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Corée du Nord : une nouvelle ville ouverte aux touristes occidentaux

La ville frontalière était depuis longtemps fréquentée par les touristes chinois, qui pouvaient facilement y passer la journée. « Nous en demandions l’accès depuis des années », raconte Simon Cockerell David, cofondateur de Koryo, la principale agence de voyages vers la Corée du Nord, basée à Pékin.

La semaine dernière, il a été accueilli en grande pompe pour sa première visite dans la ville. Un message lumineux affichait : « Nous accueillons chaleureusement Simon Cockerell David ».

Pour ce Britannique de 35 ans, Sinuiju n’est pas une ville comme les autres. « L’atmosphère est différente, car l’essentiel du commerce avec la Chine passe par là. Les gens sont inondés de produits chinois et voient tous les jours la riche ville chinoise de Dandong, de l’autre côté du fleuve (Yalu, qui marque la frontière). »

L’argument économique est aussi mis en avant. Gareth Johnson est directeur de Young Pioneer Tours, une agence qui propose des voyages à bas coût. « Pour aller en Corée, c’était trois jours minimum. Même avec nos offres premier prix, ça reste cher », regrette-t-il.

L’ouverture de Sinuiju permettra de passer une seule journée en Corée du Nord, ce qui pourrait intéresser les touristes qui visitent la Chine. Les deux compagnies espèrent pouvoir emmener les premiers touristes à Sinuiju début juin.

Cette nouvelle option ne va pas pour autant changer le fonctionnement du tourisme en Corée du Nord. « Nous avons une liste de villes autorisées, parmi laquelle nous piochons », explique Simon Cockerell David.

Pour les cinq principales agences de voyages, qui se partagent 4000 à 5000 touristes occidentaux par an, la Corée est un petit marché en croissance.

« Évidemment, ce n’est pas du tourisme de masse. Ce sont des gens qui s’intéressent aux questions sociales et politiques et qui aiment découvrir », analyse M. Cockerell. « On ne va pas en Corée du Nord pour se détendre au bord d’une piscine. »

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Préférence pour les aliments gras : une question de gènes

Des chercheurs écossais viennent de mettre en lumière la cause de la préférence des aliments gras et de l’alcool chez les Occidentaux. En fait, ces personnes sont génétiquement programmées pour avoir un penchant pour ces aliments et boissons.
 
Selon le Dr Alasdair Mackenzie de l’Université d’Aberdeen, il ne s’agit que d’une question de survie à l’origine.
 
En effet, les Européens avaient besoin de calories pour passer à travers les mois d’hiver et ils en retrouvaient dans le lait et l’alcool.
 
Selon les chercheurs, il existe un interrupteur génétique qui régule l’appétit et la soif. Plus celui-ci est « ouvert » et plus grande sera l’attirance envers les aliments gras et l’alcool.
 
« Il est possible que durant les mois d’hiver, les anciens Européens qui avaient un interrupteur moins actif ne survivaient pas aussi facilement que ceux qui en avaient un plus actif. L’évolution a ainsi favorisé ceux qui avaient une diète élevée en gras et en alcool », explique le Dr Mackenzie au Journal of Neuropsychopharmacology.
 
Comme l’espérance de vie n’était que de 40 ans à cette époque, les effets néfastes du gras et de l’alcool n’étaient pas importants.