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De plus en plus de consommateurs veulent un étiquetage des OGM

Le New York Times rapporte une montée de la grogne chez les consommateurs avertis en matière d’alimentation, concernant les OGM et l’absence fréquente de toute indication sur les étiquettes des produits qui en contiennent.

Une hausse des demandes et des manifestations contre l’utilisation aveugle des OGM est observable, et il est permis de se demander comment il peut n’y avoir que si peu de règles dans un dossier si important et controversé.

Un sondage du New York Times révélait l’an dernier que 93 % des répondants désiraient un affichage clair des produits génétiquement modifiés, même si seulement la moitié d’entre eux affirment vouloir éviter d’en manger. Comme quoi l’information est la première source d’inquiétude des consommateurs, avant les OGM en soi.

L’État du Vermont, aux États-Unis, est maintenant un chef de file en la matière, devenant ce mois-ci le tout premier État à obliger l’étiquetage clair des produits renfermant des OGM. Le Connecticut et le Maine semblent vouloir aller dans la même direction.

Les producteurs d’OGM et de produits qui en contiennent mènent une guerre juridique à gros prix afin d’éviter de telles lois.

Voilà un débat qui n’est pas près de se terminer, et les consommateurs ont probablement raison de s’inquiéter du laxisme de certains gouvernements en la matière, alors que les effets à long terme des OGM demeurent peu connus et peu étudiés.

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Des tomates violettes canadiennes pour lutter contre les troubles cardiaques

Top Santé rapporte une percée toute canadienne en matière de nutrition et de santé cardiovasculaire, alors que des chercheurs ontariens seraient parvenus à créer une nouvelle tomate modifiée capable de faire chuter les risques de troubles cardiaques.

Ces tomates violettes, génétiquement modifiées, sont l’œuvre d’une équipe de chercheurs basée à l’Université de l’Ontario et s’avèrent riches en anthocyanosides.

En recueillant le jus de ces tomates, les chercheurs auraient créé une véritable mixture miracle pour la santé cardiovasculaire, selon les informations dévoilées.

1200 litres de ce jus de tomates canadien seront maintenant acheminés en Angleterre, là ou d’autres spécialistes devront juger de l’effet du produit sur la santé humaine à long terme.

« Nous allons étudier les effets d’un régime riche en anthocyanines sur le cancer, les maladies cardiovasculaires et d’autres maladies chroniques », confirme Jonathan Jones, du Centre John Innes, qui reprend maintenant le flambeau de ces recherches.

On croit que ce nouveau jus de tomates pourrait faire son apparition sur le marché au cours des deux prochaines années, si tout se passe bien.

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Monsanto au secours des abeilles?

Monsanto, la grande, la méchante, celle que tout le monde décrie notamment pour son rôle dans les OGM alimentaires, serait-elle en train de tenter un grand coup pour redorer son blason?

C’est ce que nous, néophytes et gens du peuple, pouvons constater à la suite de la lecture d’un article publié par Nutrition News, qui fait état d’une volonté chez Monsanto à lutter contre la disparition des abeilles.

Il est de plus en plus connu et confirmé que des abeilles meurent par groupes, entre autres à cause d’un phénomène baptisé le syndrome ou désordre de l’écroulement colonial.

Les spécialistes et apiculteurs tentent de combattre le phénomène, tout en nous martelant que celles-ci (les abeilles) sont responsables de la production et de la protection d’une quantité importante de ressources alimentaires que nous consommons.

La multinationale veut donc, en collaboration avec d’autres groupes et entreprises, tenter de régler le problème et d’éradiquer ce syndrome grâce à des méthodes, vous l’aurez deviné… de manipulation génétique.

Encore de gros débats à prévoir, mais la survie des abeilles demeure véritablement un dossier chaud de l’ère actuelle.

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Les protéines « modifiées » soulèvent des inquiétudes en santé

Ah, les protéines! Elles sont vantées par quiconque vous parlera de santé et de saine alimentation. Pour plusieurs, protéines riment avec énergie, ce qui est effectivement le cas.

Le problème, rapporte avec brio Nutrition News, c’est que trop de consommateurs vouent un culte aveugle aux protéines, ce qui provoque deux effets observables.

D’abord, les protéines ne font pas exception à la règle générale, et il est bel et bien possible d’en manger trop. Ensuite, les compagnies productrices de produits alimentaires connaissent très bien la montée de l’engouement pour les produits à forte teneur en protéines, et particulièrement ceux qui sont biologiques et « santé ».

On se tourne donc vers des sources comme les pois, par exemple, que l’on « adapte » de façon à maximiser l’impact des protéines. Comme cet ingrédient ne transforme pas le goût d’un aliment, on peut donc l’intégrer à une multitude de produits.

Mais cette adaptation, vous l’aurez compris, est en fait une modification génétique. Un OGM, en bref, ce que dénoncent de plus en plus de gens et d’observateurs.

Ces derniers suggèrent d’ailleurs de ne pas se détourner complètement de la viande animale et des autres végétaux, qui proposent des protéines « complètes » et non modifiées afin d’en enlever les autres nutriments.

Une loi visant à obliger l’affichage des OGM sur les produits devrait être en vigueur d’ici 2018. 

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Vaste manifestation contre les OGM au Canada

Le week-end dernier (25 mai) se tenait une vaste manifestation pour protester contre les OGM, un phénomène qui ne donne aucun signe de ralentissement.

On a cependant l’impression que le dossier a perdu de la vitesse, alors que la couverture médiatique sur les OGM s’est estompée. On aurait cependant tort de croire que les producteurs font moins appel à la controversée méthode, comme nous le rappellent maintenant des centaines de milliers de manifestants.

Selon Radio-Canada, la manifestation a eu lieu dans plusieurs provinces canadiennes et plus de 400 villes dans le monde. Elle visait principalement la compagnie Mosanto, un géant dans le domaine des OGM.

« Si on ne veut pas que des multinationales comme Monsanto décident à notre place ce qu’on met dans nos assiettes et ce qu’on plante dans nos champs, il est temps de se mobiliser et de demander à nos élus d’encourager un système alimentaire durable, diversifié et équitable », martelle Élisabeth Abergel de l’UQAM.

« On a tellement insisté sur l’importance du biologique et des produits du terroir, je pense que la base est de permettre aux gens de savoir ce qu’ils mangent », ajoute Maxime Laplante, agronome.

La grogne est donc palpable au Québec, alors qu’un nombre considérable de manifestants ont joint leur voix à celle de milliers d’autres à travers la planète pour dénoncer cette pratique jugée néfaste pour la santé et la sécurité des citoyens. 

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Les OGM encore bien présents au Québec

Si vous croyez que les OGM sont une histoire qui relève du passé, détrompez-vous.

En fait, La Presse rapporte des chiffres stupéfiants en la matière, notamment en ce qui concerne le maïs et le grain, qui sont commercialisés et avalés par les bêtes d’élevage.

83 % des terres de maïs et de grains auraient été le théâtre de modifications génétiques, afin de permettre à ceux-ci de survivre aux herbicides et aux insectes.

On explique bien sûr le phénomène par un souci des profits plus grands que celui de la santé publique par les artisans de l’industrie agroalimentaire, comme en témoigne ce commentaire de Benoît Legault, directeur général de la Fédération des producteurs de cultures commerciales.

« Les producteurs choisissent tout simplement les semences en fonction des gains de productivité et d’efficacité qu’elles apportent. La croissance des superficies en semences OGM pourrait donc se poursuivre en 2013. »

Une déclaration consternante, alors que le sujet des OGM est presque sombré dans l’oubli total après une mauvaise presse constante à ses débuts. Plusieurs spécialistes s’inquiètent d’ailleurs de cet état de fait…

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Les aliments « organiques » sont-ils vraiment préférables?

De plus en plus de gens mangent sainement et ne jurent que par les produits bios. Les aliments dits « organiques » sont donc répandus et jouissent d’une popularité grandissante.

Mais valent-ils vraiment la peine? Voilà la question que pose www.nlm.nih.gov, en collaboration avec l’American Academy of Family Physicians.

D’abord, il faut comprendre que pour se qualifier comme producteurs organiques, les cultivateurs doivent se plier à une série de règles. L’une d’entre elles, probablement la plus importante pour les fans de ces produits, indique que les aliments doivent être cultivés et produits sans l’utilisation de produits chimiques ou de pesticides.

Un bon point, mais en contrepartie, il appert que les valeurs nutritives des aliments organiques sont très similaires à celles des autres produits traditionnels.

Par ailleurs, si la façon organique implique de ne pas utiliser d’agent de conservation, cela signifie aussi que les aliments arriveront à terme plus rapidement.

Il y a aussi les fameuses hormones de croissance, un dossier chaud, qui donnent un autre bon point à l’organique, qui en est dépourvu. On dit aussi que cette façon de faire serait nettement meilleure pour l’environnement.

Au final, on note cependant les coûts astronomiques des aliments organiques, ce qui pourrait en décourager plus d’un.

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Une étude-choc relance le débat sur la toxicité des OGM

(AFP) – Des tumeurs grosses comme des balles de ping-pong sur des rats nourris avec un maïs OGM du géant américain Monsanto : une étude-choc de chercheurs français relance le débat sur les organismes génétiquement modifiés, au moment où la France se bat contre leur culture en Europe.
 
« Pour la première fois au monde, un OGM et un pesticide ont été évalués pour leur impact sur la santé plus longuement et plus complètement que par les gouvernements et les industriels. Or, les résultats sont alarmants », résume Gilles-Eric Séralini, professeur à l’Université de Caen, pilote de l’étude.
 
Dans le plus grand secret, les universitaires de Caen ont suivi pendant deux ans un groupe de rats témoins ainsi que 200 rats qu’ils ont répartis en trois grands groupes : le premier a été nourri avec un maïs OGM NK603 seul, le second avec ce maïs OGM traité au Roundup, herbicide le plus utilisé au monde, et le troisième avec du maïs non-OGM traité avec cet herbicide.
 
Le maïs était introduit au sein d’un régime équilibré dans des proportions représentatives du régime alimentaire américain.
 
« Le premier rat mâle nourri aux OGM meurt un an avant le premier témoin. La première femelle, huit mois avant. Au 17e mois, on observe cinq fois plus de mâles nourris avec 11 % de maïs (OGM) morts », détaille le professeur, qui a déjà signé plusieurs études sur le sujet, mais sur la base de données sur 90 jours fournie par les industriels.
 
L’étude devrait être mise en ligne par la revue Food and Chemical Toxicology, qui a déjà publié des études de Monsanto affirmant la non-toxicité des OGM.
 
Si les chercheurs ont travaillé en même temps sur le maïs OGM NK603 et le Roundup, deux produits commercialisés par Monsanto, c’est que les OGM agricoles sont modifiés pour tolérer ou produire des pesticides. « 100 % des OGM cultivés à grande échelle en 2011 sont des plantes à pesticides », dit M. Séralini.
 
« Les résultats révèlent des mortalités bien plus rapides et plus fortes au cours de la consommation de chacun des deux produits », résume le chercheur.
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Démystification des appellations pour les produits alimentaires

Deux avocats ont écrit un guide d’étiquetage alimentaire pour la Fondation du Barreau du Québec.
 
Ce guide a pour but d’aider les consommateurs à y voir clair dans ce monde où il existe encore trop peu d’inspecteurs pour s’assurer que tout est fait dans les normes.
 
Avec ces informations, le public pourra ainsi porter plainte lorsqu’il y a des appellations frauduleuses, par exemple.
 
Ce guide démystifie les termes « biologique », « OGM » et « équitable » également, tout en donnant les règles juridiques et les mécanismes de contrôles qui sont rattachés à chacun d’eux et à l’industrie alimentaire en général.

Ce livret pratique peut être téléchargé gratuitement en français et en anglais sur le site officiel de la Fondation du Barreau du Québec.