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L’obésité chez les femmes enceintes préoccupe

Lors d’une séance d’information organisée par l’Académie nationale de médecine en France, la communauté scientifique n’a pas caché son inquiétude face à un phénomène sans cesse grandissant depuis les 25 dernières années : les kilos en trop chez les femmes enceintes.

Selon le Dr Jacques Bringer, il y a des conséquences graves pour la future mère et son bébé en cas d’obésité. Mentionnons le risque d’hypertension artérielle, six à huit fois plus élevé, et le risque de diabète de grossesse qui est multiplié par 20.

Il semble que l’obésité de la mère soit aussi responsable des malformations congénitales chez son enfant, notamment celles du coeur, qui augmentent de 40 à 70 %, et celles du tube rénal, trois fois plus élevées.

« L’obésité paraît créer le risque de malformation. L’obésité de sa maman a aussi un impact à long terme sur l’enfant, avec davantage de risques qu’il devienne lui-même obèse ou diabétique », a noté le Pr Bringer.

Pour l’Académie de médecine, il faut agir de manière préventive avant même que les femmes ayant un surplus de poids envisagent de tomber enceintes.

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Une autre façon de maigrir

La société japonaise Wacoal va lancer sur le marché un sous-vêtement amaigrissant destiné aux hommes qui font de l’embonpoint à la taille.

Le secret du succès réside dans l’ajustement aux cuisses et au bas des fesses, nécessitant un effort supplémentaire lors de la marche et favorisant le travail des abdominaux.

Le président de la firme nippone, Yoshikata Tsukamoto, est emballé par cette nouvelle façon de perdre du poids : « C’est un concept totalement nouveau, cela permet d’être en forme juste en portant des sous-vêtements qui transforment la marche en exercice. »

Le modèle destiné aux femmes connaît déjà un grand succès : 7,2 millions de ces sous-vêtements ont été vendus au Japon au cours des trois dernières années.

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La graisse en partie démystifiée

Si plusieurs habitudes de vie et aliments soupçonnés de générer l’obésité ont été définis, le processus de formation de la graisse n’est pas entièrement connu par les scientifiques. Une nouvelle découverte a néanmoins permis une percée dans le domaine.

Des chercheurs de l’Institut Karolinska à Stockholm ont déterminé que la protéine de phosphate d’acide tartrique résistant (TRAP) pourrait favoriser la formation des cellules graisseuses. La molécule pourrait accélérer l’apparition de l’obésité, sauf si elle est inhibée, rapporte Radio-Canada.

En plus de contribuer à combattre l’obésité, cette trouvaille pourrait déboucher sur plusieurs avancées dans le domaine de la santé. Elle pourrait notamment être utile dans les traitements impliquant une grande perte de poids et contre le cancer.

L’Organisation mondiale de la santé a estimé que 400 millions d’adultes souffraient d’obésité en 2005. Selon l’organisme, plus de 700 millions de personnes seront obèses d’ici 2015.

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Déjeuner pour être mince

Les jeunes qui déjeunent sur une base régulière auraient un meilleur régime alimentaire et seraient plus actifs physiquement, révèle une étude publiée dans Pediatrics.
 
« Il existe une relation significative entre le nombre de déjeuners rapportés par les enfants et le poids qu’ils ont accumulé au fil des ans. Notez que nous avons considéré d’autres facteurs alimentaires et (la fréquence) de l’activité physique (dans le cadre de notre recherche) », affirme Mark Pereira, coauteur de l’étude.

Cette recherche a nécessité la supervision de plus de 2000 adolescents pendant cinq ans. Les participants ont régulièrement rempli des sondages sur leurs habitudes alimentaires tout en fournissant des informations sur leur grandeur, leur poids, leur masse musculaire et leurs activités physiques.

Des recherches précédentes ont démontré que les adolescents sautant le petit déjeuner risquaient davantage de devenir obèses. Les gens qui ne déjeunent pas, spécialement lors de l’adolescence, auraient plus tendance à grignoter entre les repas, augmentant du même coup leur consommation de matières grasses.

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Des baies pour contrer l’obésité

Des chercheurs de l’Arkansas ont trouvé des propriétés antiobésité aux baies. Il semble que ce soit les anthocyanines, la pigmentation naturelle qui oscille entre le bleu et le rouge, qui soient responsables de ce phénomène.

Le Dr Ronald L. Prior et ses collègues ont observé que les souris, dont le menu était très riche, ont gagné moins de poids et avaient un indice de masse corporelle plus bas lorsque l’on retrouvait des anthocyanines dans leur nourriture et dans leur eau.

« Une nourriture à base d’anthocyanines ne prévient pas nécessairement l’obésité, mais elle la diminue », a précisé le Dr Prior.

En plus des baies, on retrouve les anthocyanines dans la peau des raisins, les mûres, les prunes et les aubergines.

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Diminuer la consommation de sel peut prévenir l’obésité

Le ScienceDaily rapporte que les enfants qui mangent moins de sel consomment moins de boissons sucrées et peuvent ainsi réduire considérablement les risques d’obésité, de pression élevée et, à plus long terme, les risques de crise cardiaque. C’est ce que démontre une recherche publiée en ligne par Hypertension : Journal of the American Heart Association.

Des études précédentes ont démontré que l’utilisation de sel diététique chez les adultes augmentait leur consommation de liquide. Cependant, des chercheurs de l’Université St. George, à Londres, ont voulu examiner le même phénomène chez les enfants.
 
Le principal auteur de l’étude a déclaré : « Les boissons sucrées sont une source importante de consommation de calories chez les enfants. Il a été démontré que la consommation de boissons sucrées est reliée à l’obésité chez les jeunes personnes. Cependant, il n’est pas clair s’il y a un lien ou non entre la consommation de sel et celle de boissons sucrées. »
 
Lors d’une étude effectuée auprès de 1 600 filles et garçons de 4 à 18 ans, les chercheurs ont découvert que les jeunes qui mangeaient moins de sel buvaient moins de liquide et, surtout, moins de boissons sucrées.
 
Cette recherche prouve donc qu’en réduisant leur consommation de sel, les jeunes réduisent leur consommation de boissons sucrées, et diminuent par le fait même leur risque d’obésité.

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L’obésité associée au cancer

Le Pr Andrew Renehan, de l’Université de Manchester au Royaume-Uni, a épluché 141 études afin d’établir un lien entre le surplus de poids et le cancer.

Parmi ses conclusions, on note qu’un excès de poids de 15 kilos chez les hommes augmente de 52 % le risque de cancer de l’oesophage et de 24 % le risque de cancer du côlon et du rein.

Le risque de cancer de l’utérus et de la vésicule biliaire passe à 59 % chez les femmes dont l’excès de poids est d’environ 13 kilos. Pour le cancer de l’oesophage, le risque est de 51 %.

Les cancers les moins liés à l’obésité sont les cancers du rectum et de la peau chez l’homme, les cancers du sein, du pancréas, de la thyroïde et du colon chez la femme.

Cette conclusion vient donc appuyer la recherche publiée en octobre dernier par le World Cancer Research Fund International.

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Au dodo les enfants !

Des scientifiques américains de l’École de médecine de l’Université Johns Hopkins affirment que les enfants qui manquent de sommeil ont davantage de risques de souffrir d’un surplus de poids que ceux qui ont un sommeil réparateur.

Selon le Dr Youfa Wang, dormir une heure supplémentaire réduit de 9 % le risque d’obésité infantile. « Notre analyse des données montre une association claire entre la durée du sommeil et le risque de surpoids et d’obésité chez les enfants. Le risque baisse si on dort davantage », a-t-il précisé.

Ce risque de surplus de poids passe à 92 % chez les bambins qui dorment peu.

En ce moment, les pédiatres recommandent les heures de sommeil suivantes : 

  • 11 heures par jour pour un enfant de moins de 5 ans
  • 10 heures pour un enfant de 5 à 10 ans
  • 9 heures pour un enfant de plus de 10 ans

 

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Les gènes coupables de l’obésité infantile?

Selon une récente étude britannique, 77 % du gain de poids chez un enfant serait attribuable à son hérédité et 23 % à l’environnement dans lequel il grandit.

« Ces résultats ne signifient pas qu’un enfant détenant plusieurs gènes susceptibles de le rendre obèse va nécessairement le devenir. Mais son code génétique le prédispose davantage », précise la directrice de l’étude, Jane Wardle, du Health Behavior Research Centre.

On conseille aux parents dont les enfants sont exposés à un grand risque d’élever leur progéniture dans un environnement santé.

Des études précédentes ont déterminé l’environnement comme la principale cause de l’obésité, un problème mondial qui augmente les chances de développer un diabète de type 2, un cancer et des problèmes cardiovasculaires.

L’Organisation mondiale de la santé évalue à 400 millions le nombre de gens obèses à l’échelle planétaire, dont 200 millions d’enfants âgés de moins de 5 ans.

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Le cerveau, responsable de l’obésité?

Une recherche effectuée sur des rats par des scientifiques de l’université Southern California pourrait aider à mieux comprendre le surplus de poids chez les humains.

Selon les chercheurs, les neurones du noyau arqué, un groupe de cellules de l’hypothalamus, présentaient des défauts, ce qui avait pour conséquence de dérégler la sensation d’appétit et d’augmenter les réserves de graisse chez les rongeurs.

Ce phénomène a été observé dès les premières semaines de vie des rats. Les prochaines études sur le sujet devront se concentrer sur les façons de contourner cette prédisposition cérébrale qui entraînerait l’obésité.

On pourra consulter les résultats complets de cette étude dans l’édition de février du Cell Metabolism.