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Le vaccin contre la grippe A (H1N1) pour tous?

Margaret Chan, de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), déplore que les pays riches aient priorité au vaccin contre l’influenza A (H1N1) au détriment des pays défavorisés.

Les doses du vaccin, lequel ne sera offert qu’à l’automne prochain, seront achetées par les plus offrants, mais Mme Chan croit que cette inégalité est déplorable, d’autant plus que « tous les pays vont avoir besoin du vaccin ».

Dès la semaine prochaine, plusieurs scientifiques se donnent rendez-vous à Toronto afin d’établir un programme visant une meilleure équité dans la distribution du fameux traitement.

Au Canada, une certaine hiérarchie existe déjà et précise que le personnel en milieu hospitalier, souvent en contact avec le virus, a priorité pour être vacciné contre la grippe A. Viennent ensuite les groupes plus à risque comme les femmes enceintes et les personnes atteintes de maladie chronique.

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Le virus A (H1N1) persistant

Deux recherches menées par des équipes de chercheurs des U.S. Centers for Disease Control et de l’Erasmus Medical Center à Rotterdam, aux Pays-Bas, arrivent à la conclusion que le virus de l’influenza de type A (H1N1) va muter, ce qui facilitera sa transmission.

Selon l’un des auteurs, le Dr Daniel Perez, malgré toutes les mesures entreprises par les autorités de santé publique, le virus va continuer de s’adapter et n’est pas près d’être éradiqué complètement.

Jusqu’à présent, 77 000 cas de grippe H1N1 ont été diagnostiqués à l’échelle mondiale et 322 personnes en sont mortes, selon les dernières statistiques de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

La directrice par intérim du Programme sur les épidémies et pandémies de grippe de l’OMS, Sylvie Briand, a expliqué pourquoi la pandémie ralentit : « En effet, les virus grippaux survivent mieux au froid qu’au chaud. L’autre élément important est la densité de contact entre les gens. Les enfants sont en vacances et on n’a plus ces phénomènes d’épidémie en milieu scolaire comme on a eu aux États-Unis au début de l’épidémie. »

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La grippe A (H1N1) devient une pandémie

L’OMS vient de faire passer le niveau d’alerte au stade 6, le plus haut niveau de classification.

Selon le dernier recensement de l’OMS, 29 669 personnes de 74 pays ont officiellement contracté le virus de l’influenza A (H1N1). 145 personnes en sont décédées.

De ce nombre, selon les données disponibles par l’OMS au 12 juin, 2 978 cas ont été répertoriés au Canada. Encore 532 patients souffrent de cette maladie en ce moment. Quatre personnes ont perdu la vie au pays.

Malgré ce relèvement du niveau de propagation, l’OMS se veut rassurante : « Aucune pandémie antérieure n’a été décelée aussi tôt ni surveillée d’aussi près, en temps réel, dès le tout début. Le monde peut maintenant recueillir le fruit des investissements consentis depuis cinq ans pour la préparation en cas de pandémie. Nous avons une longueur d’avance. Ce qui nous place en position de force. »

Cette pandémie est la première du XXIe siècle. Trois pandémies majeures ont touché l’humanité au siècle précédent. 

Les spécialistes croient qu’un premier vaccin contre la grippe A (H1N1) sera prêt plus tard cet automne.

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Bientôt une pandémie de grippe A (H1N1)

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) écarte de moins en moins la possibilité d’une pandémie de grippe A (H1N1) à l’échelle mondiale.

Selon M. Keiji Fukuda, directeur général adjoint de l’OMS, le virus a commencé à se propager en dehors du continent américain, notamment au Royaume-Uni, au Japon, au Chili et en Australie.

« Il est clair que le virus semble se propager au niveau international. Nous savons qu’un certain nombre de pays sont en phase de transition, avec un passage de cas liés à des voyages [dans des pays affectés] vers un établissement plus marqué [du virus] au sein de la population », a mentionné M. Fukuda.

Ainsi, le niveau d’alerte, qui est en ce moment à 5, pourrait grimper à 6, ce qui représente le niveau maximal et signifie une alerte pandémique.

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Grippe porcine : l’OMS hausse le niveau d’alerte

L’Organisation mondiale la santé (OMS) a haussé hier (29 avril) le niveau d’alerte de 4 à 5, sur une échelle de 6, ce qui signifie qu’une pandémie de grippe porcine est de plus en plus plausible.

« La possibilité d’une pandémie doit être considérée très sérieusement, principalement en raison de la facilité du virus à se répandre dans tous les pays du monde », a mentionné la directrice générale de l’organisme, la Dre Margaret Chan.

Malgré cette décision, Mme Chan a voulu rassurer la population. « Le monde n’a jamais été aussi bien préparé à faire face à une pandémie. Pour la première fois de l’histoire, nous pouvons suivre l’évolution de la pandémie en temps réel », a-t-elle ajouté.

Au Canada, les autorités de la santé ont fait état de 19 cas d’infection au virus H1N1, dont 7 en Ontario et 6 en Colombie-Britannique.

Aucun cas n’a été répertorié au Québec, mais l’Institut national de la santé publique du Québec surveille la situation de près.

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Grippe porcine : l’OMS s’en mêle

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a fait le point samedi dernier (25 avril) sur la situation entourant l’éclosion de grippe porcine qui a fait, jusqu’ici, une vingtaine de morts au Mexique.

Sans aller jusqu’à considérer la situation de pandémie, l’OMS situe l’état d’alerte à trois, sur une échelle de six, et évalue de près l’évolution.

Entre-temps, l’organisme demande aux pays de resserrer les mesures pour éviter que de nouveaux cas soient diagnostiqués.

Ainsi, les frontières du Mexique, où les premiers cas ont été observés en mars dernier, sont toujours ouvertes aux touristes, mais plusieurs établissements publics, comme les écoles et les musées, sont fermés pour une période indéterminée.

L’Agence de la santé publique du Canada recommande donc la vaccination contre la grippe aux voyageurs qui prévoient visiter sous peu le Mexique.

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Taux élevé de sclérose en plaques au pays

Une étude, menée par l’Organisation mondiale de la santé et la Fédération internationale des associations de sclérose en plaques (MSIF), affirme que le Canada est l’un des pays où le taux de sclérose en plaques est le plus élevé.

Cette enquête, réalisée dans 100 pays, avait pour objectif de fixer la fréquence de la maladie dégénérative auprès de la population mondiale.

Ainsi, 133 Canadiens sur 100 000 souffrent de sclérose en plaques, plaçant ainsi le Canada en 5e position concernant le taux de la maladie. Les États-Unis, l’Allemagne, la Norvège et la Hongrie présentent des taux supérieurs.

Heureusement, la qualité des soins au Canada est un exemple à suivre, selon Allan Thompson, haut responsable de la MSIF. Cependant, il croit qu’il y a toujours place à l’amélioration en matière de qualité de vie. « Le fait de demeurer au travail est tellement important pour la qualité de vie et l’estime de soi. On fait abstraction de cela dans la plupart des pays et le Canada tomberait probablement dans ce groupe », a affirmé M. Thompson.

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L’eau qui rend malade

Selon une étude commandée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’eau cause encore bien des problèmes de santé, particulièrement dans les pays défavorisés, à raison d’un dixième des maladies et 6 % des mortalités.

Ce sont les enfants de moins de 14 ans qui sont le plus touchés par les problèmes d’eau, d’assainissement et d’hygiène, qui causent 22 % des maladies les frappant, comme la malaria, la dengue et les diarrhées.

« Dans les 35 pays les plus touchés, plus de 15 % des maladies pourraient durablement être évitées en améliorant l’eau, l’assainissement et l’hygiène », a souligné Annette Prüss-Üstün, l’auteure derrière ces statistiques.

Pour Mme Prüss-Üstün, chaque dollar investi permettrait une économie de traitements médicaux représentant huit dollars.