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L’obésité : Une question de flore intestinale

Apparemment, des microorganismes qui jouent un rôle dans la digestion des aliments pourraient provoquer une prise de poids s’il y a un mauvais fonctionnement, rapporte le journal Science.
 
De plus en plus, on démontre que l’obésité n’est pas seulement due à une trop grande consommation de calories et à l’inactivité. Il semble y avoir d’autres causes subjacentes.
 
La nouvelle étude affirme que si les mauvaises bactéries arrivent à prendre le dessus dans la flore intestinale, cela causerait une inflammation et donc un début de diabète et une augmentation de l’appétit.
 
« On a longtemps considéré que l’épidémie d’obésité dans les pays développés était causée par un mode de vie de plus en plus sédentaire et l’abondance de nourriture hautement calorique à bas coût. Les résultats de notre étude suggèrent toutefois qu’un excès de consommation de calories n’est pas seulement le résultat d’une alimentation excessive, mais que les bactéries intestinales contribuent à modifier l’appétit et le métabolisme », explique Andrew Gewirtz de la Faculté de médecine de l’Université Emory en Géorgie.
 
Les chercheurs en sont arrivés à ces conclusions après avoir privé des souris de la protéine TLRS qui aide à déceler les bactéries et faire la part des choses entre les bonnes et les mauvaises. 
 
Avec cette découverte, on aurait espoir un jour de contrecarrer ce phénomène en donnant de bonnes bactéries aux enfants avant même que les mauvaises s’installent dans l’organisme.
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Un nouveau responsable de l’obésité

Le manque de sommeil favoriserait l’obésité. Toutefois, c’est un cercle vicieux puisqu’avec l’obésité viennent des problèmes de sommeil.
 
De plus en plus de chercheurs s’intéressent au phénomène. Le manque de sommeil serait un nouveau responsable dans le fléau de l’obésité.
 
Une trentaine d’études à travers le monde démontrent qu’il existe un lien entre un temps de sommeil trop court et un indice de masse corporelle élevé.
 
Selon TopSanté, le manque de sommeil agirait sur deux hormones qui régissent notre comportement alimentaire. Ainsi, notre sensation de satiété est diminuée et notre appétit est augmenté.
 
De plus, les chercheurs constatent que plus les gens ont du mal à dormir, plus ils réduisent leurs activités physiques, car ils manquent d’énergie. Tout pour favoriser la prise de poids.
 
Le problème est que l’obésité cause des problèmes respiratoires qui peuvent occasionner à certaines personnes de la difficulté à dormir normalement. L’apnée du sommeil est sans doute le problème le plus fréquent avec la prise de poids. C’est donc un cercle vicieux sur lequel les spécialistes se penchent en ce moment.
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Une taxe sur la malbouffe pour contrer l’obésité

Une étude dirigée par le psychologue Leonard Epstein, de l’Université de Buffalo à New York, démontre qu’une taxe sur la malbouffe pourrait être une solution efficace pour combattre l’obésité, plus efficace encore que d’abaisser le prix des aliments sains.
 
42 mères ont participé à l’étude. On leur a donné un peu plus de 22 $ pour faire leur épicerie dans un supermarché simulé dans une salle de l’université où l’on retrouvait des images de 30 aliments santé, 30 produits de la malbouffe, 4 boissons santé (deux jus, du lait et de l’eau) et 4 boissons sucrées.
 
Les femmes devaient faire le marché pour leur famille. Elles ont fait l’expérience à cinq reprises. La première fois, tous les prix étaient équivalents à ceux retrouvés dans les supermarchés environnants. Deux fois, le prix des aliments santé avait été augmenté alors que les deux autres fois, c’est la malbouffe qui était plus dispendieuse.
 
Les chercheurs ont constaté que les mères faisaient de meilleurs choix santé lorsque le prix des aliments malsains était plus élevé. Ce qui laisse supposer que taxer la malbouffe pourrait inciter plus de gens à choisir des aliments sains et ainsi contrer l’obésité.
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La lutte contre l’obésité débute dès les premiers mois de vie

Des chercheurs mentionnent que le poids des enfants devrait être plus surveillé, car la lutte contre l’obésité doit débuter dès le plus jeune âge.
 
Selon une étude publiée dans le Clinical Pediatrics, une équipe de chercheurs américains a voulu connaître à quel moment de son développement un enfant était plus susceptible de devenir obèse. Après avoir examiné 184 patients obèses ou en surpoids âgés de 2 à 20 ans, on a déterminé que l’âge critique était de 22 mois et que le quart des enfants étaient déjà en surpoids à l’âge de 5 mois seulement.
 
Malheureusement, selon les spécialistes, beaucoup de gens ne surveillent pas assez le poids de leur enfant en raison du mythe du « beau bébé joufflu en bonne santé » qui est encore très présent dans les mentalités.
 
Une étude américaine démontre que près de la moitié des enfants présentent des problèmes de poids. On suggère donc une surveillance accrue de la prise de poids des jeunes enfants, et ce, afin de prévenir l’obésité et non de tenter de régler le problème une fois qu’il est bien implanté.
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La publicité rend les enfants obèses

Une nouvelle étude démontre que l’obésité observée chez de nombreux enfants ne serait pas due au fait qu’ils regardent la télévision, mais plutôt à la publicité qui y est présentée.

Des experts de UCLA ont analysé les habitudes d’écoute de 4 000 enfants aux États-Unis, âgés de la naissance à 12 ans. Ils ont ainsi observé que regarder la télévision n’affectait en rien le poids actuel ou futur des enfants.

Ce sont plutôt les publicités qui influencent directement le poids des téléspectateurs. Une différence marquée des comportements a été observée lorsque les enfants regardaient la même émission, provenant de la télévision (avec publicités) et d’un DVD (sans publicités).

Les effets pervers de la publicité à la télévision seraient encore plus marqués sur les enfants de moins de 7 ans.

Selon l’étude, le samedi matin, une plage horaire largement consacrée aux émissions pour jeune public, les enfants sont soumis à de la publicité sur la nourriture toutes les cinq minutes. 95 % des aliments présentés dans ces publicités concernent de la nourriture moins bonne pour la santé.

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L’obésité due à une anomalie génétique

La revue scientifique britannique Nature rapporte que l’obésité pourrait être due à la perte d’un morceau du chromosome 16. Cette perte multiplierait par 50 les risques d’obésité.
 
Bien que l’inactivité physique et une mauvaise alimentation puissent être à l’origine de bien des cas de surpoids ou d’obésité, cet état peut maintenant s’expliquer de façon génétique également.
 
Une nouvelle étude européenne démontre que si le chromosome 16 n’est pas intact et qu’il lui manque un fragment, cela peut mener à des formes d’obésité sévères.
 
Ce chromosome est surtout associé à des retards d’ordre scolaire et à l’autisme, mais il affecte aussi une trentaine de gènes différents.
 
Chez 33 personnes ayant des retards académiques, on a décelé ce manque dans le chromosome 16 et ces personnes présentaient toutes un surpoids. On a ensuite étudié l’ADN de 16 000 personnes de poids différents. 19 avaient cette anomalie génétique et ces dernières étaient obèses. Ce phénomène est donc très rare et ne toucherait environ qu’une personne sur 1 000.
 
Cette étude confirme par le fait même un lien entre les problèmes de poids et les maladies neuropsychiatriques, fait qui avait été démontré par de précédentes analyses.
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Le surpoids dû aux événements de la vie

Une étude dirigée par Judith Martin, une affiliée de l’INSERM en France, révèle qu’avoir un excès de poids peut être le résultat d’événements survenus dans notre vie.
 
L’analyse des données recueillies par la cohorte Santé, Inégalités et Rupture sociales (SIRS) mentionne que plusieurs facteurs peuvent être déterminants dans la prise de poids chez une personne.
 
Par exemple, autant pour les hommes que pour les femmes, avoir des enfants est l’un de ces facteurs qui augmentent les risques de prise de poids.
 
De plus, chez une femme, l’un des principaux facteurs de présenter un surpoids est d’avoir vécu une séparation ou un divorce. Toujours du côté de la gent féminine, on note d’autres facteurs de risque, notamment la nationalité africaine ou maghrébine des parents et avoir vécu une enfance malheureuse suivie d’une adolescence heureuse.
 
Du côté des hommes, outre le fait d’avoir des enfants, on note que vivre ou avoir vécu avec une partenaire atteinte d’une maladie grave joue un rôle dans la prise de poids, en plus du fait d’être un ancien fumeur. Par contre, le décès d’une conjointe ou avoir été gravement malade avant d’avoir 18 ans n’a aucune incidence sur le poids des hommes.
 
D’après l’analyse des données, les femmes ont tendance à présenter plus d’obésité que les hommes à raison de 9,7 % contre 7,7 % chez la gent masculine.
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La majorité veut faire payer les obèses

Un site Internet a eu l’idée de demander aux internautes si, selon eux, les gens qui sont obèses devraient, un peu à l’instar d’un surplus de bagages, payer plus cher pour embarquer dans un avion lorsqu’ils sont obligés d’occuper deux sièges lorsque la taille d’un siège régulier ne convient pas à leur stature.

Le site Skyscanner a vu les gens répondre par l’affirmative à cette épineuse question dans une proportion de 76 %, tandis que 22 % des 550 répondants interrogés n’étaient tout simplement pas d’accord avec l’idée de demander plus d’argent aux voyageurs corpulents. Seulement 2 % préféraient ne pas prendre une position claire sur le sujet.

Aux États-Unis, pays où l’obésité est de plus en plus monnaie courante, Southwest Airlines et United Airlines demandent déjà aux passagers trop lourds d’acheter un second siège et, si l’avion n’est pas complet, ils peuvent ensuite demander un remboursement.

Air France offre 25 % de rabais depuis 2005 aux passagers devant acheter un 2e siège à cause de leur corpulence excessive.

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Manger cru pour garder la ligne

Le primatologue Richard Wrangham, de l’Université Harvard, affirme qu’il est préférable de manger des aliments crus pour garder la ligne.

Wrangham, qui se spécialise dans l’alimentation de la préhistoire, a écrit un livre sur le sujet intitulé Catching Fire: How Cooking Made Us Human.

Selon lui, l’obésité n’est pas seulement due à l’inactivité ou à la surconsommation de nourriture. Le principal problème serait plutôt la transformation industrielle des aliments qui est effectuée depuis des années afin de les rendre plus faciles à digérer.

Selon le primatologue, les aliments transformés contiennent plus de calories. Ainsi, les personnes qui consomment de la viande ou des légumes crus ingurgitent moins de calories, donc prennent moins de poids.

Le boeuf haché et la purée de pommes de terre emmagasinent plus de calories qu’un steak et du brocoli, cite Richard Wrangham en exemple. Il est donc préférable d’éviter le plus possible les produits transformés si l’on veut perdre du poids ou éviter d’en prendre.

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Il est possible d’être gros et en santé

Lors du premier café scientifique de l’Institut de recherche clinique de Montréal, des spécialistes en endocrinologie, en nutrition et en kinésiologie ont affirmé qu’il est possible pour les personnes obèses ou en surpoids d’être en parfaite santé. En fait, jusqu’à 30 % de ces personnes le sont.

Certes, un surplus de poids est un facteur aggravant pour la santé, mais c’est surtout l’endroit où se situe le gras qui est problématique. Le gras viscéral par exemple, celui qui s’accumule sur l’abdomen, est responsable du diabète et des maladies cardiovasculaires.

Selon les experts, le poids santé n’est pas atteignable pour tout le monde. Il est la zone corporelle où il y a le moins de risques, mais avoir des livres en trop est également compatible avec une bonne santé.

Des recherches récentes démontrent que les personnes en surpoids qui perdent seulement de 5 à 10 % de leur poids éliminent presque totalement les risques de problèmes de santé. Dans ces cas, les taux glycémique, lipidique, le bon et le mauvais cholestérol et le tour de taille sont améliorés. Selon les scientifiques, il est irréaliste de demander à une personne de perdre de 60 à 70 livres pour avoir son poids santé.

Bien entendu, l’activité physique améliore les capacités cardiaques, ce qui est bénéfique à tout le monde. De plus, cela diminue les douleurs musculosquelettiques.