La région de l’Abitibi-Témiscamingue sert une leçon d’efficacité à ses homologues et au système de santé québécois en mettant de l’avant un plan d’action visant à améliorer l’efficacité de ses laboratoires d’analyse, rapporte Radio-Canada.
Ce plan d’action porte le nom de projet Optilab, qui indique bien les buts de celui-ci. On cherche ainsi du côté des spécialistes de l’Abitibi-Témiscamingue à maximiser la performance des laboratoires médicaux, mais aussi à réduire les frais d’exploitation.
« On espère réduire le nombre d’analyses à faire, on espère réduire le nombre d’appareils disparates par une certaine révision et mise à niveau du parc d’équipement et une meilleure efficience au niveau de la gestion des laboratoires. Vous avez cinq CSSS, si chacun fait ses protocoles, donc, vous avez cinq personnes qui écrivent des protocoles. Alors, il y a une certaine économie d’échelle à aller chercher là », résume bien la directrice générale du CSSS Les Eskers de l’Abitime, Mme Hélène Desjardins.
Quelques inquiétudes se sont fait entendre, notamment du côté du Dr Gaetan Barrette, mais Mme Desjardins et son collègue Yves Jalbert, médecin et directeur de la biovigilance et de la biologie médicale au ministère de la Santé et des Services sociaux, se font toutefois rassurants.
Les directeurs de chaque CSSS de l’Abitibi-Témiscamingue travaillent conjointement à l’élaboration du projet Optilab depuis 2012.