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Les risques liés à l’obésité et la grossesse

Une recherche, publiée dans la revue scientifique Journal of the American Medical Association, mentionne que le risque de certaines malformations congénitales, comme la myélodysraphie qui touche la colonne vertébrale, augmente lorsque la mère est obèse.

« Chez les femmes qui étaient obèses au début de leur grossesse, cette analyse montre pour le foetus une augmentation significative du risque de malformation du tube neural (près de deux fois) et d’anomalie de développement de la colonne vertébrale, une myélodysraphie plus spécifiquement, avec plus d’un doublement des risques », ont fait savoir les chercheurs oeuvrant pour l’Université Newcastle en Grande-Bretagne.

En mesurant l’indice de masse corporelle chez les futures mères, les scientifiques ont observé que le risque de malformation cardiaque ou du tube neural se situait à 0,61 pour 1 000 naissances chez les femmes obèses, comparativement à 0,47 pour les mères ayant un poids santé.

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L’obésité liée à la diverticulite

Une recherche, menée par la Dre Lisa L. Strate et ses collègues du département de médecine de l’Université du Washington à Seattle, démontre que l’obésité pourrait hausser le risque de diverticulite, qui se caractérise par une inflammation des diverticules de l’intestin grêle, du côlon ou du diverticule de Meckel.

Les scientifiques ont analysé les dossiers médicaux de 47 228 hommes, âgés de 40 à 75 ans, qui n’avaient jamais souffert de diverticulite avant le début des travaux.

801 diagnostics de diverticulite ont été répertoriés au fil de l’étude et les chercheurs croient que les hommes obèses étaient 78 % plus à risque de souffrir de la maladie inflammatoire, comparativement aux sujets ayant un poids santé.

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La relation entre l’obésité et la douleur chronique

Les travaux menés par le Dr Richard B. Lipton, du Collège de médecine Albert Einstein de New York, lui permettent de conclure que les personnes âgées ayant une surcharge pondérale sont plus à risque d’être touchées par la douleur chronique.

840 sujets de plus de 70 ans ont participé à cette étude publiée dans le Journal of the American Geriatrics Society. 52 % d’entre eux avouaient souffrir de douleur chronique, particulièrement les femmes.

Ceux qui étaient obèses étaient deux fois plus touchés par la douleur chronique que les participants ayant un poids santé.

De plus, le Dr Lipton affirme que ce phénomène peut être attribué au fait que l’obésité fait travailler davantage les articulations du corps, ce qui peut exacerber la douleur chronique.

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L’obésité et le cancer des ovaires

Une étude, publiée dans la revue Cancer, nous apprend que les femmes obèses qui n’ont jamais suivi d’hormonothérapie lors de la ménopause sont plus à risque de souffrir du cancer des ovaires que les femmes dont le poids est dans la normale.

Cette conclusion ne s’applique toutefois pas aux femmes obèses qui ont pris de l’estrogène lors de la ménopause.

« Voilà une autre recherche qui démontre la relation entre l’obésité et les cancers qui touchent les femmes », a souligné le Dr Jay Brooks, qui pointe également du doigt le tabagisme pour augmenter l’incidence de cancer.

95 000 Américaines âgées de 50 à 71 ans ont participé à cette étude menée par une équipe de chercheurs du U.S. National Cancer Institute. Celles dont l’indice de masse corporelle était de 30 et plus avaient 26 % plus de risque de développer un cancer des ovaires que les participantes ayant un poids santé.

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Ronfler est synonyme de somnolence

Selon une recherche publiée dans la revue Pediatrics, les enfants obèses qui ont de la difficulté à respirer lors de leur sommeil ont tendance à être plus somnolents durant le jour que les enfants plus minces.

Selon les chercheurs David Gozal et Leila Kheirandish-Gozal de l’Université de Louisville, au Kentucky, ces symptômes observés chez les sujets de l’étude ressemblent étrangement à ceux observés chez des adultes qui souffrent d’apnée du sommeil.

Pour en arriver à ces conclusions, les deux scientifiques ont observé 50 bambins de 6 à 9 ans ayant un poids santé et 50 autres dont l’indice de masse corporelle était au-dessus de la moyenne. Après une nuit de sommeil, le temps avant de faire une sieste au cours de la journée était mesuré.

Il en résulte que les enfants obèses ne prenaient que 12,9 minutes pour s’endormir, comparativement à 17,9 minutes pour les enfants au poids normal.

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D’une pierre deux coups pour les adolescents obèses

Un article publié dans la revue scientifique Pediatrics nous apprend qu’une chirurgie pratiquée sur des adolescents obèses peut à la fois régler leur surplus de poids et leur diabète.

11 participants ont participé à cette recherche. Un an après l’opération, 10 d’entre eux ne souffraient plus de diabète. Le dernier sujet avait toutefois un meilleur contrôle de sa condition en prenant moins d’insuline et en cessant de consommer des médicaments contre le diabète.

Des études antérieures avaient démontré que cette chirurgie avait le même effet chez des adultes.

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Vers une meilleure compréhension de l’obésité

Une vaste étude chez deCODE Genetics, menée auprès de 300 000 sujets, permet de conclure que six mutations génétiques pourraient expliquer l’obésité par leur effet sur le cerveau.

Les gènes visés sont TMEM18, KCTD15, GNPDA2, SH2B1, MTCH2 et NEGR1. Les chercheurs ont espoir que cette découverte sur le métabolisme et son effet sur le poids va permettre des traitements de l’obésité.

« Ces résultats laissent envisager un avenir prometteur pour combattre l’obésité et développer de nouveaux traitements qui agissent sur le contrôle de l’appétit, le métabolisme et comment le corps emmagasine l’énergie », a souligné le Dr Kari Stefansson, l’un des auteurs de cette étude.

Seulement aux États-Unis, le tiers de la population est considérée comme étant obèse et les autorités affirment que 100 000 décès y sont associés annuellement.

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Le poids, cause de migraines?

Une étude menée auprès de 7 601 adultes par des chercheurs affiliés aux U.S. Centers for Disease Control and Prevention, situés à Atlanta, prétend que les kilos en trop augmentent de 1,2 à 1,4 fois le risque de prévalence des migraines.

Parmi les sujets, 15 % des hommes et 28 % des femmes ont avoué au Dr Earl S. Ford, auteur principal de l’étude, avoir connu des épisodes de migraines au cours des trois derniers mois. De ces participants, 35 % avaient un surplus de poids et 30 % étaient obèses.

« Si l’obésité augmente l’incidence de migraine, la perte de poids peut alors être envisagée pour diminuer la douleur des maux de tête », a souligné le Dr Ford.

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Un parasite pour maigrir

Privés de nourriture, les larves de Caenorhabditis elegans entrent dans une phase nommée dauer larva, qui se caractérise par un ralentissement du métabolisme et une augmentation du temps de survie, malgré l’absence de nourriture, qui peut durer jusqu’à six mois.

« Lorsque ces vers passent au stade dauer, ils modifient radicalement leur métabolisme. Ils mettent en veilleuse tout ce qui est énergivore, à savoir, la recherche de nourriture, la division cellulaire et la reproduction », a précisé Richard Roy, chercheur en cancérologie au Département de biologie de McGill et spécialiste du contrôle de la division cellulaire.

L’auteur principal de cette recherche espère que cette découverte va déboucher vers d’autres études, avec des sujets obèses, sur les enzymes qui permettraient l’élimination des lipides au lieu du stockage.

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Des artères bouchées, même chez des enfants

Une étude menée par la Dre Geetha Raghuveer, de l’Université du Missouri à Kansas City, démontre que les dépôts de gras dans les artères des enfants obèses sont si importants que le risque de maladies cardiovasculaires est similaire à celui des adultes âgés de plus de 45 ans.

Pour ce faire, la cardiologue a mesuré l’épaisseur de l’artère carotide dans le cou de 70 enfants obèses. L’épaisseur était similaire à celle d’un adulte dans la mi-quarantaine.

La Dre Raghuveer a avoué être peu surpris que l’obésité entraîne un rétrécissement des artères chez les enfants, mais s’inquiète beaucoup de l’ampleur du phénomène au cours des 30 dernières années. « Je prédis que nous allons voir de plus en plus de cas précoces d’angine et d’accident vasculaire cérébral », a-t-elle noté.