Après ses problèmes de l’année dernière, General Motors était passée sous la loi du chapitre 11 et 61 % de la compagnie avait été transféré aux mains du gouvernement américain.
Raillée par les partisans du système ultralibéral, GM avait été rebaptisée « Government Motors » par les détracteurs de la manoeuvre. Force est d’admettre que rien n’est moins sûr que la survie du constructeur sans l’intervention du gouvernement.
Aujourd’hui, GM s’est débarrassé de ses poids morts, a redressé ses comptes et peut envisager l’avenir avec un peu plus de sérénité.
Il est donc logique que la marque revienne à son ancien système de compagnie cotée en Bourse et dirigée par des investisseurs privés.
C’est l’objectif qui devrait être atteint avec la publication mercredi (18 août) d’une offre initiale publique de stocks.
Si ni la quantité ni le tarif des actions qui seront proposées sur le marché n’ont encore été dévoilés, le Wall Street Journal estime que la manoeuvre devrait permettre de lever entre 15 et 20 milliards de dollars.
Le gouvernement en profitera quant à lui pour diminuer sa part dans GM afin de sortir de sa position d’actionnaire majoritaire.