Une équipe de neurochirurgiens associée au Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM) ont perfectionné la chirurgie de l’insula, qui était autrefois considérée comme trop dangereuse, afin de mieux maîtriser l’épilepsie insulaire réfractaire.
Longtemps mis de côté dans le traitement de cette forme d’épilepsie réfractaire, ce type d’opération est encore rarement pratiqué en raison des risques de dommages à certaines structures importantes du cerveau, entraînant parfois la paralysie partielle et la perte du langage.
Neuf patients ont donc subi cette intervention avec succès. Les chirurgiens ont observé certaines complications transitoires comme une perte du tonus musculaire et de la dysphasie.
« Il s’agit de la première cohorte composée de patients traités principalement pour épilepsie réfractaire par cette technique depuis les travaux du neurochirurgien Wilder Penfield dans les années 1950 », a précisé l’un des neurochirurgiens, le Dr Ramez Malak.