Depuis un moment déjà, on a démontré les effets bénéfiques des omégas-3 et omégas-6 sur la santé. Mais des chercheurs français viennent de découvrir qu’un déséquilibre dans la consommation augmentait les risques d’obésité, et ce, sur plusieurs générations.
En moyenne, en Occident, on consomme 15 omégas-6 pour 1 oméga-3, alors que les spécialistes préconisent plutôt 5 omégas-6 pour 1 oméga-3, selon ce que rapporte le Journal of Lipid Research.
Cet important déséquilibre favorise l’obésité de génération en génération, selon les travaux du Dr Gérard Aihaud et ses collègues de l’Université de Nice. « On connaît le rôle bénéfique des omégas-6 dans le traitement de l’hypercholestérolémie et celui des omégas-3 dans le fonctionnement cérébral. Toutefois, consommés de manière déséquilibrée, ils augmentent les facteurs favorisant l’obésité et peuvent avoir des conséquences graves, à long terme, sur la santé humaine », affirment les chercheurs.
Ces omégas sont essentiels à l’organisme. On retrouve surtout les omégas-3 dans les graines de lin, les noix et les poissons gras comme le saumon, et les omégas-6 dans les huiles végétales, les graines, les céréales comme le maïs, ainsi que les œufs.