Pour réduire votre consommation de sel, les chercheurs ont découvert qu’utiliser seulement certaines odeurs associées au goût salé peuvent déjouer le cerveau et donner l’impression que les aliments sont plus salés qu’ils ne le sont.
Il serait donc possible de réduire sa consommation de sel de 25 % simplement en intensifiant des odeurs comme celles associées aux sardines, fromage, bacon, jambon, arachides et anchois, par exemple, à l’aide d’arômes créés artificiellement.
Soulignons qu’une consommation élevée de sodium est liée à des risques accrus de maladies cardiaques, d’hypertension et d’accident vasculaire cérébral.
Selon le Telegraph, les scientifiques affirment qu’en réduisant de 6 g par jour notre consommation de sel, nous pourrions ainsi prévenir 20 000 décès prématurés par année.
Donc, usez de ruse pour déjouer votre cerveau et lui faire croire que vos plats sont plus salés qu’ils ne le sont, simplement en augmentant les effluves de vos repas avec l’ajout d’odeurs artificielles. Ce truc simple les rendra également plus attrayants.
Notre corps nous réserve de nombreuses surprises durant une grossesse. Parmi celles-ci, on retient la sensibilité à certaines odeurs. Selon ce que nous explique Howstuffworks, les haut-le-cœur dus aux œufs cuits ou au fromage auraient des fondements hormonaux.
La raison de cette extrême sensibilité serait en effet la hausse de l’estrogène chez la femme enceinte. Différentes études sur le sujet convergent vers cette conclusion.
Aussi, la plus grande sensibilité aux odeurs serait la cause des nausées matinales, de même que les choix alimentaires plus difficiles de la future maman. Le corps humain serait ainsi fait, peut-être en vue de protéger le fœtus de certaines substances chimiques et de toxines.
Cela survient en début de grossesse, au moment où le corps de la femme s’adapte à ses nouvelles transformations. N’oublions pas, malgré tout, que ce ne sont pas toutes les femmes qui vivent cette sensibilité.
Pour celles chez qui cela survient, on a déjà tenté de découvrir quels étaient les aliments coupables. Ceux qui reviendraient le plus souvent sont les produits laitiers, le café, la viande et certains plats épicés.
Des chercheurs de l’Université du Colorado ont trouvé pourquoi le bébé est porté à aimer ce que sa mère ingérait durant sa grossesse, apprenons-nous sur MailOnline.
Les odeurs présentes dans le liquide amniotique atteindraient une partie du cerveau responsable du goût et de l’odorat.
Ainsi, le bébé sera porté à mieux aimer ce que sa mère aimait aussi durant sa grossesse. En effet, il croira que tout ce que la mère ingère est bon pour la santé.
Plus vieux, l’enfant aura tendance à manger de la même façon que sa mère lorsqu’elle était enceinte, car son cerveau aura appris à aimer certaines odeurs et saveurs.
Les chercheurs concluent sur l’importance de préférer une saine alimentation durant la grossesse, en plus d’éviter l’alcool pendant celle-ci et durant l’allaitement.
Pour la première fois, on aura donc fait un lien entre l’alimentation durant la grossesse et le cerveau du fœtus, ce qui met en lumière une fois de plus l’importance de favoriser la bonne santé de l’enfant le plus tôt possible.
L’odeur du café déstressante
Des chercheurs de l’Université de Séoul viennent de démontrer qu’en dehors des effets de la caféine, l’odeur même des grains de café grillés aurait ses propres vertus sur la santé.
Lors de tests effectués sur des rats, les chercheurs ont découvert que l’odeur des grains de café avait un effet calmant sur les gènes liés au stress.
Selon ces constatations, les vertus antistress de l’arôme du café contrebalanceraient ainsi l’effet excitant du café, lié à sa teneur en caféine.
Avis aux intéressés, les tests ont été réalisés avec des grains de café colombien.
Selon une recherche belge publiée dans la revue Contact Dermatitis, environ 14,5 % de la population est allergique aux parfums.
Le Dr Nardelli et son équipe ont suivi 10 128 participants entre 1990 et 2005.
Leurs résultats démontrent que sur les 3 500 molécules utilisées pour fabriquer les fragrances, 80 ont créé des réactions allergiques chez 14,5 % des sujets. Les allergies se localisent surtout sur les mains et le visage.
Ce phénomène d’allergie aux parfums n’est donc pas un simple caprice des personnes sensibles aux odeurs. Selon les chercheurs, le nombre d’ingrédients utilisés dans la composition des parfums pourrait expliquer cette allergie. De plus, l’utilisation de plus en plus fréquente de parfums dans les produits de la vie courante pourrait jouer un rôle.
Une étude menée par l’équipe de Janice Kiecolt-Glaser, de l’Université de l’Ohio, aux États-Unis, met en garde les consommateurs friands d’aromathérapie : « Ne dépensez pas une fortune en aromathérapie. J’achète du parfum, car j’en apprécie l’odeur, mais il ne faut pas penser que celle-ci peut modifier notre état psychologique ou notre santé. »
La Dre Kiecolt-Glaser s’est concentrée sur l’huile essentielle au citron, reconnue pour stimuler l’humeur, et l’huile à la lavande, dont les propriétés seraient apaisantes.
Lors des séances cliniques, les participants devaient sentir les deux essences, alors que les scientifiques mesuraient leur rythme cardiaque et leur pression sanguine. Les sujets ont aussi répondu à un test psychologique afin de mesurer leur humeur et leur niveau de stress.
Les marqueurs biochimiques Interleukine-6 et Interleukine-10, les hormones liées au stress, ainsi que le cortisol et la norépinéphrine ont été analysés afin de déterminer les effets des deux huiles essentielles.
Aucune des deux n’a eu un impact significatif sur les marqueurs biochimiques, la douleur ressentie ou l’humeur.