On nous apprend (encore une fois) que la prise de pilule contraceptive peut avoir des effets néfastes sur le corps des femmes.
Cette fois-ci, on parle de dépression. En effet, une étude réalisée par des chercheurs de l’Université de la Colombie-Britannique (UBC) auprès de 1200 femmes a découvert que celles qui ont pris des contraceptifs oraux à l’adolescence couraient jusqu’à trois fois plus de risques de souffrir de dépression clinique à l’âge adulte que celles qui n’en avaient jamais pris.
Cette étude souligne aussi que « prendre des contraceptifs oraux à l’adolescence pourrait augmenter les risques de dépression à l’âge adulte, même si la prise de la pilule a cessé il y a de nombreuses années » selon ce qu’on peut lire sur ICI Radio-Canada.
« Il est très important que les femmes aient un accès sûr et efficace à la planification des naissances, qui est un droit universel, dit-elle. Le seul problème, c’est qu’on ne connaît toujours pas les effets secondaires potentiels. » a expliqué la chercheuse Christine Anderl, la principale auteure de l’étude en question.
Même si rien ne prouve jusqu’à présent que la prise d’un contraceptif à l’adolescence cause la dépression (sa prise est associée à des risques plus élevés d’en souffrir, mais on ne sait pas si elle la cause directement), des études supplémentaires devront se pencher sur la question.
Si un lien de causalité était découvert, la chercheuse espère que cela permettrait aux médecins de revoir la manière dont ils discutent de planification des naissances avec leurs jeunes patientes.
Même si cette nouvelle est un peu décourageante, on est quand même contentes que de plus en plus d’études s’intéressent aux effets secondaires indésirables des contraceptifs hormonaux sur la santé des femmes. C’est en sachant qu’il y a un problème (ou plusieurs) avec les contraceptifs actuels que l’industrie pharmaceutique sera forcée d’en imaginer des plus sécuritaires pour tous et toutes!