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Des domaines du Bordelais ouvrent leurs portes à Google Street View

Google annonce la mise en ligne via son outil de navigation Street View de la cité médiévale de Saint-Émilion et de plusieurs domaines du Bordelais. Les internautes peuvent aussi bien visiter les châteaux que déambuler au milieu des allées des vignobles.

Les premières visites concernent les Châteaux Lafon-Rochet, Coutet, La Conseillante, Corbin Michotte, la Brède, Malle, Pressac et Agassac. Les internautes sont également invités à découvrir la cité médiévale de Saint-Émilion, inscrite au patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO, et à entrer dans ses églises monolithe et collégiale. Le Musée d’Aquitaine à Bordeaux fait également partie de cette nouvelle offre mise en ligne.

En 2013, Google a noué des partenariats avec une dizaine de domaines du Bordelais et réussi à immortaliser les lieux grâce à la technologie embarquée dans son « trekker », un sac à dos utilisé pour la première fois en France dans le cadre de cette opération. Celui-ci est équipé d’objectifs qui prennent des photos à 360° degrés. Ils peuvent ainsi facilement créer des panoramas, y compris dans les endroits les plus reculés ou jugés inaccessibles.

L’objectif est de valoriser le patrimoine français en invitant les internautes du monde entier à découvrir la région, ses châteaux et ses vignes. Cette initiative suit une longue tradition de mise en avant du patrimoine français puisque des sites comme le Mont-Saint-­Michel, la Tour Eiffel ou encore le Château de Versailles bénéficient déjà d’une telle exposition.

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Les États-Unis ouvrent leurs premiers coffee shops

À la suite d’une loi votée en novembre, les premiers coffee shops ont ouvert leurs portes mercredi (1er janvier) dans le Colorado, où les consommateurs pourront acheter légalement, à condition d’avoir au moins 21 ans, jusqu’à 28 grammes de cannabis à chaque visite. Dans l’État de Washington, dans le nord-ouest du pays, les premiers magasins devraient ouvrir d’ici le printemps.

Au Kush Club à Denver, dans le Colorado, on vend maintenant l’herbe sous différentes formes. Sur le comptoir, des bocaux de semences portent des noms évocateurs comme Fraises Kush, Amnésie, Diesel acide, Chèvre dorée ou Crack vert. On y trouve aussi des bonbons enrobés de THC, l’agent chimique actif du cannabis.

Le propriétaire de la boutique, Darin Smith, s’attend désormais à accueillir quelque 400 consommateurs par jour, maintenant que la vente est légale, contre une centaine lorsqu’il vendait la drogue uniquement à des fins thérapeutiques.

Le principal groupe de pression pour la légalisation du cannabis, le Marijuana Policy Project (MPP), a salué dans un communiqué « la fin de la Prohibition du cannabis », en référence aux 13 années (1920-1933) pendant lesquelles l’alcool était interdit aux États-Unis.

Cette loi est une première sur le continent américain, où la politique combinait plutôt interdiction et répression pour les consommateurs, et lutte armée contre les producteurs et les trafiquants.

Mais en mai, l’Organisation des États américains (OEA) (pays du continent hors Cuba) a publié un rapport invitant à étudier une éventuelle légalisation du cannabis.

Et le 10 décembre, le Sénat uruguayen a approuvé la légalisation de la production et la vente de cannabis avec une mise en oeuvre au premier semestre 2014.

Le Mexique commence à l’envisager, et le Canada envisage de se contenter d’infliger une amende aux consommateurs de cannabis.