Les enfants d’âge préscolaire ne devraient pas écouter la télévision en soirée, selon une récente étude parue dans Pediatrics. Ayant porté sur 612 enfants âgés de 3, 4 et 5 ans, elle serait la première à démontrer des effets néfastes, quel que soit le contenu regardé.
Si un contenu violent écouté durant le jour à la télévision ou sur l’ordinateur a été prouvé comme étant dommageable pour le sommeil, il semble qu’il a des conséquences, peu importe sa nature, lorsqu’il est regardé le soir.
On a demandé aux parents des jeunes participants de tenir un journal durant une semaine afin de remarquer les habitudes de sommeil de ces derniers. Dix-huit pour cent des parents ont relevé au moins un problème se produisant cinq fois par semaine.
Ils devaient relever, par exemple, les difficultés de l’enfant à s’endormir, ses cauchemars et ses interruptions de sommeil. Une corrélation a été faite avec le temps moyen passé devant la télévision ou l’ordinateur, qui était de 73 minutes par jour.
On n’a relevé que 19 minutes quotidiennes d’exposition à la violence chez ces enfants. Celle-ci n’était donc pas nécessaire pour que les enfants aient de la difficulté à s’endormir ou à se réveiller le lendemain, lorsqu’ils écoutaient la télé le soir.
L’année dernière, ce même groupe de chercheurs avait démontré que les haltères et les bandes élastiques étaient tout aussi efficaces pour réduire la douleur et les raideurs dans les épaules.
On apprend sur Medical News Today que des chercheurs de l’Université de l’Alberta ont mis au point un jeu d’ordinateur basé sur la musique qui offrirait de nouveaux espoirs aux enfants autistes. Des effets auraient été notés quant à l’apprentissage et à la relaxation.
Pouvant être utilisé tant à la maison qu’à l’école, ce nouveau jeu est rempli de promesses, car il encourage l’apprentissage et le sentiment de progression chez l’enfant atteint du syndrome de l’autisme.
Il semble que l’usage grandissant des ordinateurs fait en sorte que les enfants sont de moins bons lecteurs. C’est la conclusion d’une recherche de l’Université de Göteborg, en Suède.
Finalement, le nombre de livres empruntés à la bibliothèque et la popularité de la lecture comme loisir ont tous deux chuté en fonction de l’augmentation du nombre d’ordinateurs utilisés dans les foyers.
L’Université du Michigan a mené un programme pilote durant quatre auprès d’élèves de la sixième année provenant de cinq écoles du même État. Les résultats en sont si probants que l’on songe maintenant à étendre l’expérimentation à 14 écoles.
Il semble donc qu’un programme d’encadrement est tout désigné pour guider les enfants afin de préférer un mode de vie sain et une bonne alimentation.
Selon une étude de la Queen’s University publiée dans le Journal of Preventive Medicine, les jeunes qui passent beaucoup de temps sur Internet auraient plus tendance à consommer des drogues et à avoir des relations sexuelles non protégées.
Depuis quelques années, les adolescents passent de plus en plus de temps à l’ordinateur, soit plus de 4,5 heures par jour en moyenne. Ils se retrouvent donc très exposés à différents comportements transmis par la publicité, laquelle est devenue très présente sur Internet.
On peut lire sur The Independant que pas moins de 80 % des enfants de moins de 5 ans naviguent sur Internet sur une base régulière. Ce sont les résultats obtenus par des organisations à but non lucratif ayant porté sur des enfants américains.
D’ailleurs, la télévision n’a pas perdu la cote, malgré l’arrivée de l’Internet, car elle demeure le média préféré de tous. Il n’est donc pas étonnant, mais non moins inquiétant, que 90 % des enfants de plus de 5 ans passent au moins 3 heures par jour devant le téléviseur.
Des chercheurs de l’Université du Minnesota viennent de recevoir deux bourses totalisant plus de 3 millions de dollars pour mettre au point des dispositifs robotisés et des algorithmes informatiques qui viendraient en aide aux enfants atteints de maladie mentale.
L’équipe de recherche est dirigée par le professeur Nikolaos Papanikolopoulos du Collège universitaire des Sciences et de l’Ingénierie.
C’est que ces équipements permettraient d’avoir un pronostic hâtif du possible développement de certains problèmes de santé, tels l’autisme, les troubles obsessionnels compulsifs et le trouble déficitaire de l’attention. On parle d’animaux robots et de boîtes-jouets robots.
Les nouveaux outils seraient équipés de capteurs spéciaux et d’un logiciel qui permettraient l’analyse des probabilités d’anomalies en fonction d’expressions du visage et de positions du corps.
On souhaite donc développer des instruments robotiques qui pourront observer et analyser automatiquement les mouvements et les comportements des enfants. Jusqu’ici, on a utilisé la Xbox Kinect pour déceler ces anomalies, mais la nouvelle technologie sera plus avancée.
Ses coûts à long terme seront moindres, car à l’heure actuelle, un long processus psychiatrique est nécessaire pour cerner les problèmes de santé mentale dont souffrent de nombreux enfants.