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Le combat contre la drogue de Jamie Lee Curtis

L’actrice de 59 ans révèle dans une entrevue au magazine People qu’elle a consommé des opiacés durant une décennie.

Jamie Lee Curtis qui reprend ces jours-ci son rôle de Laurie Strode au grand écran pour la nouvelle mouture d’Halloween ne cache plus cette période sombre de sa vie.

« J’étais en tête de l’épidémie des opiacés. J’en ai consommé durant 10 ans. Personne n’était au courant, personne. »

Les problèmes de Jamie Lee Curtis ont débuté en 1989. La vedette s’est alors vue prescrire des antidouleurs à la suite d’une opération mineure de chirurgie esthétique pour les yeux.

La dépendance s’est alors installée. Jamie Lee Curtis allant même jusqu’à voler des médicaments à sa famille et ses amis.

C’est lorsque sa soeur Kelly l’a pris sur le fait de lui voler des médicaments en 1998 que Jamie Lee Curtis a constaté qu’elle avait un problème de consommation. L’actrice a demandé de l’aide et s’est fait soigner.

Il faut dire que la famille de Jamie Lee Curtis a longtemps combattu des démons. Son père Tony Curtis était un alcoolique et consommait de la cocaïne et de l’héroïne. Son frère Nicholas est décédé d’une surdose d’héroïne en 1994.

« J’ai brisé le cycle qui a détruit une génération dans ma famille », souligne l’actrice. « Devenir sobre est mon plus grand accomplissement personnel », ajoute-t-elle.

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Le plus récent film de Jamie Lee Curtis, Halloween, connait un grand succès au cinéma. Il s’est facilement classé en tête du box-office la semaine dernière, avec des recettes de plus de 76 millions de dollars US, en Amérique seulement.

Photo : FayesVision/WENN.com

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Voulez-vous sauver la vie d’un proche qui risque la surdose?

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) n’a d’autre choix que de permettre à des proches de toxicomanes ou tout intervenant en santé de posséder le Narcan.

Il s’agit d’un antidote puissant contre la surdose d’héroïne et de cocaïne, mais aussi (et surtout) pour la surdose d’antidouleurs de la famille des opiacés (oxycodone, morphine, hydromorphone, fentanyl).

Psychomedia rapporte qu’aux États-Unis, ce sont désormais 16 000 décès annuellement qui sont attribuables à ces médicaments.

Une augmentation critique du nombre de prescriptions de ces antidouleurs a été observée tant chez les Américains que chez les Canadiens.  Auparavant, la naloxone était réservée aux hôpitaux et ambulanciers, mais si l’on veut sauver plus de vie, il faut élargir les horizons.

Un programme a été mis sur pied au Québec pour former le plus de gens possible dans le milieu de la santé.  Les proches de gens qui sont toxicomanes ou prennent des doses importantes d’opiacés peuvent aussi avoir leur certification.

Il s’agit du PRO-FAN (Prévention et réduction des surdoses, formation et accès à la naxolone). Toute personne qui côtoie quelqu’un à risque de surdose, tant de drogue que de médication, peut s’inscrire à la formation.

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Ces bébés dépendants des opiacés

C’est le terrible constat qu’ont fait des chercheurs de l’Université du Michigan qui ont publié leurs résultats en ligne dans le Journal of American Medical Association.

Entre 2006 et 2009, il a été démontré que le nombre de nouveau-nés ayant le syndrome de sevrage néonatal a triplé comparativement à il y a 10 ans, et que les femmes enceintes consommant des opiacés a quintuplé.

C’est donc environ 16 % des adolescentes enceintes et environ 7,5 % des femmes enceintes âgées de 18 à 25 ans qui consomment des drogues illicites.

Pour la majorité des nouveau-nés qui avaient un manque, celui-ci était dû à l’utilisation d’opiacés par la mère durant la grossesse. Bien entendu, d’autres drogues et médicaments pouvaient être concernés par la recherche.

Les bébés avec un syndrome de sevrage néonatal sont plus à risques d’avoir un faible poids à la naissance et de rencontrer des complications respiratoires et des difficultés à se nourrir.

En plus de passer en moyenne 16 jours à l’hôpital, ces petits coûtent cher au système de santé. Aux États-Unis, guérir un nourrisson de sa dépendance à une drogue peut engendrer des frais d’hospitalisation évalués entre 39 400 $ et 53 400 $.

Mentionnons qu’entre 1999 et 2008, les causes de décès en lien avec la consommation d’opiacés et les ventes de ces analgésiques ont quadruplé chez nos voisins du sud.

Pour les chercheurs, il s’agit d’une urgence de santé publique et d’un problème de société qui devraient attirer davantage l’attention de tous les paliers gouvernementaux et des professionnels de la santé.

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Nouvelle avenue pour les bébés de mères toxicomanes

Un nouveau médicament, la buprénorphine, permettrait aux bébés nés de mères toxicomanes de rester moins longtemps à l’hôpital et de vivre un sevrage plus supportable, et ce, à un moindre coût.

Les résultats d’une étude publiée dans le New England Journal of Medicine indiquent en effet que ce médicament est tout aussi efficace chez la mère et chez son bébé que la méthadone.

Dans le cadre de cette étude, les bébés qui ont reçu de la buprénorphine ont eu besoin de moins de morphine que ceux soignés avec la méthadone pour traiter leur syndrome d’abstinence néonatale.

De plus, moins de jours ont été nécessaires au traitement de ce syndrome (4,1 au lieu de 9,9). Les poupons ont donc été hospitalisés moins longtemps, soit 10 jours au lieu de 17,5.

Beaucoup d’espoir réside donc en ce médicament qui pourrait réduire en plus les coûts liés au sevrage de la mère et de l’enfant. Finalement, les bébés en cause connaîtraient un soulagement plus rapide de leurs souffrances.