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La pénurie d’infirmiers (ères) se poursuit au Québec

Alors que le nombre d’infirmiers et d’infirmières au Québec est toujours en progression, et que l’on croyait avoir enrayé le problème de manque, surtout parce qu’on en parle moins, Radio-Canada rapporte que la province est toujours aux prises avec un problème de pénurie.

Cette conclusion provient d’un rapport proposé par l’Ordre des infirmiers et infirmières du Québec (OIIQ) plus tôt cette semaine (5 mars), qui parle d’un manque à gagner de près de 2 %.

Si le nombre d’infirmiers et d’infirmières avait augmenté de plus de 8 % au cours des dix dernières années, il semble que seulement 50 % de ces travailleurs au public occupent un poste à temps plein.

De plus, un nombre grandissant d’infirmiers et d’infirmières travaillent maintenant dans le secteur privé ou auprès d’industries, ce qui ajoute au problème.

De nombreuses régions affirment être en pénurie, alors que d’autres refusent simplement d’augmenter le nombre d’infirmiers dans leurs établissements, pour une raison ou une autre.

Heureusement, le rapport confirme que les programmes en soin de santé sont pleins, refusant même des candidats et candidats, ce qui pourrait signifier une hausse des ressources de 3500 infirmiers et infirmières par année. Le nombre de retraites dans le domaine est évalué à 2300 par année.

Le problème n’est donc toujours pas résolu, mais il est permis de croire qu’il pourrait l’être au cours des prochaines années. 

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Les livres de maternité sont contradictoires et stressants pour la femme

C’est ce que fait remarquer la Dre Angela Davis, du département d’histoire à l’Université de Warwick, qui a réalisé 160 entrevues avec des femmes de tous les âges et de tous les horizons pour son nouveau livre, Modern Motherhood: Women and Family in England, 1945-2000.

Pour conclure que depuis 50 ans, les mères demeurent souvent perplexes et désabusées devant un livre de maternité, elle a demandé aux femmes de discuter de leurs expériences maternelles et de comparer des conseils qui ont été donnés par des experts, au cours des dernières décennies.

Les auteurs de livres de maternité populaires qui ont été observés étaient Frederick Truby King, John Bowlby, Donald Winnicott, Benjamin Spock, Penelope Leach et Gina Ford.

Ce qui a sauté aux yeux des femmes de l’étude et de la Dre Davis est que même si le message a changé au fil des ans, les conseils sonnent tous comme des ordres, et la morale du manuel donne toujours l’impression aux femmes d’échouer, d’être menacées, et qu’il y a des conséquences extrêmes si elles ne respectent pas les « consignes » préconisées.

C’est en sélectionnant notamment des femmes d’une même famille, mais de différentes générations, que la Dre Davis s’est aperçue que ces dernières ne savaient pas encore quelle était la meilleure approche d’éducation pour leurs enfants.

De plus, un cycle troublant a été noté dans ces manuels de puériculture. La spécialiste a noté que l’approche stricte édictée par Frederick Truby King (1940), selon laquelle le bébé a besoin d’une routine constante, a été délaissée au fil des ans pour revenir dernièrement.

Pour la Dre Davis, personne n’a la science infuse, et cela ne fait que tourmenter les futures mères.

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872 nouvelles infirmières

À la suite de son examen professionnel, qui s’est tenu les 15 et 16 mars dernier, l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ) a accueilli 872 nouvelles infirmières, dont 671 passaient cet examen pour la première fois alors que 464 autres en étaient à leur deuxième ou troisième essai.

Devant le taux de réussite légèrement en baisse en 2007, l’OIIQ avait déployé un plan d’action en demandant aux directions des établissements d’enseignement concernés de mettre en place des mesures afin d’améliorer le taux de réussite de leurs candidates.

Bien que satisfait des résultats obtenus en 2008, l’OIIQ compte entreprendre d’autres actions visant à augmenter le taux de réussite des futures infirmières.

En moyenne, 97 % des diplômées du Québec réussissent l’examen professionnel avant la fin de la période d’admissibilité, soit après un, deux ou trois essais.

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Inquiétude chez l’OIIQ

Un récent sondage CROP réalisé auprès de 500 infirmières qui travaillent en agences révèle que celles-ci choisissent cette option pour la flexibilité et un horaire de travail plus souple que celui du réseau public de santé.

« Ce qui se dégage de ce sondage est l’appréciation de la flexibilité que procure le fait de travailler pour une agence, notamment à l’égard des horaires. Ce recours semble offrir à l’infirmière le choix de ses conditions de travail et, en conséquence, la possibilité de concilier son projet de vie professionnel et son projet de vie personnel », a affirmé la présidente de l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ), Gyslaine Desrosiers.

Devant la pénurie de main-d’œuvre, l’OIIQ ne cache pas son inquiétude face à ce phénomène. Mme Desrosiers ajoute : « L’effet pervers de ce phénomène en croissance nous inquiète, puisqu’il se traduit dans le réseau public par une instabilité dans les équipes de soins. »

L’organisme recommande au ministère de la Santé et des Services sociaux d’implanter des mesures afin d’attirer et retenir les infirmières qui oeuvrent dans le secteur public.

« Des mesures devront être prises pour éviter l’exode des infirmières vers les agences et un désengagement de ces dernières à l’endroit du réseau public. Ces mesures pourraient être, par exemple, la mise en place d’un cadre horaire plus flexible, des libérations pour fins d’études et des stratégies favorisant les prises de retraite progressives », a conclu Mme Desrosiers.