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Vers un médicament contre le cancer de l’ovaire héréditaire

L’Olaparib, un médicament inhibiteur, représente un nouvel espoir dans le traitement de cancers ovariens héréditaires avec des mutations du gène BRCA, de même que certains cancers du sein avec ces mêmes mutations génétiques.
 
Selon The Lancet, ce médicament expérimental possède une molécule qui contribue à la mort des cellules cancéreuses. Les chercheurs ont observé une réduction de la taille des tumeurs de 33 % et même une disparition complète dans certains cas.
 
« Olaparib est le premier agent unique, non “chimiothérapique”, à montrer des bénéfices chez les patients atteints de cancers résultant de la mutation des gènes BRCA 1 et 2. Jusqu’à présent, les traitements étaient choisis en fonction de la localisation des cancers. Ces résultats suggèrent que c’est la faiblesse génétique d’un cancer, et non l’organe d’origine, qui est la clé d’un traitement efficace », mentionne l’oncologue William Audeh.
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Un diagnostic d’endométriose sans chirurgie

Une équipe de chercheurs associés aux universités de Sydney, en Australie, et de Karak, en Jordanie, ont mis au point un nouveau test qui ne nécessite aucune chirurgie pour diagnostiquer l’endométriose, une maladie gynécologique qui peut entraîner des règles douloureuses, des douleurs lors des relations sexuelles et même l’infertilité.

Cette technique consiste à prélever des cellules dans la paroi de l’utérus, en passant par le vagin, alors que pour le moment, les médecins doivent pratiquer une chirurgie afin de prélever des cellules hors de l’utérus et susceptibles de se retrouver dans d’autres organes.

Jugé efficace à 100 % par la Société européenne de reproduction humaine et d’embryologie, ce test permettra peut-être de diminuer de 10 à 15 % le taux des femmes en âge d’avoir des enfants qui souffrent de cette maladie.

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Un test sanguin pour le cancer de l’ovaire

Des essais cliniques, menés auprès de 200 000 femmes âgées de 50 à 74 ans, ont permis de vérifier l’efficacité d’un test sanguin pour diagnostiquer plus rapidement le cancer de l’ovaire.

L’équipe de chercheurs, dont le Dr Ian Jacobs, prétend avoir diagnostiqué deux ans plus tôt que la normale ce type de cancer dans presque la moitié des cas.

Alors qu’on évalue qu’environ 100 000 femmes décèdent chaque année du cancer de l’ovaire, l’importance de diagnostiquer la maladie à un stade précoce prend toute son importance. En effet, le taux de survie n’est que de 30 % lorsque le diagnostic arrive après la prolifération des cellules cancéreuses.

Pour le moment toutefois, il semble que les coûts élevés de ce fameux test doivent être évalués en fonction des bénéfices rapportés.

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L’obésité et le cancer des ovaires

Une étude, publiée dans la revue Cancer, nous apprend que les femmes obèses qui n’ont jamais suivi d’hormonothérapie lors de la ménopause sont plus à risque de souffrir du cancer des ovaires que les femmes dont le poids est dans la normale.

Cette conclusion ne s’applique toutefois pas aux femmes obèses qui ont pris de l’estrogène lors de la ménopause.

« Voilà une autre recherche qui démontre la relation entre l’obésité et les cancers qui touchent les femmes », a souligné le Dr Jay Brooks, qui pointe également du doigt le tabagisme pour augmenter l’incidence de cancer.

95 000 Américaines âgées de 50 à 71 ans ont participé à cette étude menée par une équipe de chercheurs du U.S. National Cancer Institute. Celles dont l’indice de masse corporelle était de 30 et plus avaient 26 % plus de risque de développer un cancer des ovaires que les participantes ayant un poids santé.

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Les analgésiques sans effet

Selon une recherche, dont les résultats sont publiés dans l’American Journal of Epidemiology, la consommation régulière d’analgésiques tels que l’aspirine et l’ibuprophène ne réduit en rien l’incidence de cancer des ovaires.

Une hypothèse voulait que l’inflammation puisse être un facteur de risque de ce type de cancer et que la consommation de médicaments qui réduisent l’inflammation, comme l’aspirine ou l’ibuprophène, diminue ainsi le risque de cancer des ovaires.

La Dre Marue Anne Rossing et ses collègues ont réussi à prouver le contraire en observant plus de 2 000 femmes, dont plus de la moitié avouaient consommer ce type de médicaments régulièrement.

« Nos résultats démontrent qu’il n’y a pas de lien significatif entre le risque de cancer des ovaires et la consommation de ces analgésiques », a souligné la Dre Rossing.

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Quand le cancer résiste…

Une recherche publiée dans la revue médicale Nature fait la lumière sur la chimiothérapie à base de platine qui semble parfois inefficace chez certaines patientes atteintes d’un cancer de l’ovaire.

En effet, si les tumeurs à l’ovaire répondent initialement très bien à la chimiothérapie à base de platine, 70 à 80 % des sujets traités finissent par développer une résistance à cette médication selon des chercheurs du Centre de recherche sur le cancer Fred Hutchinson, à Seattle (Washington).

Il semble que ce soit des mutations secondaires du gène BRCA2 qui expliquent cette résistance.

Selon les chercheurs, ce phénomène pourrait sans doute s’appliquer à d’autres types de cancers et permettrait de trouver des moyens de redonner à des tumeurs leur sensibilité à la chimiothérapie.

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Un nouveau moyen pour dépister le cancer

Le cancer des ovaires est souvent découvert tardivement, ce qui diminue les chances de pouvoir bénéficier d’un traitement. Les symptômes de la maladie s’apparentent à ceux d’autres maux et il n’existe pas de tests pour la dépister.

La découverte de nouveaux marqueurs moléculaires permet toutefois de déterminer plus rapidement si le tissu prélevé de l’ovaire pour examen est cancéreux.

Selon les spécialistes, cette technique diagnostique pourra également s’appliquer au dépistage d’autres cancers. Un bon moyen pour détecter rapidement la maladie et ainsi sauver des vies.

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Nouvelle sur l’ablation des ovaires

Selon le docteur Walter Rocca, auteur principal de l’étude et neurologue à la Mayo Clinic, l’ablation des ovaires causerait une diminution de l’oestrogène, ce qui pourrait avoir un impact sur le cerveau.

Dans cette étude, les chercheurs ont constaté que chez les femmes en bas âge ayant eu recours à la chirurgie des ovaires, les risques de maladies mentales étaient de 50 % plus élevés.

À moins de prendre des oestrogènes jusqu’à 50 ans après une ablation des ovaires, les risques de démence sont augmentés. Les femmes devraient par contre évaluer les avantages et inconvénients de la prise d’oestrogène avant l’âge de 50 ans, discussion qu’elles devraient avoir avec leur médecin, selon Rocca.