En fait, d’après le biologiste, l’augmentation du nombre de cas d’infertilité serait reliée à l’évolution des organes reproducteurs des hommes et des femmes. Ces organes seraient beaucoup moins compatibles qu’avant.
L’étude sur laquelle se base Hasson a été publiée dans la revue Biological Reviews et montre que les spermatozoïdes sont plus agressifs qu’avant et cherchent à pénétrer dans l’ovocyte coûte que coûte.
Toutefois, habituellement, une fois l’oeuf fécondé, le corps empêche les autres spermatozoïdes d’y accéder. La recherche a démontré qu’ils sont devenus trop forts et trop rapides pour le corps de la femme. Il arrive donc souvent que deux spermatozoïdes arrivent à l’oeuf, mettant fin à la fécondation. Ce phénomène s’appelle la polyspermie.
De nos jours, 10 % des couples rencontrent des problèmes de fertilité.
Rappelons qu’il existe plusieurs causes à l’infertilité féminine. Par exemple, les dommages aux trompes de Fallope, le trouble de l’utérus appelé endométriose, les irrégularités du cycle de l’ovulation et la taille ou la forme anormale de l’utérus peuvent nuire à la fertilité.