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Un neurostimulateur pour lutter contre l’obésité

En France, des chercheurs ont réussi à déjouer le cerveau de cochons afin de réduire leur appétit. Cette technique pourrait éventuellement devenir une solution intéressante pour les obèses.

La technique consiste à envoyer des impulsions électriques pour stimuler le nerf vague et donner l’impression au cerveau que le repas a été pris et qu’on n’a plus faim.

Après deux séries de tests sur des cochons, les résultats sont particulièrement prometteurs. On a soumis les porcs, réputés pour avoir un appétit vorace, à un régime du genre restauration rapide en quantité illimitée. Ceux qui n’avaient pas eu de stimulation du nerf vague ont mangé jusqu’à en devenir obèses et même en mourir, alors que les neurostimulés ont mangé beaucoup moins et leur poids a diminué.

Les porcs sont reconnus pour avoir de nombreuses similitudes avec l’humain, notamment au niveau du cerveau, du système digestif et du système immunitaire associé.

D’ici quelques mois, on devrait être en mesure d’implanter des neurostimulateurs chez les premiers volontaires humains. On a bon espoir d’arriver aux mêmes résultats que chez les cochons, ce qui serait une bonne solution contre l’obésité.

Aux États-Unis, c’est la voie de la thérapie génétique qui est étudiée et qui semble également prometteuse contre les problèmes de poids.

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L’obésité déclenchée par une bactérie ?

L’obésité pourrait-elle être le résultat d’une bactérie? C’est la question à laquelle des chercheurs américains ont tenté de répondre.

L’intestin humain contient des milliards de micro-organismes. Le corps humain est composé de 10 fois plus de cellules microbiennes que de cellules humaines.

Lorsque les micro-organismes de notre intestin rencontrent une alimentation riche en glucides et en sucres, cela change l’environnement microbien et il en résulterait une prise de poids.

Selon le Science Transnational Medicine, des chercheurs ont fait l’expérience sur des souris. Au départ, ils ont pris des souris auxquelles ils avaient enlevé les bactéries des intestins et ont implanté des microbes humains en elles.

Avec une alimentation riche en graisses et en sucres simples, ils ont noté un changement radical de la communauté microbienne et les souris sont devenues obèses.

Comme il serait facile de rejeter la faute sur les gras, ils ont aussi fait le test sur des souris avec une alimentation faible en gras et cela a donné le même résultat : les rongeurs ont pris du poids.

Tout ceci aidera sans doute maintenant à trouver de nouveaux traitements contre l’obésité.

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La sclérose en plaques guette les adolescentes

Les adolescentes obèses ont deux fois plus de risques de développer la sclérose en plaques à l’âge adulte que celles ayant un poids normal, selon une étude américaine publiée dans le magazine Neurology.

Par contre, on a noté que le poids durant l’enfance ou à l’âge adulte n’influençait pas l’apparition de cette pathologie.

La sclérose en plaques est une maladie inflammatoire du système nerveux. Elle peut nuire au contrôle des mouvements, affecter la perception des sensations et toucher aussi la mémoire dans certains cas.

La présente étude, qui s’est déroulée sur quarante ans, a analysé le cas de 238 000 femmes. On a finalement diagnostiqué 593 femmes souffrant de sclérose en plaques.  

Pour juger le niveau d’obésité, les chercheurs se sont appuyés sur l’indice de masse corporelle (IMC) des participantes à l’âge de 18 ans. Celles qui étaient jugées obèses, avec un IMC égal ou supérieur à 30, avaient plus de risques de souffrir de sclérose en plaques. Les personnes non obèses, mais en surpoids, voyaient également leur chance de développer la maladie augmenter, comparativement aux personnes de poids dit normal.

Auparavant, d’autres études avaient établi un lien entre le faible taux de sclérose en plaques et la présence de vitamine D. La prochaine étude portera sur le cas des hommes et cette pathologie.

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Un sommeil plus que réparateur

Une nouvelle étude, publiée dans la revue Pediatrics, mentionne qu’il est bon de laisser les jeunes dormir plus longtemps le week-end et les jours fériés.

Des chercheurs de Hong Kong ont constaté que les enfants qui avaient moins d’heures de sommeil avaient tendance à être plus gros. Pour ceux qui ne dorment pas huit heures par nuit durant la semaine, la nouvelle étude affirme qu’il est possible de compenser durant le week-end et les jours de congé. Ceci aiderait également à conserver un poids santé.

Cette étude confirme des recherches antérieures qui liaient le manque de sommeil à l’obésité chez les enfants. Les enfants et les adolescents plus gros ont en effet tendance à moins dormir, mais on ne connaît pas les raisons qui les poussent à sortir du lit. Toutefois, on a noté, chez ces jeunes, une tendance à prendre plus de temps pour faire les devoirs et regarder la télévision que les jeunes ayant un poids normal.

On ajoute également que des facteurs biologiques peuvent jouer un rôle dans le cycle du sommeil. Voilà pourquoi les chercheurs disent d’être prudent dans l’interprétation de ces nouveaux résultats. On sait déjà qu’un calendrier de sommeil irrégulier peut provoquer des difficultés scolaires et des troubles de l’humeur et de comportement.

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Nouvelle étude sur les conséquences de l’obésité

Selon une étude publiée en ligne par le British Medical Journal, un excès de poids peut rendre votre avenir misérable avec de nombreux problèmes de santé et des facultés mentales affaiblies.

L’étude révèle que les femmes qui sont en surpoids au milieu de leur vie sont 80 % plus susceptibles de souffrir de problèmes de santé multiples à l’âge de 70 ans.

Les chances de survie diminuent également. Il est dont important que les femmes puissent atteindre un poids santé tôt dans la quarantaine.

Les femmes ayant participé à l’étude n’avaient aucun problème au départ. 20 ans plus tard, seulement 10 % d’entre elles étaient encore en parfaite santé.

Pour chaque kilo (2,2 livres) d’excès de poids, les chances de bonne santé à long terme diminuent de 5 %.

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L’obésité deviendrait la première cause de cancer

Une nouvelle étude démontre que dans dix ans, l’obésité pourrait devenir le facteur numéro 1 évitable des cas de cancer chez la femme.

On relate que l’obésité a fait 124 000 cas de cancer en 2009. Comme c’est un fléau qui ne cesse de progresser, on prévoit que la tendance ira également en augmentant.

Des chercheurs ont calculé le nombre de cancers liés au surplus de poids dans 30 pays européens en étudiant des hommes et des femmes ayant un indice de masse corporelle supérieur à 25.

Depuis 2002, on attribue 70 000 nouveaux cas de cancer à la cause du surplus de poids ou de l’obésité. En 2008, cela touchait 3,2 % des hommes et 8,6 % des femmes.

Les principaux cancers associés à l’obésité sont le cancer colorectal, le cancer du sein et celui de l’endomètre. De plus, comme les personnes obèses ont un surplus d’acide gastrique, cela favoriserait le développement du cancer de l’estomac, de l’intestin et de l’œsophage.

Des études plus approfondies seront effectuées prochainement, car selon les chercheurs, il faut trouver de nouvelles stratégies pour aider les gens à rester minces. Leur dire de perdre du poids pour leur santé ne fonctionnerait pas.

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Deux facteurs de risque du cancer du sein

Une recherche effectuée par Vishnee Bissonauth, de l’Unité de recherche en épidémiologie du CHUM, a démontré que le tabagisme et la prise de poids augmentent l’incidence du cancer du sein, malgré l’absence d’une mutation des gènes BRCA 1 et BRCA 2 associée à la maladie.

La chercheuse a comparé les différents facteurs de risque du cancer du sein chez 280 femmes en bonne santé et 280 autres présentant la mutation génétique.  

Les résultats démontrent qu’engraisser de plus de 15,5 kg après 20 ans fait augmenter de 68 % le risque de souffrir de la maladie. Plus le gain de poids survient tard dans la vie, plus l’incidence croît.

Quant à la cigarette, à raison d’un paquet par jour, elle augmente le risque du cancer de 59 % si la patiente a fumé pendant 9 ans. L’effet du tabagisme est moindre chez les femmes ménopausées, mais demeure élevé, soit de 50 %.

Malgré cette étude, la Dre Bissonauth croit que d’autres recherches devront être menées afin de vérifier l’influence de ces deux facteurs sur le développement de la maladie.

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Les effets bénéfiques du jus de bleuet biotransformé

Selon le Guide de référence santé en ligne, le jus de bleuet nain nord-américain, biotransformé à l’aide d’une bactérie fermentée extraite de la pelure du fruit, aide à diminuer les risques d’obésité et de diabète.

Cette étude, publiée dans l’International Journal of Obesity, a été réalisée par des chercheurs de l’Université de Montréal, de l’Institut Armand-Frappier et de l’Université de Moncton. Ils ont observé les effets du jus biotransformé et du jus de bleuet courant en effectuant des tests sur des souris.

Le directeur de cette recherche, Pierre S. Haddad, a déclaré : « Les résultats de cette étude démontrent clairement que le jus de bleuet biotransformé présente un grand potentiel dans la lutte contre l’obésité et le diabète. Le jus de bleuet biotransformé pourrait se révéler être un nouvel agent thérapeutique parce qu’il réduit l’hypoglycémie chez les souris diabétiques et qu’il peut protéger les jeunes souris prédiabétiques de l’obésité et du diabète. »

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Découverte de la fatostatine

Le Dr Salih Wakil, de la Faculté de médecine de l’Université du Texas, et le Dr Motonari Uesugi, de l’Université de Kyoto, croient bien avoir trouvé un médicament qui pourrait éventuellement traiter l’obésité, le cholestérol et le diabète.

Ce traitement, appelé fatostatine, aide l’organisme à produire moins de graisse grâce à son action sur une série de gènes qui sont associés à la suralimentation.

« La fatostatine a bloqué la hausse de poids, de glycémie et l’accumulation de graisses dans le foie des souris obèses », se sont félicités les auteurs de cette recherche.

Après quatre semaines de traitement, les rongeurs avaient perdu 12 % de leur poids initial et le taux de glycémie avait chuté de 70 %.

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L’obésité, un facteur de récurrence

Selon le Dr Stephen Freedland, du Centre de recherche sur le cancer de la prostate de l’Université Duke en Caroline du Nord, l’obésité fait augmenter l’incidence de récidive du cancer de la prostate.

Pour en arriver à ces conclusions, le scientifique a examiné les dossiers médicaux de 1 415 patients ayant souffert de la maladie et qui avaient subi une prostatectomie comme traitement.

« Nous avons découvert qu’un indice de masse corporelle élevé était associé à un risque accru de récurrence du cancer, tant chez les Blancs que chez les Noirs », ont précisé les auteurs de cette recherche.

Ces derniers croient qu’un surplus de poids altère le taux d’hormones, comme l’œstrogène et la testostérone, ce qui pourrait rendre plus agressive la tumeur, comme le suggèrent des études antérieures sur le sujet.