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La dépression affecte la santé des os

Les personnes ayant une dépression majeure ont plus de risques de souffrir d’une faiblesse de la densité minérale de leurs os.

Au cours des 14 dernières années, plusieurs recherches mentionnaient qu’il y avait peut-être un lien entre la dépression et la perte de densité osseuse menant souvent à l’ostéoporose.

Les docteurs Raz Yirmiya et Itai Bab, de l’Université de Jérusalem, font la lumière à ce sujet dans le présent numéro du Biological Psychiatry.

Après des examens approfondis et la mise en commun de 23 études réunissant 2 327 personnes déprimées et 21 141 personnes en santé, on a remarqué qu’effectivement, les dépressifs avaient des os moins denses et avaient tendance à perdre de plus en plus leur densité osseuse.

Les femmes dépressives et ménopausées sont beaucoup plus à risque que les hommes de souffrir d’ostéoporose. On recommande donc de faire un suivi régulier sur la santé des os des patients.

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Une ossature plus fragile chez les prématurés

Une recherche, dont les résultats complets sont publiés dans la version en ligne de PLoS Medicine, nous apprend que les bébés prématurés et ceux dont le poids était inférieur à la moyenne à la naissance ont une densité osseuse moindre à l’âge adulte.

Le Dr Petteri Hovi et ses collègues de l’Institut national de santé publique d’Helsinki, en Finlande, ont travaillé avec 144 adultes âgés de 18 à 27 ans pour en arriver à cette conclusion.

En raison de leur densité osseuse moins élevée, ces sujets deviennent plus susceptibles de souffrir d’ostéoporose à l’âge adulte, condition qui les rend plus vulnérables aux fractures.

Les chercheurs recommandent donc de respecter les recommandations quotidiennes en matière de vitamine D, d’éviter l’alcool et la cigarette et de faire plus d’exercice physique.

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Les fractures liées aux hormones

Selon le Dr Eric Orwoll, de l’Université de l’Oregon, un faible taux d’estradiol ou un niveau élevé de globuline chez les hommes les rend plus susceptibles de souffrir d’ostéoporose et ainsi subir des fractures.  

De plus, on a observé que les sujets étaient trois fois plus à risque de fractures lorsqu’il y avait un faible taux de testostérone et d’estradiol associé à un haut niveau de globuline.

Le chercheur est arrivé à ces conclusions après avoir travaillé avec 1 436 hommes âgés de plus de 65 ans chez qui l’on a mesuré pendant plus de 5 ans les taux d’hormones sexuelles.

Avec cette découverte, le Dr Orwoll croit que l’association entre les hormones sexuelles et l’ostéoporose n’est plus uniquement une affaire féminine.

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Les antiacides augmentent les risques de fracture

Une étude récente démontre que la prise de médicaments antiacides augmenterait les risques de subir une fracture de la hanche ou de la cuisse.

Très communs, les médicaments Prilosec, Prevacid, Nexium et ceux vendus sans ordonnance, Pepcid, Tagamet et Zantac, soulagent les reflux gastro-oesophagiens.

Par contre, les médecins ont découvert que ces médicaments réduisaient la capacité du corps à absorber le calcium nécessaire à la solidité des os.

La prise de ces médicaments devrait se faire à dose minimale et suivant l’indication d’un médecin.

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Homologation de l’Actonel

L’agence de santé fédérale a approuvé la vente au pays d’un médicament à dosage mensuel contre l’ostéoporose postménopausique, l’Actonel (risédronate sodique), destiné aux femmes présentant un risque élevé de fracture ostéoporotique.

« Un grand nombre de mes patientes me demandent si un régime posologique à dosage mensuel est offert. Pour ces femmes qui mènent des vies actives et qui souhaitent simplifier leur régime posologique, Actonel représente un choix idéal, car il est pratique », a souligné le Dr Jacques Brown, chef du Département de rhumatologie du Centre hospitalier universitaire du CHUQ.

Des essais cliniques ont démontré que l’Actonel réduit l’incidence de fractures vertébrales et de la hanche après seulement six mois de traitement.

D’après Ostéoporose Canada, près de deux millions de personnes souffrent d’ostéoporose au pays, dans une proportion d’une femme sur quatre et d’un homme sur huit après 50 ans.

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Des médicaments contre le diabète et les fractures

Une recherche, publiée dans le Journal de l’Association médicale canadienne, démontre que les médicaments Avandia et Actos, qui traitent le diabète de type 2, doublent le risque de fractures chez les femmes qui les consomment.

Des essais cliniques antérieurs avaient prouvé que ces deux médicaments augmentent aussi l’incidence d’insuffisance cardiaque et les chercheurs invitent les professionnels de la santé à redoubler de vigilance lors de leur prescription.

Pour l’auteur derrière ces résultats, le Dr Sonal Singh, les médicaments causent également des changements significatifs de la teneur minérale des os de la colonne vertébrale lombaire et de la hanche.

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Du vin pour une meilleure densité osseuse

Les hommes plus âgés et les femmes postménopausées ont tout intérêt à consommer un ou deux verres d’alcool par jour s’ils tiennent à améliorer la condition de leurs os, selon des chercheurs associés à l’Université Tufts de Boston.

Pour l’auteure principale de l’étude, la Dre Katherine L. Tucker, le vin est particulièrement bénéfique chez les femmes, tandis que chez les hommes, c’est la bière qui améliore la densité osseuse.

Cette relation semble toutefois complexe, car Mme Tucker précise que les bienfaits de l’alcool n’ont pas été significatifs chez les femmes préménopausées et que plus de deux verres par jour diminuent la densité osseuse de 3 à 5 % chez les participants.

La consommation modérée de bière ou de vin avait été associée à la diminution du risque de maladies cardiovasculaires et de certains types de cancer.

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Une diète méditerranéenne pour préserver les os

Selon une étude de l’Université Harokopio à Athènes, un mode alimentaire méditerranéen, avec une grande consommation de poisson et d’huile d’olive et une faible quantité de viande rouge, contribuerait à préserver la densité osseuse chez la femme.

Nous le savons, les nutriments essentiels à notre squelette sont le calcium et le phosphore, qui composent 80 à 90 % des os. Les autres essentiels sont les protéines, les minéraux et les vitamines.

Adopter une diète méditerranéenne, comme le suggère cette étude, aurait donc un impact significatif sur la santé des os de la femme adulte.

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Les effets secondaires de l’hormonothérapie anticancéreuse

Les travaux menés par le Dr Fred Saad, titulaire de la Chaire en cancer de la prostate à l’Université de Montréal et directeur de l’unité d’urologie-oncologie à l’Hôpital Notre-Dame, l’amènent à conclure que l’hormonothérapie contre les cancers du sein et de la prostate cause de l’ostéoporose chez les patients.

« Chez la femme, la perte osseuse entraînée par les traitements contre le cancer du sein peut être de deux à quatre fois supérieure à celle causée par la ménopause. Chez les hommes, les risques de troubles osseux peuvent être près du double s’ils reçoivent un traitement contre le cancer de la prostate », explique le Dr Saad.

« Ces traitements sont très efficaces et ces cancers peuvent être guéris, mais les patients risquent par la suite de mourir de complications dues à l’ostéoporose si l’on ne s’attaque pas à ce problème », déplore le chercheur.

Ces types de médicaments réduisent la production d’oestrogène chez la femme et d’androgène chez l’homme, ce qui cause une perte osseuse suffisamment importante pour causer de l’ostéoporose.

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Les limites du tai-chi

Selon une chercheuse du centre médical universitaire Erasmus de Rotterdam, aux Pays-Bas, la pratique du tai-chi, une gymnastique chinoise ancienne, ne diminue nullement le risque de fractures chez les personnes âgées.

Pendant 12 mois, la professeure Inge H. J. Logghe a quantifié les fractures dues à une vilaine chute chez un groupe de personnes âgées dont la moyenne d’âge était de 77 ans. 115 chutes chez les adeptes du tai-chi ont été répertoriées pendant cette période, tandis que le groupe-test a connu 90 chutes ayant provoqué une fracture.

Dans cette recherche, publiée dans le Journal of the American Geriatrics Society, on apprend également qu’il n’existe pas de différence notable au niveau de l’équilibre chez les deux groupes de sujets, qu’ils pratiquent ou non le tai-chi.