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L’ocytocine contre les troubles alimentaires

L’ocytocine, qui est déclenchée lors de l’accouchement, permettrait aussi de régler des troubles alimentaires et accélérer le réflexe de succion.

Des chercheurs de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM), en France, ont fait connaître leurs conclusions dans la revue Human Molecular Genetics.

Pour cette étude, réalisée sur des souriceaux, les scientifiques ont analysé un gène nommé Magel 2. Celui-ci est impliqué dans l’apparition du syndrome de Prader-Willi, une maladie génétique orpheline.

Les bébés qui en sont atteints présentent un faible réflexe de succion à la naissance. Les souriceaux qui n’avaient pas ce gène n’étaient pas capables de se nourrir.

C’est donc la diminution de l’ocytocine dans leur cerveau qui causait les difficultés de succion.

Il y aurait peut-être là un espoir pour les bébés atteints du syndrome de Prader-Willi et vivant avec des troubles alimentaires à la naissance. Pour l’instant, le traitement est difficile pour eux et comporte des méthodes d’alimentation lourdes.

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Une hormone influence l’interaction des parents avec leurs enfants

De nombreuses études avaient jusqu’à maintenant démontré que l’hormone de l’amour et de la confiance, l’ocytocine, agissait sur les femmes, les hommes et les enfants.
Cette fois, une étude rapportée par le Biological Psychiatry mentionne que cette hormone influence les comportements propres à chacun des parents envers leurs enfants.
 
Pour cette recherche, on a étudié 160 nouveaux parents dont c’était un premier enfant. On les a évalués après six semaines et après six mois.
 
On constate une augmentation de l’ocytocine, ce qui définirait le style d’interaction spécifique de chacun avec l’enfant. Ainsi, chez la mère, cette hormone la rend plus aimante et elle regarde plus tendrement son enfant, alors que chez le père, l’ocytocine rend son contact plus stimulant, encourageant à l’exploration.
 
À la lumière de ces observations, il est donc très important que les deux parents puissent interagir avec l’enfant dès la naissance.
 
« Ces différences peuvent refléter l’impact des attentes culturelles quant aux rôles spécifiques des parents, mais elles peuvent également indiquer les effets des circuits distincts de l’ocytocine dans les cerveaux masculin et féminin », explique le Dr John Krystal.
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Une hormone pour aider les autistes

Pour la première fois, une étude française démontre les bienfaits de l’ocytocine sur les personnes autistes.
 
Selon les comptes-rendus de l’Académie des sciences américaines, l’ocytocine est une hormone qui favorise l’accouchement et la lactation et qui joue un rôle primordial dans les liens sociaux et comportements émotionnels.
 
Par le passé, les chercheurs ont noté que cette hormone était à un bas niveau dans le sang des personnes atteintes d’autisme. Voilà qu’en l’administrant par voie nasale, on améliore les contacts des autistes.
 
Pour ce faire, une équipe du Centre de neuroscience cognitive de Lyon, en France, a testé cette hormone sur 13 autistes sévères. Ces patients ont ensuite été observés lors de jeux de balles et soumis à un test de reconnaissance visuelle avec des images de visages exprimant différentes émotions.
 
Les patients ayant eu l’ocytocine ne relançaient la balle qu’à leur partenaire le plus coopérant, contrairement aux autres qui la lançaient aux trois. Pour les images, ceux ayant reçu l’hormone démontraient plus d’attention et regardaient plus les visages et les yeux, alors que les personnes n’ayant pas eu l’hormone regardaient la bouche ou encore à l’extérieur de la photo.
 
On souhaite donc poursuivre les recherches afin de connaître les effets à long terme de l’ocytocine.