Pediatrics publie les résultats d’un sondage mené auprès de 434 médecins, incluant des spécialistes des soins prénataux pour la mère et des spécialistes des soins des foetus.
Les pédiatres ont affirmé qu’ils souhaiteraient par exemple conseiller la mère lors de grossesses avec complications reliées à l’alcool, la drogue, certains médicaments ou le diabète, mais les obstétriciens ont quant à eux affirmé qu’ils n’en voyaient pas l’utilité.
Selon le sondage, les pédiatres étaient aussi beaucoup plus en faveur de poursuivre la mère en justice si celle-ci refusait de subir une cure de désintoxication, refusait de suivre une thérapie visant à prévenir la transmission du VIH à son bébé, ou refusait d’avoir une transfusion pour traiter l’anémie chez le foetus.
« Les différences marquées entre les deux spécialités ne reflètent pas seulement des compréhensions différentes des conditions qui affectent la mère, mais aussi une plus grande probabilité de conséquences après la naissance », ont affirmé les auteurs, selon Medscape.
Les deux types de spécialistes devraient « reconnaître leurs écarts respectifs par rapport aux connaissances, à la compréhension et aux valeurs, et travailler ensemble en visant un consensus basé sur les preuves scientifiques et la jurisprudence ».