Dans le Journal de Montréal, on apprend que Patrick Norman attendait son opération avec impatience. S’il était resté chez lui, l’attente aurait pu s’étendre sur 6 mois. Il a choisi de demeurer à l’hôpital, ce qui lui a valu deux semaines au lit.
Néanmoins, il a été confirmé par son gérant que la sortie aurait lieu à la fin de l’été.
Le groupe anglais Duran Duran, qui a connu une popularité rarement égalée dans les années 1980, a été contraint d’annuler quelques spectacles en Angleterre afin de donner à Simon Le Bon, son chanteur, le temps nécessaire pour guérir une infection à la gorge.
Plus tôt ce mois-ci, Duran Duran avait déjà annulé deux autres spectacles pour la même raison, mais depuis ce temps, on ne sait jamais dans quelle forme la gorge de Simon Le Bon se présentera à chaque concert.
Exaspérés d’avoir cette épée de Damoclès au-dessus de la tête avant chaque concert, les membres du groupe préfèrent annuler leurs spectacles de Manchester et Sheffield. Cela donnera une semaine complète et entière de repos à Le Bon puisse, afin qu’il puisse entamer la prochaine portion de leur tournée européenne le 8 juin prochain à Berlin.
Chaque tour de chant de Simon Le Bon durant son infection aurait pu grandement endommager sa voix et l’exposer à des dommages à long terme.
Selon Archives of Surgery, un bon nombre d’enfants bénéficieraient d’une appendicectomie hâtive. C’est la recommandation que fait une équipe de chercheurs du Centre des sciences de la santé de l’Université du Tennessee à Memphis.
Toutefois, on mentionne que certains enfants se portent mieux en prenant des antibiotiques pendant leur crise d’appendicite et en se faisant opérer un peu plus tard. Il semble donc que la présente étude relance plus le débat qu’elle ne le clôt.
Une étude de l’Institut Fraser révèle que les patients attendent plus longtemps pour recevoir des traitements ou subir une opération chirurgicale dans toutes les provinces canadiennes, apprenons-nous sur Canada.com.
Les résultats présentés dans le rapport de cet institut sont alarmants, car en ce moment, les personnes malades attendent 127 jours avant d’entamer des traitements ou de recevoir les soins nécessaires, ce qui constitue la première hausse depuis 2007.
Cette année-là, le délai était de 18,3 semaines; en 2010, il a été de 18,2 %, après 2 années consécutives de baisse.
En moyenne, les Canadiens attendent 141 % plus longtemps qu’en 1991 pour une consultation avec un spécialiste après avoir été redirigés par un médecin généraliste.
À la suite de leur consultation, ils attendent 66 % plus longtemps avant que les traitements soient entamés.
La province ayant le plus court délai est l’Ontario, avec une moyenne de 14 semaines, mais elle en présentait une de 12,5 en 2009.
À égalité avec la Colombie-Britannique, le Québec se place en 3e position avec 18,8 semaines d’attente. En 2009, la province avait une moyenne de 16,6 semaines d’attente.
Les résultats d’une étude parue dans Archives of Surgerey font état de données inquiétantes. Les enfants risquent de se réveiller d’une chirurgie avec des éponges et des outils laissés quelque part dans leur organisme.
Le Dr Fizan Abdullah, professeur de chirurgie à Johns Hopkins, a dirigé la recherche en question. Son équipe et lui ont analysé les données portant sur 1,9 million d’enfants de moins de 18 ans qui ont subi une opération entre 1988 et 2005.
Sur ce nombre, pas moins de 413 enfants avaient en eux des objets chirurgicaux oubliés durant une intervention. L’erreur survient le plus souvent lors de l’ouverture de la cavité abdominale, lors d’une opération gynécologique par exemple.
Selon le Dr Abdullah, nous aurions des raisons de nous inquiéter quant au taux actuel d’incidence, qui s’élève à 1 cas sur 5 000. Ce taux devient inquiétant lorsque reporté sur les centaines de milliers d’opérations chirurgicales qui se pratiquent chaque année, seulement aux États-Unis.
Une nouvelle technique aux ultrasons permet d’opérer au cœur du cerveau sans anesthésie et sans bistouri.
Les ultrasons en haute intensité dirigés sur une cible permettent d’en augmenter la température et de détruire les tissus malades. Ainsi, grâce aux ultrasons, les chirurgiens peuvent détruire une lésion de la taille d’un grain de riz au plus profond du cerveau.
Bien entendu, la méthode n’est pas sans risques, mais ils sont diminués et cette technique est beaucoup moins envahissante que la chirurgie traditionnelle. Pour le moment, une douzaine de personnes qui souffraient de douleurs chroniques ont été traitées ainsi en Suisse.
En France, un appareil similaire à l’ExAblate utilisé en Suisse est à l’étude. On tentera l’expérience pour les douleurs chroniques, la maladie de Parkinson et certaines tumeurs cérébrales. Si tout se passe bien, la technique des ultrasons pourrait être utilisée dans les cas d’épilepsie.
Une recherche publiée dans le Journal of Gastrointestinal Surgery nous apprend que les suppléments de probiotiques aident les patients ayant subi une chirurgie bariatrique à perdre plus de poids rapidement et à combler la carence en vitamine B après l’opération.
Une équipe de chercheurs de la faculté de médecine de l’Université Stanford, aux États-Unis, a travaillé avec 44 sujets ayant eu recours à ce type de chirurgie pour traiter leur obésité morbide.
La moitié d’entre eux ont consommé des suppléments de probiotiques, en plus de manger plus fréquemment du yogourt auquel étaient ajoutés des micro-organismes vivants.
Après trois mois, 47,6 % de ces sujets avaient perdu du poids, tandis que le groupe test avait maigri dans 38,5 % des cas.
De plus, la consommation de probiotiques entraîne un taux plus élevé de vitamine B12 dans l’organisme, à raison de 1 214 picogrammes, comparativement à 811 chez ceux qui n’en ont pas pris.
Des chercheurs de l’Université de Waseda, au Japon, ont mis au point une membrane artificielle adhésive ultrafine et pratiquement invisible qui pourra être utilisée lors d’une chirurgie ou pour panser les organes lors d’une hémorragie interne.
D’une épaisseur de 75 nanomètres, le pansement a la particularité de se fondre dans le corps et de disparaître par lui-même.
Conçu à base d’algues et de chitosane, une substance que l’on retrouve dans la carapace des crustacés, le pansement procure une meilleure cicatrisation et réduit le risque d’allergie.
Malgré ces résultats prometteurs, aucun essai clinique n’a été fait sur des humains pour le moment, mais les scientifiques ont espoir de le faire d’ici trois ans.