Des scientifiques ont découvert que le cortex orbitofrontal des personnes aux prises avec le trouble obsessionnel compulsif (TOC) ne s’active pas complètement lorsqu’il est stimulé, comparativement aux autres sujets.
Selon l’auteur principal de cette étude, le neurologue Samuel Chamberlain de l’Université de Cambridge, cette découverte pourrait aboutir à un diagnostic plus rapide de ce trouble anxieux et ainsi permettre un meilleur traitement.
Environ 2 à 3 % des personnes souffrent de TOC à l’échelle mondiale. Cette maladie se caractérise par des pensées, impulsions ou représentations récurrentes (obsessions) et des actes mentaux ou des actions répétitives (compulsions) que le sujet se sent poussé à accomplir afin de neutraliser son sentiment de détresse ou d’empêcher un événement redouté.