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Parasite : une fable sociale de Bong Joon-ho avec un scénario stupéfiant!

Radio-Canada fait découvrir au public, chaque vendredi, un petit bijou de la programmation cinéma d’ICI Tou.tv. Cette fois-ci, il s’agit de Parasite.

Avec ce film, le cinéaste sud-coréen Bong Joon-ho a obtenu la récompense suprême en 2019 à Cannes : la Palme d’or. C’est aussi le premier long métrage en langue étrangère à gagner le trophée du meilleur film dans l’histoire des Oscars lors de la 92e cérémonie.

« Oui, on rit devant Parasite, mais jaune, ou même noir. Car le film lorgne aussi du côté des films de Ken Loach en dépeignant une situation sociale coréenne où règnent les injustices et inégalités, tout autant que du côté d’Une affaire de famille, de Hirokazu Kore-eda, où la débrouillardise et les entourloupes au système deviennent autant de façons de survivre, observées avec chaleur », mentionne Helen Faradji dans son blogue cinéma.

Voici la bande-annonce :

L’histoire est celle d’une famille au chômage qui s’intéresse au train de vie de la richissime famille Park. Un jour, leur fils réussit à se faire recommander pour donner des cours particuliers d’anglais chez eux. C’est le début d’un engrenage incontrôlable.

Pour découvrir ce film sur ICI Tou.tv Extra, c’est par ici.

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Cannes 2016 : Dolan, Penn et Almodóvar pour la Palme d’or

Xavier Dolan et Cannes sont faits pour s’entendre.

Après avoir été consacré il y a sept ans lors du prestigieux festival avec J‘ai tué ma mère, et deux ans après avoir remporté le prix du jury pour Mommy, le réalisateur québécois se retrouve une fois de plus parmi les favoris de la compétition cette année.

Dolan et son Juste la fin du monde ont en effet été sélectionnés en compétition officielle du Festival de Cannes 2016, en compagnie de plusieurs autres œuvres et réalisateurs.

Du nombre, Pedro Almodóvar et son Juliette, Sean Penn et The Last Face, Agassi de Park Chan-Wook et Elle de Paul Verhoeven.

Xavier Dolan pouvait quant à lui compter sur l’une des plus riches distributions pour Juste la fin du monde, incluant Gaspard Ulliel, Marion Cotillard, Vincent Cassel, Nathalie Baye et Léa Seydoux.

Le 69e Festival de Cannes se tiendra du 11 au 22 mai 2016.

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Cannes 2013 s’achève sur un palmarès de qualité, à défaut de surprendre

Le cru 2013 du Festival de Cannes n’a que rarement surpris. Donné favori, La Vie d’Adèle a logiquement soulevé la Palme d’or. Histoire d’amour enflammée entre deux adolescentes, le film d’Abdellatif Kechiche permet à la France de glaner son cinquième prix suprême, six ans après Entre les murs de Laurent Cantet.

Détenteurs de la Palme d’or 1991 et de trois Prix de la mise en scène, les frères Coen ont encore démontré leur maestria cannoise. Ils ont ajouté le Grand Prix à leur palmarès pour Inside Llewyn Davis, retour nostalgique sur la contestation folk des années 1960 au Greenwich Village de New York.

Côté interprétations, Bérénice Bejo a décroché le trophée féminin pour sa prestation sensible dans Le Passé d’Asghar Farhadi. Chez les hommes, Bruce Dern, 76 ans, succède à Mads Mikkelsen pour le Prix d’interprétation masculine.

La surprise du palmarès 2013 vient sans conteste du sacre d’Amat Escalante, décoré du Prix de la mise en scène pour Heli. Le cinéaste lui-même ne s’attendait visiblement pas à ce trophée reçu pour son troisième long métrage, plongée âpre et sans fard aucun dans la violence des narcotrafiquants qui gangrènent le Mexique.

Le grand perdant du 66e Festival de Cannes reste sans conteste La Grande Bellezza. Le retour en Italie de Paolo Sorrentino a fait chou blanc, en dépit d’une mise en scène inspirée et de la performance étincelante de son complice habituel, Toni Servillo.

Le Franco-Cambodgien Rithy Panh a quant à lui obtenu le prix Un Certain Regard, pour le documentaire L’Image manquante, nouvel opus de son oeuvre témoignage sur les exactions des Khmers rouges en Cambodge dans les années 1970.

Rappel du palmarès du 66e Festival de Cannes :

Longs métrages

Palme d’or
La Vie d’Adèle d’Abdellatif Kechiche

Grand Prix
Inside Llewyn Davis de Joel et Ethan Coen

Prix de la mise en scène
Amat Escalante pour Heli

Prix du jury 
Tel père, tel fils de Hirokazu Kore-Eda

Prix du scénario
Jia Zhangke pour A Touch of Sin

Prix d’interprétation féminine 
Bérénice Bejo dans Le Passé d’Asghar Farhadi

Prix d’interprétation masculine 
Bruce Dern dans Nebraska d’Alexander Payne

Caméra d’or
Ilo Ilo d’Anthony Chen 

Courts métrages

Palme d’or : Safe de Moon Byung-gon

Mention spéciale (ex aequo) : Le Fjord des baleines de Gudmundur Arnar Gudmundsson, 37°4 S d’Adriano Valerio

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La Palme d’or va à Amour de Michael Haneke

Deux ans après Le Ruban blanc, le cinéaste autrichien Michael Haneke remporte une nouvelle fois la Palme d’or du Festival de Cannes pour son film Amour.
 
Le Festival s’est terminé hier (27 mai), couronnant ses lauréats.
 
Mis à part Haneke, le film Reality de Matteo Garrone a permis à son réalisateur de gagner pour une deuxième fois le Grand Prix, lui qui avait reçu cette récompense en 2008 pour Gomorra.
 
Le prix de la réalisation a été décerné à Post Tenebras Lux de Carlos Reygadas, et pour la troisième fois, Ken Loach a remporté le prix du jury pour son film La part des anges.
 
La caméra d’or, qui couronne le premier film très remarqué, a été offerte au film Les bêtes du sud sauvage de Benh Zeitlin.
 
Pour les prix d’interprétation cette année, nous avons des ex æquo du côté des femmes avec Cosmina Stratan et Cristina Flutur pour Au-delà des collines de Cristian Mungiu, qui s’est aussi vu offrir le prix du meilleur scénario.
 
Pour ce qui est des acteurs, c’est Mads Mikkelsen qui a été couronné pour son rôle dans La chasse de Thomas Vinterberg.
 
Du côté québécois, pour la section Un certain regard, rappelons que Suzanne Clément a été couronnée pour sa performance dans Laurence Anyways, et Xavier Dolan a remporté la Queer Palm remise au film traitant d’homosexualité, de bisexualité ou de transsexualité.
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Cannes fait connaître ses gagnants

Le film Entre les murs de Laurent Cantet a remporté la prestigieuse Palme d’or de la 61e édition du Festival de Cannes, qui s’est terminé hier (25 mai).

Le réalisateur est monté sur scène pour recevoir son prix, entouré des jeunes qui jouent dans le long métrage.

Entre les murs a été couronné à l’unanimité par le président du jury, Sean Penn, et ses collègues. Lors de sa présentation, il a également conquis les critiques.

Entre les murs est une fiction/documentaire racontant le quotidien d’un collège parisien de réputation difficile.

Le deuxième prix en importance, soit le Grand prix du Festival, est allé à Gomorra de Matteo Garrone.

Les prix d’interprétation ont été remis respectivement à Benicio Del Toro pour le film Che et à l’actrice brésilienne Sandra Corveloni pour le film Linha de Passe.

La 61e édition du Festival de Cannes a aussi rendu hommage à Catherine Deneuve et à Clint Eastwood pour l’ensemble de leurs carrières.

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La Palme d’or à un film roumain

Son film, 4 mois, 3 semaines et 2 jours, a remporté la prestigieuse Palme d’or, prix remis par les critiques. Dans ce film, le cinéaste raconte un avortement interdit sous le régime communiste. Il s’agissait d’un second long métrage pour ce réalisateur de 39 ans qui s’était fait remarquer à la quinzaine des réalisateurs en 2002 avec son long métrage Occident.

Ce film a été réalisé avec un budget de seulement 600 000 euros. Le cinéaste s’est dit ravi et espère que ceci ouvrira la porte à d’autres petites productions  qui ne comptent pas de grandes vedettes à leur générique.

Le festival s’est terminé le 27 mai et plusieurs autres œuvres s’y sont illustrées. Voici les autres gagnants de cette 60e édition.

Grand prix du Festival de Cannes
La forêt de Mogari de Naomi Kawase

Prix spécial du 60ème anniversaire du Festival de Cannes
Paranoïd Park de Gus Van Sant

Prix d’interprétation féminine
Jeon Do-yeon (Secret Sunshine)

Prix d’interprétation masculine
Konstantin Lavronenko (Izganie)

Prix du scénario
De l’autre côté de Fatih Akin

Prix de la mise en scène
Le scaphandre et le papillon  de Julian Schnabel

Prix du jury
Persépolis  de Marhane Satrapi ex aequo avec
La lumière silencieuse  de Carlos Regadas.

Caméra d’or du meilleur premier long métrage
Meduzot de Edgar Keret et Shira Geffen.

Palme d’or du meilleur court-métrage
Ver Llober d’Elisa Miller