Dans le cadre d’un colloque organisé à Barcelone, une recherche québécoise portant sur l’ostéoporose dévoile que 80 % des cas de fractures rapportés chez les femmes de 50 ans et plus étaient directement liés à l’ostéoporose et que 80 % d’entre elles n’ont jamais été traitées pour cette maladie.
Cette ignorance des femmes ne les rend que plus vulnérables aux fractures, d’après les chercheurs.
Selon le Dr Jacques Brown, chef du Service de rhumatologie du CHUQ et coauteur de l’étude, ces données risquent de changer la façon de traiter l’ostéoporose chez les professionnels de la santé : « L’importance de connaître l’historique des fractures chez les patientes est primordiale pour le diagnostic et le traitement de l’ostéoporose. Les tests de densité minérale osseuse ne suffisent pas. Il faut analyser l’historique des fractures, car il représente un important facteur de risque de fracture. C’est une étape essentielle dans le processus du diagnostic et, la plupart du temps, on la néglige. »