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Les bienfaits de manger à heures régulières

Ceux qui surveillent ce qu’ils mangent devraient en plus porter une attention à la régularité de leurs repas.

En effet, selon des chercheurs de l’Institut Karolinska, en Suède, les personnes qui mangent à n’importe quelle heure de la journée sont plus à risque de souffrir de syndrome métabolique et de développer une résistance à l’insuline.

Ce syndrome se caractérise par un tour de taille équivalant au double de la normale, une hypertension artérielle, de l’hyperglycémie et un taux réduit de cholestérol HDL, qui sont tous des facteurs de risque pour développer des maladies cardiovasculaires et du diabète de type 2.

Pour en arriver à ces conclusions, les chercheurs ont observé 400 personnes de plus de 60 ans qui étaient reconnues pour s’alimenter de façon irrégulière et sauter des repas.

« Habituellement, on porte une attention aux aliments que l’on mange, mais nos résultats démontrent que la façon dont on les mange est aussi importante pour la santé », a précisé la Dre Mai-Lis Helenius.

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Un autre facteur de risque pour le cancer du pancréas

Une recherche, dont les résultats sont publiés dans le British Journal of Cancer, nous apprend que les personnes souffrant d’embonpoint, particulièrement au ventre, voient l’incidence de cancer du pancréas augmenter de 70 %.

Ce sont particulièrement les femmes ménopausées qui sont touchées par cette découverte, selon la Dre Juhua Luo de l’Institut Karolinska en Suède, qui s’est empressée de mettre en garde les femmes qui amassent les kilos superflus.

Le tabagisme et la pancréatite étaient les principaux facteurs de risque pour ce type de cancer assez foudroyant.

D’après l’équipe de chercheurs, qui a observé 138 000 femmes ménopausées pendant sept ans, le surplus de poids à la taille est un meilleur indicateur de risque de cancer du pancréas que l’indice de masse corporelle.

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La prise de poids, responsable de l’insuffisance rénale ?

Une étude, qui sera publiée dans l’édition de septembre du Journal of the American Society of Nephrology, nous apprend que les hommes dont le poids fluctue voient le risque de souffrir d’insuffisance rénale chronique augmenter.

On savait déjà que l’obésité était un facteur de risque pour cette maladie, mais l’auteur principal de cette recherche, le Dr Seungho Ryu, va même jusqu’à suggérer que la prise de poids soit ajoutée à la liste des facteurs prédisposant à l’insuffisance rénale, tout comme l’hypertension artérielle et le diabète.

« Nos résultats démontrent que la prise de poids chez les hommes qui ont un poids santé augmente l’incidence d’insuffisance rénale chronique », a précisé le Dr Ruy, qui prétend que des campagnes de sensibilisation pourraient aider à diminuer le risque de souffrir de cette maladie.

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Les périodes charnières de l’obésité

Selon des chercheurs français, l’obésité se prépare dès la petite enfance, particulièrement lorsque le bambin est âgé de 3 mois et de plus de 3 ans.

Ainsi, ce ne sont pas toutes les phases du développement chez l’enfant qui prédisposent de la même manière au surplus de poids, tant chez le garçon que la fille, concluent-ils.

C’est entre 1 an et deux ans que « la vitesse de prise de poids ne montre pas d’association avec la masse grasse ultérieure ».

Pour les chercheurs, cette découverte promet une intervention plus rapide et efficace chez les enfants pendant ces deux périodes charnières de leur développement.

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L’obésité infantile explose en Chine

Selon une étude de la Cellule nationale sur l’obésité infantile, présentée dans le cadre de l’assemblée annuelle de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les enfants chinois accumulent de plus en plus les kilos depuis les 30 dernières années. On note même une hausse de 156 % des cas d’obésité infantile.

En effet, 20 % des petits Chinois vivant en milieu urbain ont un surplus de poids et 7 % d’entre eux sont obèses.

Pour l’auteur principal de cette étude menée auprès de 80 000 enfants, le Dr Ding Zongyi, le phénomène d’obésité infantile en Chine est sur le point de devenir incontrôlable et seuls les États-Unis affichent un taux supérieur.

L’enrichissement collectif, l’occidentalisation des modes de vie et le manque d’exercice sont autant de facteurs qui peuvent expliquer la hausse du poids des enfants chinois.

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Cachez ce poids que je ne saurais voir

Une étude menée par Santé Canada auprès de 132 000 participants en dit un peu plus sur la perception des Canadiens de leur apparence physique. Lorsque vient le temps de dévoiler leur poids et leur taille, ceux-ci ont tendance à s’enlever quelques kilos et à ajouter quelques centimètres, question de se rapprocher des standards de la mode.

Les hommes ajoutent un centimètre de plus à leur taille réelle, tandis que les femmes exagèrent leur taille de 0,5 cm. Quant au poids, les messieurs affirment qu’ils retranchent 1,8 kg et les femmes, 2,5 kg à leur poids réel.

Dans les deux phénomènes, les personnes de petite taille et ayant un surplus de poids semblent plus enclines à « tricher » que les personnes qui ont une apparence physique dont elles sont satisfaites.

Mine de rien, ces données ont des répercussions sur la science, car les recherches sur l’obésité sont effectuées à partir des données que les sujets déclarent aux scientifiques. S’ils ont tendance à cacher leur poids véritable, la mesure de l’obésité de la population canadienne pourrait être faussée selon la Dre Margot Shield.

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Un surplus de poids causé par le biberon

Lors d’un congrès sur l’obésité qui s’est ouvert mercredi (14 mai) à Genève, des chercheurs ont présenté trois études démontrant toutes que les souris en contact avec les produits chimiques utilisés dans la fabrication des biberons ou des emballages alimentaires en plastique risquent davantage de souffrir d’un surplus de poids.

Selon Jerry Heindel, du National Institute of Environmental Health Sciences aux États-Unis, ces découvertes pourraient changer la vision de l’obésité et les moyens d’y remédier. « Si ces résultats sont vérifiés aussi pour l’être humain, la perspective ne doit plus être de perdre du poids à l’âge adulte, mais de prévenir la prise de poids en évitant un contact avec de telles substances », a-t-il noté.

Quant à l’Organisation mondiale de la santé, elle estime que d’ici 2015, près de 700 000 personnes seront obèses à l’échelle planétaire.

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Le surplus de poids selon la région habitée

Une étude, qui sera dévoilée lors du congrès de l’Association francophone pour le savoir, et dont le Journal de Montréal a obtenu copie, découpe les régions du Québec en fonction du poids santé de ses habitants. Ainsi, la population du centre-ville de Montréal et de Sherbrooke semble être moins touchée par l’embonpoint, tandis que celle de la Rive-Sud de Montréal, de Gatineau et de la Gaspésie accuse un surplus de poids.

Pour Alexandre Lebel, coauteur de cette recherche, il est clair que les kilos en trop sont associés à la région habitée et qu’ils vont bien au-delà des saines habitudes de vie, du revenu, de l’âge et de l’éducation.

Ce phénomène est toutefois différent selon les sexes. En effet, les femmes résidant dans des villes telles que Mirabel, Grand-Mère, Drummondville et dans l’Ouest-de-l’Île de Montréal ont tendance à souffrir d’excès de poids; les hommes souffrent davantage de surcharge pondérale lorsqu’ils habitent Longueuil, Chambly et Saint-Hyacinthe.

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Manger autant et perdre du poids, une réalité possible ?

Des scientifiques de l’Institut Howard Florey en Australie ont réussi à stimuler la perte de poids chez des souris, sans réduire pour autant le nombre de calories ingérées quotidiennement.

Pour ce faire, l’équipe du Dr Michael Mathai a retiré l’enzyme ACE de l’organisme des rongeurs, ce qui a eu pour conséquence d’augmenter l’activité de leur métabolisme et de brûler davantage de calories.

Cette découverte pourrait mener à la création de médicaments qui permettraient de brûler les cellules graisseuses.

Chez les souris, en plus d’accélérer le rythme du métabolisme, cette intervention diminue le risque de souffrir de diabète en raison de la transformation plus courte du sucre.

Il reste maintenant à savoir si ce phénomène observé chez les rongeurs pourrait être reproduit chez les humains.

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L’obésité et la sédentarité dans la mire des chercheurs

Une recherche financée par la Société canadienne du cancer démontre que les personnes ayant survécu au cancer ont tendance à bouder l’exercice physique et à prendre du poids.

Parmi les 114 000 adultes ayant participé à cette recherche, seulement 25 % sont actifs physiquement et 53 % affirment faire de l’embonpoint ou se disent obèses.

Pour l’organisme, il est essentiel de mieux encadrer les personnes ayant survécu à un cancer et de les inciter à adopter de saines habitudes de vie. « Ces résultats importants favoriseront la mise au point de solutions efficaces pour soutenir les personnes ayant souffert du cancer. Tous les changements, même les plus petits, peuvent avoir un effet positif sur le patient. Il peut notamment s’agir de veiller à faire un peu d’exercice et à manger sainement au cours de la période de traitement et de récupération, si le patient est en mesure de le faire et s’il en a le temps », a souligné Heather Chappell, gestionnaire principale des politiques de lutte contre le cancer à la Société canadienne du cancer.