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Rush honoré à la Chambre des communes
Geddy Lee, Alex Lifeson et Neil Peart sont trois des dix artistes canadiens qui ont été honorés jeudi.
Le Prix du gouverneur général pour les arts de la scène, reçu par Rush à Ottawa, est en fait la plus haute distinction du pays.
Outre la formation rock, la pianiste de concert Janina Fialkowska, le danseur et chorégraphe Paul-André Fortier, le metteur en scène Denis Marleau, la réalisatrice Deepa Mehta ainsi que l’humoriste Mary Walsh ont été récompensés.
De plus, le directeur théâtral Des McAnuff recevra le Prix du Centre national des arts pour une oeuvre extraordinaire au cours de l’année passée. Il a d’ailleurs déjà remporté deux prix Tony pour sa direction musicale de Big River en 1985 et de The Who’s Tommy en 1993.
Les artistes lauréats seront à un gala ce samedi au Centre national des arts.
Rappelons que Rush sera de passage au Centre Bell de Montréal le 18 octobre prochain, dans le cadre de sa tournée Clockwork Angels.
Jusqu’au 20 février, la magie opérera au Bal de Neige, à commencer par la soirée d’ouverture qui aura lieu le 3 février. Au programme : cérémonie de lancement, personnages historiques, percussionnistes, conte autour du feu, projections IMAX ($), époustouflants feux d’artifice, spectacle pyromusical et party DJ à l’extérieur avec Kytami et The PhonoGraFF.
Gratuit et facile d’accès, grâce au système de transport en commun abordable Bus-O-Neige, l’événement annuel regorge d’activités encore une fois cette année.
L’immense terrain de jeux pour les petits et grands enfants avec glissoires géantes de neige, des labyrinthes, divers spectacles et concours national de sculpture sur neige est de retour au domaine des flocons au parc Jacques-Cartier de Hull.
De jour comme de nuit, il est toujours possible d’admirer les fabuleuses sculptures sur glaces au Casino du lac Leamy, et le canal Rideau propose, quant à lui, sa traditionnelle et plus longue patinoire naturelle du monde (7,8 km). De nombreux concerts sur la scène Nordique sont également à l’horaire.
À compter du 17 décembre prochain, et jusqu’au 25 mars 2012, le Motet à quarante voix est de retour au Musée des beaux-arts du Canada à Ottawa.
Après avoir été présenté durant la dernière décennie aux quatre coins du monde, le Motet à quarante voix, récipiendaire du Prix du millénaire 2001, est de retour au pays. Cette impressionnante sculpture sonore est de l’artiste canadienne Janet Cardiff.
Inspiré par le Spem in Alium du compositeur anglais du XVIe siècle Thomas Tallis, le Motet à quarante voix propose quarante voix enregistrées séparément et diffusées par 40 haut-parleurs disposés autour de la Chapelle Rideau du Musée.
L’effet que produit sur le visiteur cette œuvre composée d’un chant grégorien d’une durée d’une dizaine de minutes est profondément ébranlant, lui donnant une popularité rarement égalée en art contemporain.
Ottawa propose la méthode Zamboni
Le Musée de la civilisation accueille dès aujourd’hui, et jusqu’au 23 septembre 2012, une vaste exposition sur l’histoire de Radio-Canada. Le 75e anniversaire de la chaîne nationale est ainsi une nouvelle fois soulignée.
Cette fois, c’est au Musée de la civilisation, à Ottawa, que l’on retrace la création de la radio, de la télévision et des services web du diffuseur. On remonte donc toute l’histoire radio-canadienne, soit jusqu’aux débuts de sa radio, en 1936, nous apprend Radio-Canada lui-même.
Intitulée Radio-Canada, une histoire à suivre, cette exposition comprend des téléviseurs, des micros, des costumes ainsi que de nombreux objets représentatifs. De plus, d’excellentes archives radiophoniques et télévisuelles complètent le parcours.
Divisée en cinq parties, l’exposition comprend entre autres une importante section sur l’information. Monsieur Bernard Derome, à la tête du Téléjournal durant une quarantaine d’années, y est bien sûr présenté avec ampleur.
La transformation des médias y est aussi abordée, ainsi que l’augmentation de la rapidité de transmission de l’information. On y souligne aussi la question du financement des chaînes publiques.
En somme, on y voit tant l’impact que le regard de Radio-Canada, de ses auteurs et de ses artisans sur notre société.
La ville d’Ottawa est remplie de fantômes, et l’on peut en apprendre plus sur leur histoire en participant aux visites à pied proposées par Haunted Walk. Offertes tout au long de l’année, mais spécialement durant la période de l’Halloween, ces marches hantées nous font découvrir la capitale canadienne d’un tout autre œil.
De nombreux tours guidés sont offerts, parcourant l’histoire criminelle et celle des spectres d’Ottawa. Du mardi au vendredi, de 10 h à 16 h, on peut se procurer des billets à la boutique-souvenir du Byward Market, au 73, Clarence Street.
Il est aussi possible d’acheter ses billets en ligne. Les départs se font à compter de 18 h, et la soirée se termine vers 22 h. Jusqu’au 31 octobre, des tours spéciaux sont proposés pour l’Halloween.
On peut donc choisir entre un tour sur des fantômes et des meurtres, une visite hantée au Musée de la nature et la marche hantée originale, version Halloween. Chaque visite a une durée approximative d’une heure et demie.
Le prix pour un adulte est de 17,75 $ avant taxes. Il est très important de prévoir sa visite, car les places sont limitées, et les tours très populaires.
Quand le groupe américain Cheap Trick a appris que la compagnie Mega-Stage était responsable du montage de la grande scène pour son concert du 1er septembre, à Vancouver, il a choisi d’annuler son spectacle, ne pouvant s’entendre avec le promoteur pour une solution de rechange.
On lit sur Canoe Travel que le Musée de l’aviation et de l’espace du Canada, à Ottawa, présentera dès cette semaine deux avions datant de la guerre 39-45. Leurs pièces avaient été découvertes il y a plus d’un an dans la Méditerranée.
Remontées par une équipe d’experts, ces pièces rares prendront place dans l’une des cours extérieures du musée.
L’un des avions demeurera entreposé, pour être ensuite évalué et remonté. Ce processus pourra prendre plusieurs années. Il sera présenté au Bomber Command Museum du Canada, en Alberta.
L’autre sera vendu à des collectionneurs. Il pourra ensuite être reconstruit de manière privée.
Ces vestiges retracent l’histoire d’excellence de l’aviation canadienne et commémore le décès de plus de 7 000 aviateurs durant la guerre. On estime le nombre total de pilotes à 10 000.