Une vaste étude publiée dans l’European Journal of Preventive Cardiology révèle que les palpitations et l’hypertension seraient deux facteurs de risques prédictifs de fibrillation auriculaire (FA).
Il s’agit de l’arythmie cardiaque la plus commune. Celle-ci multiplie par trois les risques d’insuffisance cardiaque, par cinq les risques d’accident vasculaire cérébral et double le risque de mortalité.
22 815 personnes de 25 à 96 ans ont été suivies pendant 11 ans en moyenne pour cette étude.
On constate que les palpitations augmentent les risques de fibrillation auriculaire de 62 % chez les femmes et de 91 % chez les hommes.
« Il n’est pas déraisonnable d’envisager une relation causale, car les palpitations décrivent subjectivement des battements cardiaques irréguliers ou une accélération du rythme cardiaque, et il est probable que ces événements correspondent à des cas d’arythmie, une caractéristique principale de la FA », explique le Dr Nyrnes Audhild.
Un mode de vie sain est la clé pour réduire l’apparition des palpitations.