Il n’y a pas si longtemps, pour sensibiliser les jeunes à l’illégalité de transmettre des photos osées via le web, on lançait une campagne publicitaire radio et télévisée.
Des adolescents propageaient des photos d’une jeune fille (mineure). Plus tard, ceux impliqués se retrouvaient dans le bureau du directeur de l’école, mais également devant un policier.
Or, avec le piratage qui vient d’avoir lieu avec des photos et vidéos explicites d’une centaine de femmes célèbres, la sensibilisation s’élève encore d’un cran. Le simple fait de prendre la photo, et il est déjà trop tard.
On accuse iCloud et Dropbox, notamment, d’avoir des failles dans leur système. Le FBI mène l’enquête, mais affirme aussi qu’il s’agissait de photos supprimées depuis longtemps.
Ainsi, votre adolescent qui prend des photos de lui-même ou d’autrui sur son cellulaire, lequel est branché à un réseau internet, laisse des traces. Qu’il les efface de son portable ne garantit pas leur suppression définitive.
Les placer dans le nuage (iCloud) ne représente pas plus un gage de sécurité. Faites valoir à vos jeunes que pour toute nouveauté technologique, il existe potentiellement une solution pour y creuser une faille et recueillir les données.