L’ocytocine, qui est déclenchée lors de l’accouchement, permettrait aussi de régler des troubles alimentaires et accélérer le réflexe de succion.
Des chercheurs de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM), en France, ont fait connaître leurs conclusions dans la revue Human Molecular Genetics.
Pour cette étude, réalisée sur des souriceaux, les scientifiques ont analysé un gène nommé Magel 2. Celui-ci est impliqué dans l’apparition du syndrome de Prader-Willi, une maladie génétique orpheline.
Les bébés qui en sont atteints présentent un faible réflexe de succion à la naissance. Les souriceaux qui n’avaient pas ce gène n’étaient pas capables de se nourrir.
C’est donc la diminution de l’ocytocine dans leur cerveau qui causait les difficultés de succion.
Il y aurait peut-être là un espoir pour les bébés atteints du syndrome de Prader-Willi et vivant avec des troubles alimentaires à la naissance. Pour l’instant, le traitement est difficile pour eux et comporte des méthodes d’alimentation lourdes.