Selon les nouvelles données du Fred Hutchinson Cancer Research Center à Seattle, publiées dans la revue Cancer Research, les femmes qui prennent des pilules contraceptives contenant une dose élevée d’oestrogène sont deux fois plus susceptibles de recevoir un diagnostic de cancer du sein, comparativement à celles qui utilisent d’autres formes de contraceptifs oraux à faibles niveaux d’œstrogène.
En examinant l’historique de contraception de 1102 femmes victimes d’un cancer du sein et un groupe de femmes non touchées par la maladie, il s’est avéré que celles qui prenaient une pilule à forte dose d’œstrogène depuis un certain nombre d’années étaient 50 % plus susceptibles de développer un cancer que celles qui n’avaient jamais utilisé ou cessé de prendre la pilule plus d’un an avant l’étude.
Les chercheurs mettent toutefois en garde les femmes en leur mentionnant d’interpréter avec prudence ces données et de ne pas arrêter de prendre la pilule pour autant. Ils conseillent plutôt de se renseigner auprès d’un professionnel de la santé sur les possibilités d’obtenir un contraceptif oral à plus faible dose d’œstrogène, du moins le temps que les études soient davantage approfondies.