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COVID: Le mystère de la perte d’odorat élucidé

Ce symptôme appelé anosmie est l’un des premiers à affecter les malades du coronavirus.

Les scientifiques de l’École de médecine de l’université de Harvard aux États-Unis ont analysé diverses bases de données pour trouver que la COVID-19 attaque des cellules qui supportent certains neurones qui détectent et transmettent le sens de l’odorat au cerveau.

«Nos recherches indiquent que le nouveau coronavirus change le sens de l’odorat des patients, non pas en infectant directement les neurones, mais en infectant les fonctions des cellules les supportant», explique un professeur de neurobiologie, coauteur de l’étude.

La bonne nouvelle selon les chercheurs, c’est qu’il est improbable que le virus puisse causer des dommages permanents au circuit neural olfactif et que les patients devraient retrouver leur sens de l’odorat.

«Je pense que c’est une bonne nouvelle, car lorsque l’infection est guérie, le circuit neural olfactif n’aura pas à être remplacé ou rebâti de toute pièce», ajoutent les scientifiques dans un communiqué.

Les chercheurs ajoutent qu’ils «ont besoin de plus de données pour avoir une meilleure compréhension des mécanismes sous-jacents pour confirmer cette conclusion».

L’étude de l’université de Harvard a été publiée hier dans le journal Science Advances.

Photo : Cover Images

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Manger gras modifie l’odorat

Une étude américaine parue dans la revue médicale Journal of Neuroscience a démontré qu’une mauvaise alimentation modifie les capacités olfactives et fait en sorte que les odeurs peuvent devenir difficilement identifiables.

Pour arriver à ces conclusions, des tests ont été effectués sur des souris qui ont appris à reconnaître diverses odeurs et qui ont été divisées en deux groupes. Le premier avait une saine alimentation, tandis que le second avait un menu très riche en gras.

Il s’est avéré que le deuxième groupe n’était plus en mesure d’identifier les senteurs apprises au préalable. Les chercheurs ont remarqué que « le gras diminuait de 50 % le pouvoir des neurones capables de gérer les signaux olfactifs, et que même si les souris nourries à la malbouffe retrouvaient un régime sain et équilibré, leurs capacités olfactives demeuraient faibles », explique la professeure Debra Ann Fadool.

D’anciennes études ont prouvé que l’alimentation est liée à l’odorat. Ce constat a permis à certains scientifiques de se pencher sur la question davantage, afin de venir en aide aux anorexiques et personnes obèses dont l’odorat est probablement déréglé.

La sensibilité aux odeurs pourrait être plus ou moins fortes chez ces personnes, ce qui influenceraient l’intérêt pour le choix de certains repas ou aliments, indique Top Santé.

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Des problèmes d’odorat et de vue pourraient diagnostiquer l’Alzheimer

Il semblerait que certains examens de la vue permettraient d’identifier avec précision les personnes qui perdent la mémoire et qui sont atteintes de l’Alzheimer. Grâce à un examen de la vue, on pourrait observer une accumulation de protéine bêta-amyloïde dans le cerveau.

De plus, selon les conclusions de quatre études présentées à l’Alzheimer’s Association International Conference (AAIC) 2014, « la diminution de la capacité à identifier les odeurs est significativement associée à une perte de fonction des cellules du cerveau et à la progression de la maladie d’Alzheimer.» relate Santé Log.

Ces deux nouveaux éléments dans la recherche de la maladie sont très positifs, car en plus d’être peu coûteux et accessibles à tous, ils ne sont pas invasifs et sont très précoces, car « cliniquement, aujourd’hui, la détection n’est possible qu’aux derniers stades de développement, alors que les dommages au cerveau sont déjà constitués », explique le Pr Heather Snyder, directrice des opérations médicales et scientifiques de l’Association Alzheimer.

Même si ces résultats prometteurs semblent une excellente manière de prévenir la maladie, d’autres études doivent être effectuées. La porte s’ouvre cependant sur l’espoir et offre la possibilité aux gens de poser des questions s’ils sont victimes d’un trouble de l’odorat.

Crédit photo : Kasia Bialasiewicz / BigStockphoto.com

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L’odorat et la santé

Le sens olfactif peut-il jouer un rôle ou être lié au développement de problèmes de santé? C’est l‘énigme que tente de résoudre un groupe de chercheurs qui publie une nouvelle étude sur le sujet, rapporte Top Santé.

Les chercheurs de l’INSERM ont créé une carte olfactive qui décrit les récepteurs se retrouvant dans les narines de l’humain, et tentent d’en apprendre davantage sur ce sens plus méconnu et ses impacts sur l’organisme.

« Nous savions que pour une odeur donnée, plusieurs individus évoquent des notes odorantes différentes, plus ou moins fruitées, agréables… Nous suspections donc qu’une molécule odorante pouvait se lier à plusieurs récepteurs olfactifs avec l’un d’entre eux majoritaire », explique d’abord le coauteur de l’étude, Olivier Taboureau.

L’équipe de l’INSERM pousse son raisonnement plus loin et souhaite confirmer un possible lien entre la modification de ce sens et certaines maladies, comme l’Alzheimer, possiblement.

« Ce travail, assez fondamental à ce stade, permet de mieux comprendre le fonctionnement du système olfactif et permettra, sans doute, dans un second temps de décrypter les mécanismes associant certaines maladies et l’odorat », résume M. Taboureau.

Bien que ces travaux ne proposent que des explications sommaires, il s’agit de belles avancées en la matière. Plusieurs spécialistes estiment que l’odorat cache des particularités et des capacités qui peuvent influencer la santé d’un individu.

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L’odorat humain plus puissant qu’on le croit

Nous avons tendance à sous-estimer la puissance de notre odorat, semble-t-il, si l’on se fie aux informations rapportées par The National Library of Medicine.

Une nouvelle étude contredit de précédentes recherches qui ont estimé que l’odorat humain pouvait discerner jusqu’à 10 000 odeurs différentes, concluant plutôt que nos capacités olfactives pouvaient plutôt s’étendre jusqu’à un trillion de possibilités.

« Il a souvent été dit que les humains ne pouvaient distinguer que 10 000 différentes odeurs », confirme le coauteur de l’étude, M. Andreas Keller, de l’Université Rockefeller de New York.

Or, si l’étude de Keller est juste et que nous sommes en mesure de discerner un trillion de variantes, il faudra alors considérer que l’odorat est un sens plus puissant que notre ouïe ou encore notre vue.

Pourtant, l’humain semble résolu à considérer son odorat moindre et à sous-estimer ce sens, souvent en se comparant aux capacités de certains animaux, par exemple.

« On a tendance à ne pas faire confiance à notre odorat parce qu’on est mauvais pour identifier et nommer des odeurs. Mais nommer et identifier ne sont pas les raisons pour lesquelles notre système olfactif a évolué. Au lieu de cela, il évolue pour nous permettre de discriminer des odeurs très différentes, comme le moindre indice qu’un aliment est périmé. Notre étude montre que nous sommes excellents à cette tâche », résume Andreas Keller.

Les résultats de cette étude sur l’odorat humain sont présentés dans le magazine Science.

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Les secrets du cerveau de la future maman

Une très intéressante étude parue dans Neuron nous explique de façon scientifique pour quelle raison une femme enceinte se retrouve avec un odorat plus fin et une ouïe plus performante.

La future maman perçoit les odeurs et les sons différemment en raison de modifications de la fonction cérébrale. Les nouvelles capacités de la femme sont liées à des changements neuronaux, ce qui permettra entre autres à la mère de mieux comprendre les appels de détresse de ses petits.

On en connaît encore très peu sur ce fascinant sujet, même si l’on sait que certains changements au cerveau sont directement liés à la grossesse. On commence à peine à comprendre l’impact de ces changements sur les capacités sensorielles ainsi que sur certains comportements de la femme enceinte.

En se basant sur des animaux (des chiens, des souris), des chercheurs ont analysé si le cortex auditif primaire pouvait représenter la région particulière à l’intégration des sons et des odeurs. Rappelons que le cortex auditif primaire est impliqué dans la reconnaissance des sons, notamment.

Leurs résultats suggèrent que la grossesse est liée à une forme encore jusqu’ici non identifiée de processus multisensoriel se déroulant dans le cortex auditif. Devenir maman rendrait donc la femme attentionnée envers ses petits, biologiquement parlant.

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Bébé a l’odorat fin

On apprend dans New Scientist que les bébés ont un bon odorat, et ce, dès leur naissance. De fines glandes mammaires produisent un fluide dont l’odeur est reconnue par un poupon affamé.

Un bébé sera ainsi guidé vers sa nourriture grâce à son odorat. L’odeur dégagée par les glandes dont il est question ici leur est irrésistible.

Il semble, de plus, qu’un nouveau-né prendra du poids plus rapidement si sa mère présente un grand nombre de ces glandes. On savait déjà que le fluide dégagé servait à lubrifier la peau; on comprend maintenant qu’il a d’autres fonctions.

D’autre part, les femmes qui ont plus de neuf de ces glandes commenceraient à produire du lait maternel plus tôt que celles qui en possèdent moins. Cela a particulièrement été remarqué chez les mères qui ont un enfant pour la première fois; leur bébé buvait d’ailleurs plus souvent.

L’odeur spéciale ferait par ailleurs en sorte qu’un nouveau-né d’à peine trois jours serait poussé à boire plus de lait maternel.

Cette découverte pourrait aider à améliorer l’alimentation des bébés prématurés. L’odeur particulière les aiderait à mieux apprendre à boire durant l’allaitement. On avait déjà démontré que les poupons préféraient boire à un sein non lavé plutôt qu’un ayant été nettoyé du précieux fluide.

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Nouvel espoir pour contrer le paludisme

La revue scientifique Nature nous apprend que des chercheurs ont réussi à identifier une molécule malodorante qui arriverait à tromper le flair aiguisé des moustiques.
 
Cette molécule brouille les cellules des moustiques qui sont sensibles au dioxyde de carbone (CO2) émis dans l’air par les humains lorsqu’ils expirent. C’est en repérant ce CO2 que les moustiques parviennent facilement à trouver une proie.
 
« Ces substances présentent de grands avantages pour réduire les contacts entre moustiques et humains et peuvent conduire à une nouvelle génération de répulsifs et de leurres », explique l’auteur de l’étude, Anandasankar Ray.
 
Si ces résultats se confirment, il s’agirait d’une excellente alternative aux répulsifs auxquels les moustiques deviennent de plus en plus résistants et la lutte au paludisme se ferait plus efficace.
 
Toutefois, les recherches doivent se poursuivre, car les moustiques ne sont pas seulement attirés par le CO2 que nous émettons, mais aussi par l’odeur de la sueur et de la peau. Ils pourraient donc parvenir à nous repérer de toute façon.
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L’alimentation de la mère pourrait influer sur le développement du cerveau du bébé

Des chercheurs de l’Université du Colorado ont trouvé pourquoi le bébé est porté à aimer ce que sa mère ingérait durant sa grossesse, apprenons-nous sur MailOnline

Les odeurs présentes dans le liquide amniotique atteindraient une partie du cerveau responsable du goût et de l’odorat.

Ainsi, le bébé sera porté à mieux aimer ce que sa mère aimait aussi durant sa grossesse. En effet, il croira que tout ce que la mère ingère est bon pour la santé.

Plus vieux, l’enfant aura tendance à manger de la même façon que sa mère lorsqu’elle était enceinte, car son cerveau aura appris à aimer certaines odeurs et saveurs.

Les chercheurs concluent sur l’importance de préférer une saine alimentation durant la grossesse, en plus d’éviter l’alcool pendant celle-ci et durant l’allaitement.

Pour la première fois, on aura donc fait un lien entre l’alimentation durant la grossesse et le cerveau du fœtus, ce qui met en lumière une fois de plus l’importance de favoriser la bonne santé de l’enfant le plus tôt possible.

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Avoir le nez fin

Selon une étude publiée dans le journal Science, des chercheurs américains ont démontré que l’odorat humain apprend rapidement à percevoir les variations subtiles d’une odeur associée au danger.

Alors que les participants n’étaient pas en mesure de différencier deux odeurs similaires au début de la recherche, ils ont rapidement appris à en faire la distinction lorsqu’on leur administrait une décharge électrique associé à l’une d’entre elles.

Les chercheurs affirment que notre odorat développé, qui est un exemple de capacité d’adaptation, est un cadeau de nos ancêtres qui réussissaient à se protéger des prédateurs grâce à leur nez fin.