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Une nouvelle chirurgie pour l’épilepsie

Une équipe de neurochirurgiens associée au Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM) ont perfectionné la chirurgie de l’insula, qui était autrefois considérée comme trop dangereuse, afin de mieux maîtriser l’épilepsie insulaire réfractaire.

Longtemps mis de côté dans le traitement de cette forme d’épilepsie réfractaire, ce type d’opération est encore rarement pratiqué en raison des risques de dommages à certaines structures importantes du cerveau, entraînant parfois la paralysie partielle et la perte du langage.

Neuf patients ont donc subi cette intervention avec succès. Les chirurgiens ont observé certaines complications transitoires comme une perte du tonus musculaire et de la dysphasie.

« Il s’agit de la première cohorte composée de patients traités principalement pour épilepsie réfractaire par cette technique depuis les travaux du neurochirurgien Wilder Penfield dans les années 1950 », a précisé l’un des neurochirurgiens, le Dr Ramez Malak.

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Une chirurgie bariatrique sans points de suture

Grâce à un simple tube inséré dans l’oesophage, des chercheurs sont en mesure de diminuer la grosseur de l’estomac. Cette nouvelle chirurgie bariatrique expérimentale, qui ne nécessite aucune coupure, ralentit alors le passage de la nourriture dans le système digestif et donne l’impression aux patients d’être rassasiés.

Jusqu’ici, 200 patients américains et 100 Européens ont subi ce type d’intervention. Le Dr Gregg Nishi, chirurgien au Centre médical Cedars-Sinai à Los Angeles, prétend que ces derniers ont perdu en moyenne jusqu’à 45 % de leur poids, 18 mois après la chirurgie.

Malgré ces résultats prometteurs, ce type de chirurgie bariatrique n’a pas encore été approuvé par les autorités fédérales aux États-Unis.

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Une chirurgie cardiaque inefficace

Une recherche menée par le Dr Robert Jones, du Duke Clinical Research Institute, auprès de 1 000 patients vient de démontrer les risques que comporte la reconstruction chirurgicale ventriculaire (RCV).

Ce type de chirurgie, qui vise à traiter l’insuffisance cardiaque, consiste à replier sur elle-même la partie cicatrisée du ventricule endommagé pour que le coeur puisse battre de façon plus efficace.

À la suite des travaux, les chercheurs concluent que la RVC ne diminue pas le taux de mortalité chez les patients et le taux d’hospitalisation. En effet, 28 % des participants ayant subi un pontage coronarien sont décédés, tandis que le groupe du RVC a enregistré un taux de mortalité de 27 % après la chirurgie.

« Nous avons conclu qu’il n’y avait aucun avantage à procéder à la RCV chez les patients qui ont participé à l’essai STICH », a indiqué le Dr Jean-Lucie Rouleau, qui a participé à l’étude.

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Moins d’ablations des amygdales

Un rapport, déposé par le coroner Jacques Ramsay, recommande aux chirurgiens et médecins de suivre de plus près leurs patients ayant subi une ablation des amygdales.

Ce rapport fait suite au décès, en novembre 2006 à Saguenay, d’un garçon de sept ans qui a subi un choc hémorragique après l’opération.

À mots couverts, M. Ramsay suggère aux professionnels de la santé de moins pratiquer ce type de chirurgie, à moins qu’elle ne soit absolument nécessaire, et de resserrer les critères pour la pratiquer.

Le coroner croit aussi que les chirurgiens et le personnel médical devraient s’assurer d’avoir tout l’équipement nécessaire si jamais une hémorragie survenait lors de l’ablation des amygdales.

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D’une pierre deux coups pour les adolescents obèses

Un article publié dans la revue scientifique Pediatrics nous apprend qu’une chirurgie pratiquée sur des adolescents obèses peut à la fois régler leur surplus de poids et leur diabète.

11 participants ont participé à cette recherche. Un an après l’opération, 10 d’entre eux ne souffraient plus de diabète. Le dernier sujet avait toutefois un meilleur contrôle de sa condition en prenant moins d’insuline et en cessant de consommer des médicaments contre le diabète.

Des études antérieures avaient démontré que cette chirurgie avait le même effet chez des adultes.

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Cesser de fumer facilite les chirurgies

Des chercheurs suédois, de l’Institut Karonlinska à Stockholm, affirment que les patients qui vont subir une chirurgie ont tout intérêt à cesser de fumer avant l’opération s’ils souhaitent éviter les complications postopératoires.

Le Dr David Lindstrom et son équipe ont divisé 117 patients en deux groupes. L’un devait cesser de fumer quelques semaines avant l’intervention chirurgicale, tandis que l’autre continuait de griller des cigarettes.

21 % du premier groupe ont eu des complications à la suite de la chirurgie et ce taux double chez les fumeurs à raison de 41 %.

Il semble que le temps de sevrage ait joué puisque des complications ont été observées chez 15 % des patients qui avaient cessé de fumer 3 semaines avant l’opération. Le taux est passé à 22 % quand ils avaient arrêté 1 à 2 semaines avant.

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Greffe d’une trachée réussie

Claudia Castillo est la première patiente au monde à avoir subi avec succès une greffe de trachée, cultivée à partir de cellules souches adultes, ce qui élimine complètement le risque de rejet.

Cet exploit médical, réalisé à la mi-juin, est l’oeuvre de chirurgiens espagnols, italiens et britanniques.

Depuis quatre ans, Mme Castillo avait de graves problèmes pulmonaires, au point de nécessiter l’ablation de son poumon gauche. Afin d’éviter cette chirurgie risquée, le Dr Paolo Macchiarini et son équipe ont prélevé des tissus de trachée chez une femme décédée, ainsi que des cellules souches de Claudia Castillo. Les cellules prélevées ont ensuite été multipliées afin de créer une nouvelle trachée en laboratoire.

Depuis la greffe, la patiente se porte à merveille et est maintenant capable de monter deux étages et de marcher 500 mètres sans s’arrêter. Elle sera toutefois sous surveillance médicale pendant trois ans, afin de vérifier si la structure en cartilage de la trachée demeure intacte.

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Les chirurgiens, négligents?

Un sondage, mené par des professeurs de la faculté de médecine de l’Université de l’Alberta, démontre que des chirurgiens n’appliquent pas toutes les recommandations de la U.S. Centers for Disease Centre avant de procéder à une chirurgie.

Cette négligence aurait pour conséquence de causer 17 % des infections nosocomiales chez les patients qui ont subi une intervention chirurgicale.

À titre d’exemple, 32 % des médecins ont avoué utiliser un rasoir, plutôt que la tondeuse, pour enlever les poils de la région où il y aura une coupure. Or, plusieurs études ont démontré que le rasoir causait des entailles à la peau et augmentait de 5 % le risque d’infections chez les patients.

Ces résultats font croire que plusieurs chirurgiens au pays ne respectent pas les recommandations de base de la U.S. Centers for Disease Centre.

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Des salles d’opération inutilisées à Longueuil

Le Journal de Montréal nous apprend que certaines salles du bloc opératoire de l’Hôpital Pierre-Boucher, à Longueuil, ne sont pas utilisées pour les tâches prévues, c’est-à-dire la chirurgie.

L’administration du centre hospitalier évoque une pénurie de main-d’oeuvre, notamment d’anesthésistes et d’infirmières, pour expliquer cette situation, alors que 5 200 personnes de la région de la Montérégie figurent sur les listes d’attente pour une chirurgie.

Selon le quotidien, la rivalité entre les hôpitaux Charles-LeMoyne et Pierre-Boucher serait une explication plus plausible, alors que chacun d’eux souhaite garder la main mise sur leur équipe médicale afin de recevoir les subventions versées par le ministère de la Santé et des Services sociaux pour les chirurgies effectuées.

En janvier dernier, une de ces salles d’opération devait être inaugurée. Les autres ne seront ouvertes qu’à la fin de l’année 2009.

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Les conséquences d’une chirurgie au genou ou à la hanche

Selon une étude réalisée par l’Institut canadien d’information sur la santé (ICIS), un patient sur sept ayant subi une arthroplastie du genou ou de la hanche retourne à l’hôpital dans l’année suivant la chirurgie. L’hospitalisation est due à des complications postopératoires, comme des infections, le descellement de la prothèse ou une dislocation.

Sur les 51 029 Canadiens qui ont subi une première chirurgie au genou ou à la hanche en 2005-2006, 7 700 ont été hospitalisés au moins une fois dans les 12 mois suivant l’arthroplastie.

Une conseillère de l’ICIS, Tracy Johnson, a commenté cette étude : « Bien qu’un remplacement articulaire puisse sans conteste améliorer la qualité de vie d’un patient, cela ne va pas toujours sans complications. L’examen des raisons entourant cette augmentation du nombre d’hospitalisations pourrait constituer une occasion d’améliorer la qualité des soins, de réduire les coûts et d’offrir un meilleur accès aux hôpitaux et aux chirurgiens à d’autres patients qui en ont besoin. »