Catégories
Uncategorized

Grossesse : attention aux antinauséeux

Le Devoir rapporte quelques statistiques et la publication d’une lettre ouverte concernant les antinauséeux, dont un en particulier, et les problèmes qui peuvent s’y rattacher.

On rapporte d’abord que 80 % des femmes enceintes québécoises se font prescrire des antinauséeux au cours de leur grossesse. De ce nombre, une grande majorité se verra offrir du Diclectin, l’antinauséeux justement visé par les avertissements rapportés.

Plusieurs médecins estiment que le Diclectin est à utiliser avec prudence, bien que l’on ne veuille pas créer un sentiment de panique chez les femmes québécoises et d’ailleurs.

La Société des obstétriciens gynécologues du Canada (SOGC) souhaite simplement sensibiliser les médecins et les femmes au phénomène, et estime que les médicaments ne devraient pas être la première solution désignée pour contrer des problèmes de nausée lors de la grossesse.

On estime à 33 millions le nombre d’utilisatrices du Diclectin.

La lettre de mise en garde en question a été publiée dans le Journal of Obstetrics and Gynaecology of Canada (JOGC).

Catégories
Uncategorized

Nouvelles directives concernant les accouchements par le siège

Une recherche sur l’accouchement du siège par voie vaginale amène la Société des obstétriciens et gynécologues du Canada (SOGC) à réévaluer la pratique de ses membres qui croient que la césarienne est plus appropriée lorsque le bébé se présente par le siège.

« Les foetus en présentation du siège sont presque toujours accouchés par césarienne, à un point tel que cette pratique est en quelque sorte devenue automatique. Ce que nous avons constaté, c’est que, dans certains cas, l’accouchement du siège par voie vaginale constitue une option sûre et que les obstétriciens devraient être en mesure d’offrir aux femmes le choix de tenter un accouchement traditionnel », a souligné le Dr Robert Gagnon de la SOGC.

Pour ce faire, l’organisme entend miser sur la formation des médecins. « Maintenant, il nous importe donc, au nom de la profession, de nous assurer que les obstétriciens canadiens disposent de la formation nécessaire pour offrir aux femmes l’option d’accoucher par voie vaginale, lorsque cela s’avère possible », a affirmé le Dr André Lalonde, vice-président administratif de la SOGC.

Catégories
Uncategorized

Inquiétude face à la hausse des césariennes

Devant le nombre sans cesse croissant du nombre de césariennes pratiquées au pays, la Société des obstétriciens et gynécologues du Canada (SOGC) croit que cette tendance n’est pas sans conséquence et peut représenter des risques accrus pendant l’accouchement et les grossesses ultérieures, en plus d’exercer une grande pression sur le système de soins de santé.

Tant les médecins que les femmes enceintes devraient éviter ce type de chirurgie, à moins d’une contre-indication médicale, selon la SOGC.

« Bien que le risque individuel lié à une césarienne soit assez minime pour une femme, le taux à la hausse est sans contredit inquiétant. Nous devons nous assurer que les césariennes ne sont pas pratiquées par commodité, que les interventions sont indiquées sur le plan médical et que c’est la sécurité de la femme et de son bébé qui est au premier plan de ces décisions », a souligné la Dre Guylaine Lefebvre, présidente de l’organisme.

Soulignons qu’un accouchement sur quatre est fait par césarienne au Canada, alors que le taux est passé de 17,6 % à 26,3 % entre 1993 et 2006.