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Le Louvre, Orsay et Versailles pourraient être ouverts à vie

Le Louvre, Orsay et Versailles s’offrent en ce moment quelques jours de repos chaque semaine. Le ministère de la Culture réfléchit à une ouverture quotidienne du Louvre, du musée d’Orsay et du château de Versailles pour permettre d’augmenter les recettes de ces sites, fragilisés par la baisse des subventions, et d’accueillir le flot croissant de visiteurs, assure Le Figaro.

« S’inspirant de ce qui se fait à New York, Londres ou Madrid, le ministère de la Culture envisage l’ouverture quotidienne des grandes institutions telles que le Louvre, Orsay ou le château de Versailles. L’expérience s’est révélée payante à Madrid et à New York », annonce le quotidien.

« L’idée en est encore au stade de la réflexion, ces trois gros sites se penchant sur les possibilités de la mettre en oeuvre. Aucun des trois ne veut d’ailleurs commenter officiellement la piste de travail lancée par le gouvernement, estimant qu’il est encore trop tôt pour en parler », poursuit le journal.

La foule de touristes est de plus en plus compacte – 9,2 millions de visiteurs au Louvre en 2013, 3,5 millions à Orsay et 7 millions à Versailles -, et les subventions ne cessent de mincir, explique Le Figaro.

Selon l’Office du tourisme et des congrès de Paris, 53 musées et monuments de la capitale ont attiré 73,1 millions de personnes en 2013, un record. Pour l’Office, « ils sont le fer de lance du tourisme », précise Le Figaro.

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Le Louvre, Orsay et Versailles pourraient bientôt ouvrir sept jours sur sept

Le ministère de la Culture réfléchit à une ouverture quotidienne du Louvre, du musée d’Orsay et du château de Versailles pour permettre d’augmenter les recettes de ces sites, fragilisés par la baisse des subventions, et d’accueillir le flot croissant de visiteurs, assure Le Figaro.

« S’inspirant de ce qui se fait à New York, Londres ou Madrid, le ministère de la Culture envisage l’ouverture quotidienne des grandes institutions telles que le Louvre, Orsay ou le château de Versailles. L’expérience s’est révélée payante à Madrid et à New York », annonce le quotidien.

« L’idée en est encore au stade de la réflexion, ces trois gros sites se penchant sur les possibilités de la mettre en oeuvre. Aucun des trois ne veut d’ailleurs commenter officiellement la piste de travail lancée par le gouvernement, estimant qu’il est encore trop tôt pour en parler », poursuit le journal.

La foule de touristes est de plus en plus compacte – 9,2 millions de visiteurs au Louvre en 2013, 3,5 millions à Orsay et 7 millions à Versailles -, et les subventions ne cessent de mincir, explique Le Figaro.

À Londres, tous les grands musées – British Museum, National Gallery, Tate Modern, Tate Britain – ouvrent sept jours sur sept. À Madrid, le Prado accueille les visiteurs toute la semaine depuis novembre 2011. À New York, les grands établissements ont sauté le pas l’année dernière. Le Musée d’art moderne (MoMA) a vu le nombre de ses visiteurs doubler (de 1,5 million à 3 millions) depuis sa rénovation en 2004 et a donc renoncé à son mardi de fermeture. Affichant un nombre de visiteurs à 6,28 millions, le Metropolitan de New York lui a emboîté le pas. Quant au Museum d’histoire naturelle, il ne ferme désormais plus que deux jours par an, pour Thanksgiving et Noël, détaille le journal.

Selon l’Office du tourisme et des congrès de Paris, 53 musées et monuments de la capitale ont attiré 73,1 millions de personnes en 2013, un record. Pour l’Office, « ils sont le fer de lance du tourisme », précise Le Figaro.

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Les archives du rêve à l’Orangerie : les dessins méconnus du musée d’Orsay

Sélectionnés patiemment par l’historien d’art Werner Spies, ancien directeur du Musée national d’art moderne, ces dessins signés des plus grands, de Fantin-Latour à Degas, en passant par Baudelaire, Courbet, Millet, Cézanne, Redon et Degas, sont le plus souvent exposés pour la première fois.

« En découvrant ces 80 000 dessins conservés au département des Arts graphiques du Musée du Louvre, j’avais devant moi comme le néant, un infini sans rivages. J’ai dû trouver un chemin dans ces archives du rêve », a confié le critique d’art et essayiste allemand, spécialiste du surréalisme.

« Avec Leïla Jarbouai, conservatrice des dessins d’Orsay et commissaire avec moi de cette exposition, nous avons choisi le plus spectaculaire de cette extraordinaire et foisonnante collection. Pendant des mois, nous avons travaillé jour et nuit dans les réserves du Louvre. La découverte parmi ces oeuvres de toute splendeur a été une grande joie permanente », raconte Werner Spies.

Les deux commissaires ont arrêté leur choix subjectif assumé « sur le XIXe mystérieux, celui qui a conduit vers le surréalisme ». « Le dessin témoigne d’une richesse d’expression que l’on n’a pas autant avec les tableaux régis par des contraintes très diverses, notamment les désirs des galeristes, l’état du marché… L’exercice du dessin est plus risqué, donc plus riche, dans les coulisses de la création », relève Spies.

Parmi ces 155 dessins, des autoportraits de Baudelaire, Millet et Courbet, le portrait d’Achille Emperaire de Cézanne, la femme assise endormie de Courbet au fusain sur papier, le dernier labeur du jour de Giovanni Segantini, des esquisses de Daumier, des nus féminins d’Édouard Degas, une aquarelle à l’encre grise de Manet, des baigneuses immortalisées au crayon noir par Renoir… Chaque fois, des oeuvres regroupés par affinités, selon le goût de Werner Spies, dans une sobre et agréable mise en scène thématique.

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Van Gogh/Artaud à Orsay : le peintre et son double

Intitulée Van Gogh, le suicidé de la société, l’exposition présente 45 tableaux et sept dessins du peintre d’origine hollandaise. « Un exploit », déclare à l’AFP Guy Cogeval, le président d’Orsay, qui a obtenu de nombreux prêts.

Pendant longtemps, la légende autour de Van Gogh (1853-1890) a pris le pas sur l’art, réduisant ses toiles à l’expression d’une folie en germe ou en crise.

Après la Seconde Guerre mondiale, le galeriste parisien Pierre Loeb suggère à Artaud (1896-1948) d’écrire « sur un autre fou », Van Gogh, raconte Isabelle Cahn, commissaire de l’exposition. Pour le faire réagir, il lui envoie un extrait du livre Du démon de Van Gogh écrit par un psychiatre François-Joachim Beer, qui décortique les troubles mentaux du peintre.

L’écrivain, qui a subi 58 séances d’électrochocs entre 1943 et 1945 à l’hôpital de Rodez et dont un psychiatre aurait voulu « redresser la poésie », voit rouge. Il écrit d’un jet sur un cahier d’écolier le début de son livre Van Gogh, le suicidé de la société.

« Non, Van Gogh n’était pas fou, mais ses peintures étaient des feux grégeois, des bombes atomiques, dont l’angle de vision, à côté de toutes les autres peintures qui sévissaient à cette époque, eût été capable de déranger gravement le conformisme larvaire de la bourgeoisie » et des politiques d’alors, fustige le poète. Pour écrire son petit livre, il a visité l’exposition Van Gogh qui se tient à l’Orangerie début 1947 et s’est fait lire à voix haute les lettres du peintre à son frère Théo.

Pour Artaud, Van Gogh était d’« une terrible sensibilité ». Plusieurs autoportraits du peintre permettent au visiteur de se confronter à « sa figure ensorcelante de boucher ». « C’est le regard d’une personne qui se scrute sans complaisance, avec une lucidité extrême », relève Mme Cahn, conservatrice en chef à Orsay.

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Cet automne, le musée d’Orsay déshabille les hommes

L’homme nu « dans tout l’éclat de sa beauté » : le musée d’Orsay ose à la rentrée une exposition « ludique et savante », exclusivement dédiée au mâle non vêtu qui met en avant la charge homoérotique de certaines oeuvres.

Masculin/Masculin, qui présentera 200 oeuvres de 1800 à nos jours, ouvrira ses portes le 24 septembre, mais d’ores et déjà, l’exposition éveille la curiosité. « Il commence à y avoir un petit bruit autour d’elle. Je reçois pas mal d’appels pour savoir ce que c’est exactement », se félicite Guy Cogeval, président du musée d’Orsay, dans un entretien à l’AFP.

Alors que le nu féminin s’expose régulièrement et naturellement, l’homme nu « n’a pas eu la même faveur », relève l’établissement public, qui assure qu’il n’y a pas eu de grande exposition sur ce thème dans un musée avant celle du Leopold Museum de Vienne à l’automne 2012.

« Cela faisait longtemps que j’avais envie de traiter ce thème. Il y a une quinzaine d’années, alors que j’étais directeur du musée des Beaux-arts de Montréal, j’avais envisagé de la faire, mais on m’avait expliqué que ce serait malvenu », raconte M. Cogeval, qui préside Orsay depuis 2008.

Guy Cogeval s’est inspiré de l’exposition Hommes nus du Leopold Museum, mais il souligne qu’elle a été largement repensée. « Sur les 200 oeuvres environ que nous présentons, seulement vingt sont communes à l’exposition de Vienne. »

Orsay n’a pas gardé l’affiche de l’exposition du Leopold Museum, qui avait fait scandale en Autriche. Elle reproduisait une oeuvre des artistes Pierre & Gilles intitulée Vive la France (2006) et montrant trois joueurs de foot aux attributs masculins bien visibles. Face aux protestations, le Leopold Museum avait dû cacher le sexe des modèles avec un rectangle rouge.

Le visiteur français pourra retrouver cette oeuvre dans l’exposition d’Orsay, mais pas dans les couloirs du métro parisien. Comme affiche, Orsay a choisi un autre Pierre & Gilles, un Mercure, de dos, à côté d’un Berger Pâris (1787), montré de face. Cette oeuvre de Jean-Baptiste Desmarais, prêtée par le Musée des Beaux-Arts d’Ottawa, est « une icône apollinienne de la culture gaie canadienne », selon M. Cogeval.

Masculin/Masculin, qui se tiendra jusqu’au 2 janvier, présentera des peintures et des sculptures, mais aussi « beaucoup de photographies, car l’un des thèmes traités est l’homoérotisme, qui parcourt toute l’exposition », déclare M. Cogeval. « Les premiers grands artistes qui ont été ouvertement homosexuels sont généralement des photographes », assure-t-il, en citant notamment le baron allemand von Gloeden et l’Américain Fred Holland Day.

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Chanel N° 5 au Musée d’Orsay de Paris

Le parfum le plus vendu au monde depuis sa création, en 1921, orne maintenant le devant du Musée d’Orsay à Paris.

Composé de 1 200 sequins assemblés à la main, la reproduction géante du plus célèbre des parfums sera visible dans la capitale française jusqu’au 28 janvier prochain.

L’année de sa création, Coco Chanel rencontrait Ernest Beaux sur la Côte d’Azur et lui commandait un parfum qui devait sentir la femme, pas les fleurs.

Le parfumeur avait alors présenté à Coco Chanel deux séries de 5 parfums de sa création : une série numérotée de 1 à 5 et l’autre, de 20 à 24. La créatrice avait choisi le 5e échantillon et décidé de le nommer comme tel, celui-ci ayant aussi été lancé le 5e jour du 5e mois.

« Laissons-lui le numéro qu’il porte et ce numéro 5 lui portera chance », avait dit Chanel à Beaux pour expliquer son choix de nom.

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Les Grands Maîtres du Musée d’Orsay en balade

Canberra, Tokyo et San Francisco, trois villes qui ont l’océan Pacifique en commun, peuvent maintenant ajouter les Grands Maîtres de la peinture et certaines de leurs oeuvres appartenant au Musée d’Orsay à Paris comme autre point commun. Chacune des villes, tour à tour, recevra la visite d’une exposition ambulante de certaines des toiles de Van Gogh, Seurat, Monet, Degas, Sisley, Pissaro et Cézanne pour n’en nommer que quelques-uns.

Cette rare visite de plusieurs des oeuvres qui font justement la réputation du Musée d’Orsay est possible à cause des rénovations que le musée parisien a entreprises et qui devraient durer environ 2 ans. N’eût été de ces travaux, jamais une telle collection n’aurait pu sortir de Paris.

Pour Canberra en Australie, l’exposition se tient à l’Australian National Gallery jusqu’au 5 avril et la galerie s’attend à établir des records d’achalandage. Le président du Musée d’Orsay, Guy Cogeval, qui a vu les tableaux accrochés en Australie est vraiment surpris de l’effet des couleurs sous un nouvel éclairage dernier cri, avouant avoir eu une révélation pour certains des tableaux qu’il avait vus des centaines de fois à Orsay.

L’exposition Masterpieces from Paris compte 112 oeuvres et se dirigera ensuite vers Tokyo.

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Une grève générale ferme les musées de Paris

Les plus grands musées de Paris ont dû fermer leurs portes aujourd’hui lorsque la plupart de leurs employés ont décidé de déclencher une grève afin de protester contre une mesure gouvernementale visant à ne pas embaucher de nouveau personnel pour remplacer ceux qui partent à la retraite.

Seule une partie du Louvre est restée ouverte aujourd’hui, ce musée ayant ouvert avant que naisse le mouvement de grève qui s’est rapidement propagé à tous les musées de la capitale française. Ailleurs, les portes du musée d’Orsay, du Centre Pompidou, du Palais de Versailles, du musée Rodin et même de l’Arc de triomphe ont toutes été fermées lorsque les employés de chacun de ces lieux ont suivi le mouvement.

Pour plusieurs touristes qui décident de concentrer leur visite de Paris en un minimum de jours en raison des coûts élevés, cette action des travailleurs arrive à un bien mauvais moment. Les musées français, extrêmement riches en art et en collections diverses, sont régulièrement un arrêt obligé et souhaité par bon nombre de visiteurs.

Le mouvement de grève a débuté au Centre Pompidou lorsque l’un des deux travailleurs s’en allant à la retraite n’a pas été remplacé. À ce musée, 40 % des employés ont plus de 50 ans.

La plupart des musées en France sont largement financés par l’État, un pourcentage somme toute assez bas de leurs revenus provenant du prix d’entrée que les autorités ont toujours désiré garder le plus bas possible afin de rendre l’accessibilité à la culture la plus universelle possible.

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L’Art Nouveau prend d’assaut le Musée d’Orsay

L’Art Nouveau, qui avait entrepris le XXe siècle sur toutes les lèvres avant de tomber dans l’oubli, verra son influence soulignée dans une nouvelle exposition du Musée d’Orsay à Paris.

L’exposition Art Nouveau Revival, qui prend l’affiche cette semaine, démontrera les différences que cet art révolutionnaire a connues à travers certaines époques, du dernier centenaire jusqu’à sa renaissance lors de l’émergence du mouvement psychédélique des années 1960.

La musique rock d’alors s’est abondamment servie de l’image de l’Art Nouveau dans son graphisme éclectique et le tout sera mis en avant-plan au Musée d’Orsay, tout comme l’influence que cet art a insufflée aux créateurs de meubles des années 1950 et 1960 avec l’apparition des courbes généreuses et futuristes.

L’exposition a débuté le 20 octobre dernier et se terminera le 4 février 2010.