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Top-15 des espoirs du CH | 5e position : Owen Beck

Jusqu’ici nous avons analysés tous ces braves jeunes gens dans ce décompte :

Introduction, promotions et mentions honorables
Positions 15 à 13 (Farrell, Mesar, Heineman) et une « wild card » (Lias Andersson)
Positions 12 à 10 (Fowler, Mailloux, Xhekaj)
Positions 9 et 8 (Engstrom et Barron)
7e position : Joshua Roy
6e position : Alex Newhook

Nous voici donc rendus au top-5!

On ne veut absolument rien enlever aux jeunes joueurs que nous avons classés jusqu’ici – plusieurs pourraient d’ailleurs surprendre – mais il nous apparaît assez clairement et simplement que les 5 espoirs qu’il nous reste à examiner sont les plus à même d’amener le Tricolore au prochain niveau.

Que l’on parle de Slafkovsky, Hutson, Reinbacher, Guhle ou Beck (pas nécessairement dans l’ordre!), les cinq apportent des qualités et des ingrédients très importants qui sont actuellement manquants ou « en développement » au sein du grand club.

Slafkovsky, c’est bien sûr un assemblage assez unique de talent, de vitesse et de force dans un format géant à l’aile.

Hutson, c’est le dynamo offensif à la défense, le contrôle de rondelle, le quart-arrière, le quatrième attaquant à chaque présence sur la patinoire.

Reinbacher, c’est le défenseur complet de 24-25 minutes pouvant relever toutes les missions et celui qui devrait justement permettre à Hutson de faire ses affaires.

Guhle, c’est le soldat de première ligne, le guerrier au coeur vaillant, le défenseur robuste conçu pour les séries et qui rendra la vie misérable aux attaquants adverses.

Et, enfin, nous commençons aujourd’hui ce top-5 avec Owen Beck, possiblement le meilleur centre défensif repêché par le CH depuis des lunes.

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Owen Beck, C
Potentiel : 34/40
Assurance : 16 /20
Valeur d’usage : 24.5/30
Valeur d’échange : 8/10
Total : 82.5/100

Pour répondre à la question à la fin de mon dernier texte, non, Owen Beck ne se démarque pas tant que ça d’Alex Newhook et de Joshua Roy dans mon analyse, du moins pas au niveau de sa note globale sur 100.

Son potentiel, ou si vous préférez, son fameux « plafond » est même un petit peu plus bas que celui des deux autres.

Mais je lui accorde de meilleures notes dans les trois autres catégories et, au bout du compte, je considère simplement que Beck, en tant que seul vrai joueur centre de ce top-15 (croyez-le ou non!), est un jeune homme appelé à jouer un rôle plus important dans les succès futurs de l’équipe que Roy et Newhook.

Surtout si on prend en compte les qualités assez uniques qu’il montre à sa position pour un joueur de 19 ans.

Ce n’est pas un hasard si Peterborough s’est rendu à la Coupe Memorial après avoir fait son acquisition. Beck s’est vu confier les missions les plus périlleuses dès son arrivée avec les Petes. Il était l’homme de confiance de son coach.

Même si on aurait aimé le voir faire plus de points (il a quand même enregistré 82 points en 83 matchs au total l’an dernier, séries incluses) et, plus superficiellement, qu’il présente un différentiel un peu plus reluisant (surtout en séries avec un frisquet -5), Beck joue de la proverbiale « bonne façon ». Il ne triche jamais et pense toujours à l’équipe en premier.

Un pro chez les juniors.

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Potentiel

En introduction on disait de Beck qu’il était le meilleur centre « défensif » repêché par le Tricolore depuis des lunes.

À quand remonte cette fameuse lune, demandez-vous?

Probablement à l’été 2001, alors qu’en 3e ronde, au 71e rang, les recruteurs de l’époque avaient arrêté leur choix sur un certain Tomas Plekanec. Ce dernier allait par la suite connaître une « petite » carrière de 608 points, +65 en 1001 matchs réguliers, sans oublier – au grand dam de ses détracteurs – ses 53 points en 94 matchs de séries, tout en couvrant les meilleurs joueurs adverses…

Je ne crois pas que Beck soit appelé à jouer un rôle aussi « offensif » que, par défaut, Pleky a dû à jouer à Montréal – on n’avait pas mieux que lui pendant de trop nombreuses années – mais dans un club maintenant plus fort au centre, on pourrait très bien imaginer Beck connaître une carrière proportionnellement comparable à celle du Tchèque.

Les qualités sont là et elles sont à peu près les mêmes.

Quand on regarde jouer Owen Beck, on voit rapidement plusieurs attributs d’un futur très bon centre dans la LNH : dominant au cercle des mises en jeu, patineur supérieur à la moyenne, excellent positionnement et constamment en mouvement et près de la rondelle.

Les plus fins observateurs auront aussi remarqué que l’Ontarien possède même un bien meilleur tir que l’homme au légendaire col roulé

Maintenant, Beck n’a pas toute la finesse et la patience offensive d’un Patrice Bergeron ou d’un Nick Suzuki. Il n’est pas une « double menace » à chacune de ses présences dans la zone payante, mais il demeure quand même dangereux et peut surprendre les gardiens et défenses adverses grâce à son tir et d’assez belles qualités de passeur.

On lui reconnaît aussi une assez grande intensité qu’il devra même apprendre à contenir par moments.

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Même s’il a mal paru sur cette séquence qui mettait fin à un match difficile et sans doute frustrant où il avait été sur la glace pour quatre buts des Knights de London en finale de la OHL, règle générale, après la transaction qui l’a fait passer aux Petes de Peterborough, Beck a été utilisé dans toutes les phases de jeu et à outrance dans les missions défensives. C’était encore plus évident lors des séries éliminatoires et à la Coupe Memorial où il semblait prendre toutes les mises en jeu importantes de son équipe.

Sa moyenne lors des mises en jeu en séries?

64,9 %!

Pour la petite histoire, il avait dû se contenter d’un « maigre » 58,6 % en saison régulière…

Bref, le 33e choix au total de l’encan 2022 n’aura jusqu’ici déçu personne depuis sa sélection.

Après avoir signé un contrat d’entrée avec le Tricolore suite à son premier camp d’entraînement, il a même eu droit à un rappel d’urgence avec le grand club l’hiver dernier alors que la direction de l’équipe l’avait préféré à Joshua Roy à cette occasion.

Considérant tout cela, difficile de ne pas voir en Beck l’archétype du joueur de centre de troisième trio idéal dans un très bon club, aussi capable de jouer plus haut dans l’alignement au besoin et, surtout, d’alléger la charge défensive de ses coéquipiers plus créatifs offensivement.

Bref, Beck est le genre de centre qu’une équipe a besoin pour grimper au classement et faire du dommage en séries.

C’est pour ça qu’il fait partie du top-5 de ce décompte. Il est à ce point important.

Et, à mes yeux, dans un rôle plutôt défensif, il a clairement l’avantage sur Oliver Kapanen

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Assurance

C’est la maturité du jeu, les qualités de leader et l’intelligence de Beck qui nous donne le plus d’assurance quant à sa réussite dans la LNH. Avant même son repêchage, Beck tentait de calquer son jeu sur des joueurs comme Patrice Bergeron et il n’a fait que s’améliorer et gagner encore plus la confiance de tous depuis.

Mais, en plus de l’aspect tactique, Beck sait aussi que l’aspect physique est important dans la LNH et après un autre été d’entraînement, il fait maintenant osciller la balance à 197 lbs. À 5’11, c’est pas mal le poids idéal, pour combiner force et vitesse.

En plus de son rappel à Montréal, Beck, alors âgé de seulement 18 ans, avait aussi été préalablement appelé en renfort pour le Canada au CMJ afin de remplacer le frère de Kirby Dach, Colton, blessé lors de la compétition.

Ajoutez à cela les propos confiants et rassurants du directeur du développement Rob Ramage à son sujet et on voit mal comment Beck – un étudiant modèle– pourrait rater son coup chez les pros.

Il est le rêve d’un entraîneur. Il est un meneur, très, très consciencieux. Tu sais que ce gars-là va jouer. – Rob Ramage

Si ce n’était pas des règles asymétriques pour les jeunes joueurs d’âge junior, c’est peut-être dans la AHL que le développement de Beck serait le mieux servi cette année. Mais à défaut de ce fameux monde idéal, une dernière année dans le junior serait une excellente option pour lui afin qu’il puisse peaufiner son jeu offensif, particulièrement apprendre à devenir un peu plus patient et créatif en possession de la rondelle.

On devrait aussi le voir dans un rôle prépondérant avec Équipe Canada junior durant le temps des Fêtes.

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Valeur d’usage

On l’aura compris, Beck fait partie intégrante des plans à moyen et long termes du Tricolore.

Sans dire qu’on lui réserve le poste de troisième centre, disons qu’à l’interne, on serait sans doute déçu qu’il ne puisse l’occuper avec brio assez rapidement, soit d’ici le jour où le CH sera à nouveau très compétitif, hypothétiquement en 2025-2026. Il deviendrait ainsi une belle option économique pour le CH dans un rôle important et ça permettrait à Hughes et Gorton de dépenser leurs sous ailleurs pour combler des besoins à d’autres positions.

Après son camp très convaincant de l’an dernier, il ne faudrait pas non plus complètement écarter la possibilité de le voir débuter la saison avec le Tricolore pour un essai de neuf matchs, surtout si on prend pour acquis que Christian Dvorak ne sera pas encore remis de sa blessure et que Evans est sujet aux petits et gros bobos.

Somme toute, c’est un rôle semblable à celui de Guy Carbonneau à l’époque, ou encore à celui qu’on aurait rêvé pour Phillip Danault, soit un peu plus bas dans l’alignement, qui l’attend le jour où Beck sera prêt.

Il libérera ainsi Suzuki et Dach des grosses mises en jeu en territoire défensif, et plus souvent qu’autrement son club devrait s’en sortir avec la rondelle.

Vous trouvez qu’on exagère au sujet de Beck?

Alors, faites la réflexion suivante.

Avant d’être les meilleurs buteurs/pointeurs dans la LNH, les Ovechkin, Stamkos, Crosby, McDavid et compagnie ont tous été les meilleurs buteurs et marqueurs dans chez les juniors.

Dans la même logique, pourquoi Beck, un excellent étudiant de la game, outrageusement dominant au cercle dans la OHL, ne pourrait-il pas devenir un des meilleurs de tous les temps dans cette phase de jeu et un des bons centres défensifs de sa génération?

Imaginez l’utilité d’un tel joueur, que certains estiment déjà supérieur à Shane Wright! À partir de ce qu’on a tous pu voir des deux joueurs, j’ai déjà entendu des idées plus folles…

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Valeur d’échange

Cela dit, même si on pense que l’Ontarien pourrait avoir un très bel avenir avec le Canadien, et qu’on estime que l’état-major ne serait pas très chaud à l’idée de le transiger, Hughes pourrait profiter de l’excellente réputation de Beck pour l’inclure dans une transaction en vue d’acquérir un joueur d’impact, préférablement un centre gaucher dominant.

À cet égard, qui sait si le nom de Beck n’a pas déjà fait surface dans les discussions entourant Pierre-Luc Dubois?

Beck a-t-il déjà été proposé dans un « package » pour PLD?
(Crédit: Capture d’écran/Twitter)

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Si c’est le cas, on comprendra Kevin Cheveldayoff, le DG des Jets, d’avoir préféré l’offre des Kings. Pour un, Vilardi, joueur clé de la transaction, représente un joueur de centre plus aguerri avec un potentiel offensif supérieur à celui de Beck.

Mais si jamais une possibilité de transaction analogue survenait dans les prochaines années, un Beck un peu plus expérimenté représenterait un bel as dans la manche de Hughes.

Si la courbe de progression de Beck s’accentuait un peu et qu’il connaissait une année du tonnerre dans la OHL et au CMJ, sa valeur – déjà bonne –  pourrait encore augmenter substantiellement.

Bien sûr, comme on l’a vu, son utilité/rareté (valeur d’usage) pour le CH est fort intéressante à nos yeux (24,5/30), digne du futur meilleur centre défensif de l’équipe et du meilleur homme pour prendre les mises en jeu cruciales.

Aucun problème à le garder à Montréal!

Mais, considérant son talent offensif qu’il ne pourra peut-être jamais exploiter pleinement à Montréal derrière Suzuki et Dach, sa valeur d’échange pourrait-elle être encore plus grande et aider davantage le CH à accéder à un niveau supérieur dans un délais raisonnable par le biais d’une transaction?

Pour cela, il faudrait vraiment que le retour en vaille la peine… et, idéalement que Oliver Kapanen puisse lui assurer une certaine relève pour les missions plus défensives.

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Conclusion

Par son utilité et sa rareté, Owen Beck pourrait jouer un rôle très important dans les plans du CH, que ce soit sur la glace du Centre Bell ou, qui sait, par ce qu’il pourrait rapporter par voie de transaction. Il est d’ailleurs le premier à qui on accorde un note de 8 sur 10 au niveau de la valeur d’échange.

Mais surtout, c’est peut-être avec Beck qu’on commence à saisir vraiment tout le sens que je tente de donner année après année à ce décompte des espoirs les plus importants où les positions ne sont pas attribuées essentiellement à partir du potentiel des joueurs que l’on croit être les « meilleurs », les plus talentueux, mais davantage sur leur utilité future, les probabilités qu’ils ont d’occuper un gros rôle dans les plans de l’équipe, pour qui la Coupe Stanley doit demeurer l’objectif ultime.

À ce compte, «Lindsay»  « Beck » risque fort d’être le nom que l’on verra très souvent au dos du chandail de celui qui prendra les prochaines mises au jeu cruciales du CH en séries.

Voilà! On plonge un peu plus à l’intérieur du top-5 la semaine prochaine avec la quatrième position!

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Owen Beck veut jouer avec le CH cette saison

Owen Beck est présentement au camp de développement du Canadien. Lundi, il a dévoilé aux journalistes son plan en vue de la saison 2023-24. Il ne prévoit pas prendre ça à la légère.

En effet, l’Ontarien de 19 ans aimerait rester avec le grand club.

« J’ai des objectifs à court terme. Je veux essayer de faire l’équipe même si j’ai 19 ans. » – Owen Beck

Comme l’explique Beck, son âge n’affectera pas son parcours. Il croit qu’il a ce qu’il faut pour rester dans l’équipe. Si ce n’est pas à Montréal, il passera sa saison dans la OHL avec les Petes de Peterborough, avec qui il a remporté le championnat la saison dernière.

Il est conscient qu’il a des améliorations à apporter à son jeu. Selon lui, il doit travailler sur son coup de patin ainsi que sa force. C’est bien qu’il ait confiance, mais c’est aussi très bien de savoir qu’il connait ses faiblesses et qu’il est prêt à travailler pour les améliorer.

Selon lui, les membres de l’organisation du CH lui ont dit de rester lui-même et de s’assurer de continuer sur le même chemin qu’il emprunte depuis sa sélection au repêchage en 2022.

Beck est le seul joueur du camp de perfectionnement à avoir de l’expérience dans la LNH, lui qui a été rappelé d’urgence pour affronter les Sénateurs d’Ottawa le 28 janvier dernier. Il n’a peut-être pas récolté de point pendant ce match, mais il a laissé une belle impression.

La bonne nouvelle pour Beck, c’est que les Canadiens aiment laisser des chances à leurs jeunes joueurs. On a seulement besoin de penser à Juraj Slafkovsky, Arber Xhekaj, Kaiden Guhle et Jordan Harris en 2022-23.

Ils ont tous été des joueurs importants qui donnaient cœur et âme pour l’équipe. Ça donne envie de faire jouer plus de jeunes joueurs.

Beck a récolté 66 points en 60 rencontres dans la OHL en 2022-23, lui qui a évolué avec les Steelheads de Mississauga avant d’être échangé aux Petes. Il a laissé sa marque pendant les séries éliminatoires, menant son équipe au championnat.

Il a aussi été un des joueurs les plus importants de son équipe lors du parcours des Petes à la Coupe Memorial. Il a récolté 3 points en 5 matchs pendant le tournoi.

Owen Beck sera donc un joueur à surveiller au camp d’entrainement du Canadien à la fin de l’été. On espère le voir jouer quelques matchs dans l’uniforme du Tricolore.

En rafale

– Les Golden Knights font tout différemment.

– Le retour d’un duo dévastateur.

– Ça travaille fort.

– Lourde perte pour les Marlins.

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Owen Beck aura bientôt le calibre de la LNH selon Francis Bouillon

Owen Beck a connu un excellent tournoi de la Coupe Memorial. Il a attiré l’œil de plusieurs, incluant son futur entraîneur, Francis Bouillon. L’entraîneur spécialisé dans le développement des joueurs du Canadien était de passage à Hockey 360 de RDS, mardi, et a expliqué qu’il entrevoit un grand avenir pour le joueur des Petes de Peterborough.

Beck n’a peut-être pas été le meilleur sur la feuille de pointage et son équipe ne s’est pas rendue en finale, mais Bouillon croit qu’il a tous les atouts pour bientôt passer à un autre niveau.

« J’ai plus suivi Owen Beck cette année et c’est un gars qui, selon moi, est très près de Ligue nationale. » – Francis Bouillon

Bouillon voit plusieurs bonnes habiletés chez Owen Beck qui pourront rapidement le pousser vers la LNH. On parle ici de sa vision du jeu, de son coup de patin et surtout du fait qu’il excelle autant en défense qu’en attaque.

En cinq rencontres à la Coupe Memorial, Beck a inscrit un but et servi deux passes pour trois points. Il a eu un gros impact sur son équipe. C’est même lui qui a propulsé les Petes en demi-finale grâce à cette magnifique pièce de jeu.

Bouillon a aussi pris le temps de discuter de quelques autres espoirs du CH qui vont bientôt avoir un impact au niveau professionnel. Il semble avoir vraiment hâte de voir Logan Mailloux monter au niveau supérieur. Il est conscient qu’il a encore à apprendre parce qu’il a raté plusieurs matchs, mais qu’il peut bien rattraper ça.

Ça c’est sans oublier Joshua Roy et Riley Kidney, qui ont tous les deux brûlé la LHJMQ cette année. Kidney a terminé au 5e rang des marqueurs de la ligue, tandis que Roy occupait le 8e rang à la fin de la saison.

Un autre espoir du Tricolore a aussi laissé sa marque pendant la Coupe Memorial. Jared Davidson a terminé le tournoi avec six points en cinq rencontres, ce qui le place en cinquième position des marqueurs de l’événement.

Davidson n’est toutefois pas encore sous contrat avec le Canadien. Il ne serait pas surprenant de le voir s’entendre avec Montréal pendant l’été, lui qui peut apporter beaucoup à Laval.

En rafale

– Bonne nouvelle.

– La situation est très étrange.

– Jason Robertson est aussi bon au baseball.

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Vidéo : Owen Beck traverse la patinoire et inscrit un but impressionnant

Owen Beck et les Petes de Peterborough amorçaient leur parcours à la Coupe Memorial samedi soir. Les Petes affrontaient les Thunderbirds de Seattle. Après la moitié de la rencontre, la marque était égale 1 à 1.

L’espoir du Canadien, Owen Beck a épaté tout le monde en fin de deuxième période en inscrivant un incroyable but. Il a transporté la rondelle d’un bout à l’autre de la patinoire pour donner l’avance aux siens.

Il n’y a pas vraiment de fantaisie dans ce jeu, seulement du travail efficace. Il a profité de sa vitesse pour dépasser tout le monde et son tir était tout simplement parfait.

C’est une bonne manière de se racheter pour celui qui a été suspendu de la finale de la OHL pour son croc-en-jambe lors du match numéro cinq. Il avait été suspendu pour le reste de la finale, mais il n’y a eu qu’un match de plus. Sa suspension ne comptait heureusement pas pendant la Coupe Memorial.

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Beck n’est pas le seul espoir du Canadien à briller dans cette rencontre. L’attaquant des Thunderbirds de Seattle, Jared Davidson, a préparé un jeu parfait en entrée de zone adverse et a servi une brillante passe à son coéquipier Kyle Crnkovic qui a complété la manœuvre

Owen Beck a récolté 16 points en 22 matchs lors des séries éliminatoires de la OHL. L’attaquant polyvalent a offert son appui défensif et physique en plus de ses 16 points. Il devra toutefois faire attention à rester discipliné pendant la Coupe Memorial.

Jared Davidson, de son côté, a récolté 17 points en 19 matchs lors des séries éliminatoires de la WHL. Âgé de 20 ans, il s’agit de sa dernière saison dans le junior.

Le Canadien est très bien représenté au tournoi de la Coupe Memorial.

En rafale

– Matthew Tkachuk se fait un nom dans la NBA.

– On aurait préféré le voir sur le terrain.

– Bonne histoire.

– Encore une fois, le PSG est champion de la Ligue 1.

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Owen Beck et les Petes sont champions de la OHL

Les Petes de Peterborough sont champions de la OHL. Ils ont battu les Knights de London en six rencontres, gagnant la dernière, dimanche soir, par la marque de 2 à 1.

L’espoir du Canadien, Owen Beck, a joué un rôle important dans la victoire du championnat des Petes. Il a notamment inscrit deux buts dans une victoire de 6 à 5, en prolongation, lors du match numéro trois pour donner les devants à Peterborough dans la série. Il a terminé son parcours en séries avec 16 points en 22 matchs.

Il n’a toutefois pas participé au dernier match de la série, lui qui s’est fait suspendre en raison d’un croc-en-jambe lors du cinquième match.

Avery Hayes a ouvert la marque en deuxième période avec un tir du revers qui s’est étonnamment frayé un chemin jusque dans le fond du filet.

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Max McCue des Knights a redonné espoir aux siens en inscrivant le but égalisateur un peu plus tard.

L’attaquant Tucker Robinson a laissé sa marque pendant la rencontre, lui qui a récolté un point à chacun des deux buts des Petes. C’est lui qui a fermé les livres avec une redirection parfaite.

Les Petes n’ont pas regardé derrière après ce but, malgré beaucoup de pression de la part de London en toute fin de rencontre.

Ils affronteront donc les Blazers de Kamloops, les Thunderbirds de Seattle, ainsi que les Remparts et Patrick Roy à l’occasion de la Coupe Memorial. Le tournoi se déroulera au domicile des Blazers, à Kamloops.

En rafale

– Patrick Roy est fier de son groupe.

– Drôle d’histoire.

– Il pourrait accomplir l’exploit comme directeur général.

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Owen Beck encore expulsé en raison d’un geste dangereux

L’espoir du Canadien, Owen Beck, s’est encore mis dans le trouble vendredi soir face aux Knights de London en finale du championnat de la OHL.

L’attaquant des Petes de Peterborough a servi un croc-en-jambe à son adversaire en fin de rencontre. Les arbitres lui ont décerné une pénalité de cinq minutes, en plus de l’expulser du cinquième match de la série finale.

Voici la séquence en question.

 

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Il n’y a aucun doute que le geste était dangereux. Si Owen Beck est suspendu, ce sera une lourde perte pour les Petes.

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Le geste était complètement inutile. Les Petes perdaient déjà 4 à 1 et la pénalité a eu lieu à 40 secondes de la fin du match. Ce sera certainement un facteur qui va influencer les officiels de la OHL dans leur décision s’il y a suspension ou non.

Beck avait réalisé un autre geste dangereux lors du deuxième match de la série finale, lui qui avait assené un coup à la tête d’un joueur des Knights.

Il avait aussi été expulsé de la rencontre, mais n’a pas été suspendu.

Par contre, après deux gestes dangereux dans une même série, il ne serait pas surprenant que la OHL le suspende pour un match ou bien le reste de la série.

Beck est efficace pour les Petes depuis le début de la finale. Il a notamment inscrit deux buts dans une victoire de 6 à 5 de Peterborough au match numéro trois.

À noter que Logan Mailloux a inscrit un but dans un filet désert en toute fin de rencontre. Les Petes mènent la série 3 à 2 et peuvent l’emporter lors du prochain match. Il ne reste qu’à savoir si ce sera avec ou sans Owen Beck.

En rafale

– Une défaite pour les Jays.

– Un solide buteur.

– Le Heat en avance 2 à 0.

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En images : Owen Beck est expulsé pour coup à la tête

Owen Beck a été expulsé du deuxième match de la finale des séries éliminatoires de la OHL pour avoir assené une mise en échec à la tête de Denver Barkey des Knights de London.

Voici la séquence en question :

Le geste ne semble pas si intense que ça, même qu’on dirait que c’est un contact épaule à épaule. Évidemment, il y a un peu de contact avec la tête donc je comprends la décision des arbitres.

La OHL prendrait bientôt une décision quant au cas d’Owen Beck. Il pourrait être suspendu pour un ou plusieurs matchs en raison de ce geste. Je serais toutefois bien surpris qu’il y ait une suspension.

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L’expulsion de l’espoir du Canadien a aussi coûté un désavantage numérique de cinq minutes aux Petes de Peterborough. La marque était de 2 à 2 lorsque l’événement s’est produit en milieu de deuxième période.

Les Knights en ont profité. Un autre espoir du CH, Logan Mailloux, a accepté une passe parfaite avant de se prendre pour Michael Cammalleri et de décocher un tir sur réception avec un genou par terre.

Mailloux a donné l’avance aux Knights avec ce but.

Malheureusement pour Mailloux et les Knights, les Petes se sont très bien débrouillés sans Owen Beck. Les Petes ont inscrit trois buts sans riposte en troisième période, ce qui leur a permis de remporter la rencontre par la marque de 5 à 3 et d’égaler la série.

Mailloux peut toutefois se réjouir parce qu’il est le meilleur buteur de la OHL chez les défenseurs en séries. Il a inscrit 7 buts en 17 rencontres. Il occupe aussi le troisième rang au chapitre des points en séries chez les défenseurs de la ligue.

Owen Beck, lui, est le quatrième meilleur pointeur des Petes et fait de l’excellent travail des deux côtés de la patinoire. Peterborough aura besoin de lui pour les prochaines rencontres.

En rafale

– Le CF Montréal est en feu.

– Il a le droit de se reposer après tout ce qu’il a accompli.

– Jack Hughes jouait blessé.

– Le bon vieux Lou serait de retour.

– Il y aura certainement un petit ménage à faire.

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Selon deux recruteurs, Owen Beck est meilleur que Shane Wright

C’est assez rare qu’on entend les noms d’Owen Beck et de Shane Wright dans la même phrase. Bob Hartley a décidé de parler de ce sujet sur les ondes de BPM Sports, mercredi après-midi.

Il a choqué tout le monde en expliquant que deux recruteurs lui ont dit que les deux espoirs avaient un potentiel semblable.

«Les deux m’ont confirmé qu’Owen Beck est aussi bon que Shane Wright, sinon meilleur.» – Bob Hartley

Il confirme ensuite que les deux recruteurs lui ont dit ça séparément. Ils n’ont pas pu s’entendre pour lui faire une blague. Cette information est soit une mauvaise nouvelle pour Shane Wright, soit une bonne nouvelle pour Owen Beck. Dans tous les cas, le Canadien devrait être heureux de ne pas avoir choisi Shane Wright au tout premier rang du repêchage en 2022.

Plus de détails à suivre…

En rafale

– Les partisans des Leafs n’ont pas confiance.

– Martinook est dominant.

– Tout un duel!

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Le Rocket pourrait recevoir une tonne de renfort la saison prochaine!

Les repêchages des dernières années ont permi au Canadien d’accumuler un nombre impressionnant d’espoirs de qualité.

Maintenant en train de tourner le coin dans cette reconstruction en bonne et due forme, le travail des dernières années commence à porter fruit et on sent la vague de talent qui s’en vient à l’intérieur de l’organisation.

D’ailleurs, dès l’an prochain, le Rocket de Laval pourrait bénéficier de renfort monstre au sein de son alignement.

À l’émission L’Antichambre sur les ondes de RDS, on a dressé la liste des espoirs qui pourraient potentiellement se joindre au Rocket dans la Ligue Américaine la saison prochaine, que ce soit de façon temporaire ou permanente.

On note le gardien Jakub Dobes, les défenseurs Jayden Struble et Logan Mailloux ainsi que les attaquants Emil Heineman, Joshua Roy, Filip Mesar, Riley Kidney et Sean Farrell.

Si Struble, Heineman et Dobes se sont déjà joint au Rocket pour terminer la saison actuelle, ils pourraient maintenant le faire sur une base permanente l’an prochain.

Chose certaine, le Rocket pourrait faire partie des meilleures équipes de toute la ligue la saison prochaine, ce qui serait une excellente nouvelle pour les partisans!

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Habsolument Fan

Top-10 des meilleurs espoirs du Canadien

Au cours des dernières années, la direction du Canadien a fait un excellent travail de regarnir la banque d’espoir de l’équipe qui, avouons-le, était à sec.

Maintenant, le CH commence déjà à récolter le fruit de ces efforts et ça ne fait que commencer alors que les Nick Suzuki, Cole Caufield et Kaiden Guhle sont déjà des membres à part entière du noyau fort de l’équipe.

Mais à l’heure actuelle, à quelques mois du prochain repêchage de la LNH, que dit la banque d’espoirs du Canadien?

C’est l’exercice auquel s’est livré le journaliste Anthony Martineau qui a procédé à dévoiler son Top-10 des meilleurs espoirs de l’équipe, selon son analyse approfondie.

Voici à quoi ressemble son classement actuel, basé sur le potentiel impact dans la LNH des espoirs de l’équipe qui ne sont pas encore réguliers dans la LNH.

  • 1. LANE HUTSON – DG – 2e ronde (62e total) en 2022
  • 2. SEAN FARRELL – AG – 4e ronde (124e total) en 2020
  • 3. LOGAN MAILLOUX – DD – 1ere ronde (31e total) en 2021
  • 4. OWEN BECK – C – 2e ronde (33e total) en 2022
  • 5. ADAM ENGSTROM – DG – 3e ronde (92e total) en 2022
  • 6. EMIL HEINEMAN – AG – 2e ronde (43e total) en 2020
  • 7. JOSHUA ROY – AD – 5e ronde (150e total) en 2021
  • 8. FILIP MESAR – AD – 1ere ronde (26e total) en 2022
  • 9. OLIVER KAPANEN – C – 2e ronde (64e total) en 2021
  • 10. JAKUB DOBES – G – 5e ronde (136e total) en 2020

En plus de ce Top-10 qui commence à être bien garni en terme de talent, il ne faut pas oublier que la direction de l’équipe y ajoutera deux espoirs de premier plan en juin prochain avec un choix de première ronde qui risque de se retrouver dans les cinq premiers alors que l’autre, obtenu des Panthers de la Floride, risque d’être dans les quinze premiers.

Aucun doute que l’avenir s’annonce extrêmement prometteur à Montréal.