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Chers parents, ça va l’école à distance?

(CHRONIQUE)

Depuis le début de la pandémie, on a tous connu l’école à distance avec nos enfants à plus ou moins grande échelle. On dira ce qu’on voudra, ça a l’air tout beau sur papier, et en théorie c’est la meilleure solution, mais qu’en est-il de la réalité? Ici, c’est loin d’être une partie de plaisir!

Il faut savoir qu’au début, j’avais un enfant au primaire et que comme je travaillais dans une école et que ces dernières étaient fermées, j’avais beaucoup de temps pour l’aider. Mes deux plus grandes sont au secondaire et au Cégep et de prime abord, tout avait l’air de rouler. Comme la pandémie s’étire dans le temps et que mon mari et moi sommes des travailleurs essentiels, nous ne sommes plus disponibles le jour pour apporter du support à nos enfants. Ils ont beau avoir toujours eu de la facilité à l’école, de bonnes notes et une organisation quand même efficace pour leurs âges, se retrouver seuls pour gérer horaire, connexion Zoom, cahiers, travaux et devoirs, ça devient vite une charge de travail imposante. Surtout pour mon fils de 12 ans!

Au début, ma fille de secondaire 5 trouvait que c’était le meilleur des deux mondes d’étudier en présentiel un jour sur deux. Elle peut se lever plus tard (on habite en région et l’autobus passe beaucoup trop tôt), étudier à son rythme, voir ses amis de temps en temps à l’école, etc. Sauf que bien qu’au départ le rendement était le même, les choses ont changé peu avant le congé des Fêtes. Certaines matières ne sont pas du tout efficaces à distance, comme la biologie et la physique.

Les résultats de certaines matières dégringolent et on réalise que même si elle y met tous les efforts, apprendre derrière un écran, ce n’est pas bon pour elle! Et visiblement, la moyenne de la classe connaît le même sort, ce qui signifie que la majorité est dans le même bateau. Elle doit faire son inscription au Cégep en mars prochain. Espérons qu’elle puisse remonter ses notes, et ce, malgré le fait qu’il n’y aura que deux bulletins au lieu de trois cette année.

Crédit:Photo de Andrea Piacquadio provenant de Pexels

D’ailleurs, parlons-en, du Cégep! Ce sont de jeunes adultes, me direz-vous, mais rien n’est plus insécurisant pour eux que d’être lancés dans le vide de cette manière. Je m’explique! Le passage du secondaire aux études post-secondaires est déjà une grosse étape, puisque les étudiants doivent vraiment tout gérer par eux-mêmes. Les suivis en ligne ne se font pas correctement, les plages horaires pour remettre les travaux de fin de session sont limitées et les bugs informatiques rendent le tout assez compliqué.

En ce moment, ma plus vieille a des cours en ligne tous les jours, mais parfois, elle doit être présente au Collège. Le réel problème, c’est qu’elle n’a pas assez de temps entre ses cours pour prendre l’autobus et s’y rendre. Personne n’a pensé à ça? Résultat, l’anxiété monte en flèche, mon mari qui travaille de la maison tente de se libérer pour l’y reconduire, c’est complètement fou! Peu avant les Fêtes, elle a d’ailleurs été dans l’impossibilité de se présenter à son dernier cours de la session, puisqu’elle avait un autre cours à distance juste avant. Gros conflit d’horaire! À cause de son absence, elle est en échec! Elle doit reprendre son cours en entier, alors qu’elle avait déjà eu sa note et réussissait haut la main! Elle devra faire une demande d’incomplet.

Bref, tellement de choses incongrues, tellement de déceptions pour les élèves, de défis à relever et d’expériences perdues. Je trouve que malgré tout, on s’en sort bien, au sens où ça met à l’épreuve notre capacité d’adaptation. En tant que parent, on apprend à se revirer de bord, et faire de notre mieux pour soutenir nos enfants.

J’ai envie de vous donner une petite tape dans le dos d’encouragement ainsi qu’à tous les élèves et étudiants et de vous demander; comment ça se passe chez vous?

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Art de vivre

On rêve de câlins et de brunchs

(CHRONIQUE)

La pandémie nous fait réaliser à quel point des choses prises pour acquises et semblant si anodines peuvent soudainement nous être enlevées. Nos grands rêves et nos grandes ambitions se sont, pour certain.e.s, transformés en rêves si simples.

Pour ma part, je rêve de prendre un café avec ma mère, dans le confort de la maison familiale, aussi longtemps qu’on en a envie, sans distance (et un immense câlin). Je rêve aussi de serrer ma filleule, qui est à 500 km d’ici, dans mes bras. Je rêve de chaleur humaine.

J’ai demandé aux Moms (et Dad) du blogue ce qu’elles feraient une fois la pandémie derrière nous, ou à tout le moins, lorsqu’elle sera presque terminée. Voici le top 5 des réponses que j’ai reçues quant aux petites envies normalement si faciles à combler, mais si difficiles en ce moment.

  1. Faire un câlin à une autre personne qu’un membre de son foyer – et laisser les enfants faire des câlins aux autres aussi.
  2. Faire un repas entre adultes : bruncher avec sa meilleure amie, souper avec les voisins, partager un dessert au restaurant avec une amie, prendre un verre en famille élargie.
  3. Permettre aux enfants d’aller passer du temps chez leurs grands-parents, un soir, une nuit, une semaine en vacances, pour réchauffer leur coeur.
  4. Aller voir des spectacles ou participer à des activités… en vrai!
  5. Voyager, à 200 km ou à 2000 km, sans tracas.

Et vous, à quoi vous accrochez-vous pendant cette période un peu plus difficile? Quel doux souvenir vous enrobe d’amour et vous motive à continuer vos efforts pour contrer la pandémie?

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Mon début de grossesse en temps de pandémie

(CHRONIQUE)

Il est cinq heures et demie le matin. Il y a quelques jours à peine, les rayons du soleil commençaient à éclairer ma chambre à cette heure hâtive. Or, en ce début de mois d’octobre, il fait encore noir comme l’ébène. Seule la veilleuse de ma fille, blottie contre moi, me permet de voir qu’elle dort encore profondément.

Moi, je suis bien réveillée. En me couchant hier soir, j’avais hâte de me réveiller. Même si le test acheté au Dollarama que j’avais fait il y a deux jours était négatif, un doute (ou était-ce l’espoir?) avait persisté. Je l’avais pourtant regardé de tous les angles possibles, sous la lumière sévère de ma salle de bain. La deuxième ligne n’était pas apparue. Je n’étais pas surprise, je ne m’attendais pas à en voir une non plus. À peine deux cycles, espacés de plus de quarante jours, avaient frappé mon corps depuis mon petit deuxième. Je n’avais alors aucune idée de ma date d’ovulation.

Le lendemain, en me rendant à la pharmacie pour acheter des suces (comment font-elles pour disparaître si rapidement et définitivement dans mon petit appartement?), je n’ai pas pu m’empêcher d’acheter un Clearblue digital. Ce test-là, il ne ment pas. Lire les mots « Pas enceinte », ça ne laisse pas de doute, juste un petit goût amer.

Je me lève donc à pas feutrés et j’exécute les quelques enjambées qui me mènent à la salle de bain. Je fais le test sans attendre. D’habitude, ça prend une bonne minute ou deux pour apparaître, donc je dépose le test en me faisant croire que je ne vais pas le fixer anxieusement jusqu’à ce que la vérité s’expose à moi.

Ça n’a pris que quelques secondes. Dix, peut-être douze, je n’ai pas eu le temps de compter.

« Enceinte »

QUOI? Je vois des points noirs. Je suis surprise comme jamais je ne l’ai été aux tests positifs de mes grossesses précédentes. Je pensais que je m’étais fait des idées, que les petits maux de cœur matinaux que j’avais vécus les derniers jours étaient tout droit sortis de mon imagination. Je m’assois sur le couvercle de la toilette. « Je suis enceinte », que je me répète.

Cette nouvelle chamboule mon quotidien pas mal plus que lors de mes grossesses antérieures. Cette fois, il y a une PANDÉMIE. Je serai en retrait préventif. En conséquence, tous mes collègues apprendront immédiatement ma grossesse. Je ne verrai plus mes élèves. Je ferai encore plus attention lors de mes sorties obligées. Je demanderai à mon chum qui travaille à l’urgence d’un hôpital de recommencer à prendre sa douche immédiatement en arrivant de la job. En plus, si tout va bien, c’est ma dernière grossesse, c’est ça le plan. Ouf, je suis étourdie. Ça fait beaucoup d’informations pour mon petit cœur. Je ne pensais pas que cette grossesse arriverait aussi rapidement!

Je respire, je souris.

Je suis vraiment contente.

Je suis vraiment chanceuse de vivre ça.

Ce sera une grossesse particulière, c’est certain. Il faudra que j’accepte, encore un peu plus, de ne pas tout contrôler (ce n’est pas ma force).  Sauf que je sais que ce sera beau. Surtout, dans quelques mois, je rencontrerai un nouvel humain. Et je vais l’aimer.

Je l’aime déjà.

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COVID-19: Québec resserre l’étau sur les écoles et les sports d’équipe

Au moment où la province dépasse le seuil des 1 000 cas confirmés de Covid-19 par jour depuis maintenant plusieurs jours, les consignes sanitaires pour les régions en « zone rouge » seront ajustées et dorénavant encore plus strictes, et ce, dès aujourd’hui.

Ces nouvelles règles plus « contraignantes » toucheront notamment les écoles et les sports d’équipe, et viseront à réduire la progression du virus.

Un autre signe que la situation de la pandémie au Québec est actuellement très préoccupante: deux conférences de presse se tiendront aujourd’hui (lundi 5 octobre 2020), tel qu’annonçait vendredi dernier notre premier ministre, François Legault.

Ainsi, à 13h, les ministres Jean-François Roberge, Danielle McCann et Isabelle Charest devraient annoncer un resserrement des consignes sanitaires pour les établissements scolaires ainsi que pour le milieu sportif dans les zones rouges de la province.

D’ailleurs, selon le Docteur Horacio Arruda, directeur national de santé publique, les rassemblements dans les cours d’école du Québec seraient le principal facteur de transmission de la COVID-19 en milieu scolaire. François Legault aurait notamment laissé planer l’idée vendredi dernier qu’il se pourrait que le port du masque soit désormais imposé en tout temps dans les écoles.

Les futures mesures varieront cependant d’un niveau scolaire à l’autre.

Quant aux sports d’équipe, le gouvernement prévoit entre autres annuler toutes les parties de sports collectifs dans les zones rouges pour le prochain mois, et on ne sait pas ce qu’il adviendra des entraînements.

Finalement, pour ce qui est de la 2e conférence de presse de la journée, ayant lieu à 17h, c’est François Legault qui fera cette fois face aux médias, accompagné du ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, du ministre délégué à la Transformation numérique gouvernementale, Éric Caire, et du Docteur Arruda, afin de donner plus de détails sur le déploiement de l’application de notification « Alerte COVID ».

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Anne-Marie Withenshaw déplore le manque de respect des consignes sanitaires

C’est officiel, les régions de Montréal et de Québec vont passer en zone rouge, le niveau d’alerte maximale, à compter de ce lundi soir 17h30. Le premier ministre québécois François Legault fera le point sur la situation, alors que 896 nouveaux cas de coronavirus ont été déclarés ce dimanche.

Il est certain que le week-end beau et ensoleillé que l’on vient d’avoir n’aidera pas à la situation. En effet, malgré la demande du gouvernement d’éviter les déplacements non essentiels, la chaude température aura encouragé les gens à sortir, et vraisemblablement, oublier pour certains les mesures sanitaires.

Ce dimanche, le journaliste François Cardinal a partagé une série de photos montrant un nombre impressionnant de gens attroupés au Parc du Mont-Royal.

« Hum… serions-nous déjà dans le rouge sur la montagne? Et je ne parle pas de la couleur des feuilles, ici… », a-t-il écrit pour commenter les images qui ont de quoi de choquer ceux qui continuent de respecter les consignes du gouvernement.

Il a également ajouté dans un autre tweet : « Comment il a dit Régis Labeaume, déjà?  » On est responsable de notre malheur  » En effet. »

Son intervention sur la plateforme aura été remarquée par bien des gens, dont Anne-Marie Withenshaw qui n’a pas caché sa colère.

« J’ai le cœur brisé de voir toutes ces personnes que je croyais altruistes, prêtes à tout faire pour sauver la planète du futur…mais qui se CRISSENT de l’humanité du présent », peut-on lire sur son compte.

En lisant le message de l’animatrice, certains ont cru y voir une référence à la marche pour le climat qui a eu lieu ce samedi pour souligner la journée mondiale de mobilisation climatique. Ces internautes n’ont alors pas hésité à lui indiquer que le rassemblement montré sur la photo date du dimanche et non du samedi, comme on y voit des tam-tams. La comédienne Salomé Corbo en faisait partie, mais elle a tout de même consenti à l’animatrice que le tout était « déplorable et triste ».

Ce matin, Anne-Marie Withenshaw lui a répondu afin de clarifier son point.

« Je ne faisais pas le lien avec la marche. Je trouve juste triste, ayant beaucoup de jeunes dans la 20aine dans mon entourage (famille, amis de gardiennes, voisins), de voir les mêmes qui marchaient avec nous pour le climat, faire zéro efforts pour contrer la COVID », a-t-elle laissé savoir.

Que l’on soit d’accord ou pas avec le commentaire d’Anne-Marie Withenshaw, tout semble indiquer que Montréal et Québec se dirigent à nouveau vers un confinement comme on a connu au tout début de la crise.

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Nightlife.ca

Voici tous les programmes fédéraux d’aide financière qui viendront remplacer la PCU

Alors que la Prestation canadienne d’urgence (PCU) prendra fin demain, le 27 septembre 2020, le projet de loi qui assurera l’aide financière aux Canadiens « post-PCU » était officiellement déposé hier matin.

Selon Ottawa, environ trois des quatre millions de prestataires de la PCU passeront à l’assurance-emploi, et c’est ce pour quoi le gouvernement compte y faciliter l’accès. Ainsi, dans le cadre du projet de loi C-2, trois nouvelles prestations (annoncées le mois dernier) seront créées pour ceux qui ne pourront pas compter sur « l’assurance-emploi modifiée ».

Voici les différentes aides financières gouvernementales qui pourront être accordées:

Assurance-emploi modifiée

  • Accessible après seulement 120 heures travaillées, quel que soit le taux de chômage dans la région habitée.
  • Le chômeur pourra recevoir 400 $ par semaine, au minimum, et ce, pendant 26 semaines.

Prestation canadienne de maladie pour la relance économique (PCMRE): 10 jours de congé de maladie

  • 10 jours de congé de maladie payés aux travailleurs, à raison de 500 $ par semaine, pendant une ou deux semaines.
  • Une déclaration en ligne sera suffisante, pas besoin d’un certificat médical — le gouvernement fédéral se fie sur l’honnêteté du citoyen.

Elle reste cependant inaccessible si l’employeur ou une assurance couvre déjà les congés de maladie du travailleur.

Prestation canadienne de la relance économique (PCRE)

  • 500 $ par semaine, disponibles pendant 26 semaines, jusqu’au 26 septembre 2021.
  • Il sera possible de travailler tout en recevant la PCRE.
  • Si le revenu annuel dépasse 38 000 $, le travailleur devra toutefois rembourser 50 cents pour chaque dollar de prestation.

Prestation canadienne de la relance économique pour proche aidant (PCREPA)

  • 500 $ par semaine pour ceux qui se retrouvent obligés de s’occuper d’un enfant, dont l’école ou la garderie ferme.
  • Les parents qui garderont leurs enfants à la maison par choix n’y auront cependant pas accès.

Toutes les demandes pour ces trois nouvelles prestations pourront être soumises à partir d’octobre, et elles seront toutes disponibles pendant un an (jusqu’en septembre 2021).

Pour de plus amples informations, rendez-vous sur le site du Gouvernement Canadien et de la PCU.

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COVID-19: Trudeau reprend les points de presse quotidiens en vue d’une 2e vague

À compter d’aujourd’hui, vendredi 25 septembre, notre premier ministre, Justin Trudeau, se joindra à nouveau aux responsables de la santé publique du Canada pour leurs points de presse quotidiens sur la pandémie de la COVID-19 au pays.

Trudeau recommencera ainsi à tenir des mises à jour sur une base régulière, aux côtés de l’administratrice en chef de la santé publique, la docteure Theresa Tam, et son adjoint, le docteur Howard Njoo — un signe indiquant la gravité de la situation face à l’arrivée de la « deuxième vague » de COVID-19 au Canada.

Right now, we have an opportunity to contain the COVID-19 pandemic and build back better. When it comes to our health, the economy, jobs, equality, and the environment, we must take bold action. Here’s our plan to meet the challenges we’re facing: https://t.co/c1UBwqF7mI. More ⤵️

— Justin Trudeau (@JustinTrudeau) September 23, 2020

Pour le point d’aujourd’hui, il est prévu que le premier ministre fasse « une annonce sur les efforts continus de son gouvernement pour protéger les Canadiens et lutter contre la propagation du nouveau coronavirus ».

On se rappelle que lors de la première vague au printemps dernier, notre premier ministre au fédéral avait tenu des conférences de presse chaque jour au moment où le virus connaissait son apogée; mais avait ensuite graduellement espacé celles-ci, avant qu’elles ne finissent par se dissiper complètement, lorsque la pandémie s’est momentanément essoufflée au cours de l’été.

Alors que le virus est de retour en force depuis les dernières semaines, et que le nombre de cas confirmés a rapidement décuplé dans les quatre plus grandes provinces au pays, Trudeau déclarait mercredi dernier qu’une deuxième vague pourrait s’avérer encore pire que celle qui avait entraîné un confinement généralisé au Canada.

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COVID-19: Finis les partys, les rassemblements et les réunions de famille…

Alors que la province connaît actuellement une recrudescence quant au nombre de cas de COVID-19, le premier ministre François Legault expliquait hier, 16 septembre 2020, lors d’un point de presse que, pour le moment, il est « difficile pour le gouvernement, les policiers ou qui que ce soit de pouvoir contrôler la situation dans les maisons. » « Est-ce qu’on demande aux policiers de rentrer sans mandat dans les maisons ? Ce n’est pas simple » ajoutait-il.

Et il a bien raison. Essayer de remédier à la propagation fulgurante du virus des dernières semaines dans plusieurs rassemblements privés est un sujet délicat, puisqu’au Québec, pour pouvoir entrer dans les maisons, un mandat est nécessaire.

Mêlée de presse | 16 septembre 2020

🔴 EN DIRECT | Je réponds aux questions des journalistes. 🎥 Suivez ma mêlée de presse 👇

Posted by François Legault on Wednesday, September 16, 2020

Toutefois, selon La Presse, monsieur Legault aurait confirmé que « des discussions sont bel et bien en cours entre la Sécurité publique et le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) pour se doter de meilleurs moyens d’intervention dans les demeures », tandis que les événements de grands groupes seraient en majeure partie responsables pour cette reprise de force du coronavirus à travers la province.

Ainsi, les policiers pourraient bientôt obtenir le pouvoir d’imposer des grosses amendes, et ce, sur-le-champ, pour des rassemblements à domicile de plus de 10 personnes. Contrairement, à l’heure actuelle, un policier doit d’abord rédiger un rapport d’infraction général qui est ensuite transmis au DPCP, et peut mener à une amende de 1000 $ à 6000 $. Le constat n’est cependant pas remis instantanément au contrevenant.

Le DPCP autoriserait notamment les corps policiers à sévir à l’aide de « constats rapides », ou « constats portatifs », et ceux-ci interviendraient uniquement à la suite de plaintes — les autorités en question ne feront donc pas de « pêche au hasard » en frappant aux portes de façon aléatoire pour procéder à des inspections.

Il s’agirait pour le moment du « moyen privilégié » par le gouvernement québécois afin d’intervenir pour restreindre les rassemblements dans les résidences privées — qu’il s’agisse de réunions de famille, de soupers ou de partys entre amis.

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Fin du tournage de «Brain Freeze» avec Roy Dupuis

La pandémie avait stoppé les efforts pour terminer le film ce printemps.

Brain Freeze met en vedette Roy Dupuis, Iani Bédard, Marianne Fortier, Simon Olivier Fecteau, Anne-Élisabeth Bossé, Stéphane Crête, Claudia Ferri, Mylène Mackay Louis-Georges Girard, Mahée Paiement et Marie-Lyne Joncas dans les rôles principaux.

Le coronavirus arrivé chez nous à la mi-mars a compliqué les choses pour le cinéaste Julien Knafo.

« Terminer un film d’hiver en plein été avec un bébé qui a grandi de quatre mois et un adolescent qui, heureusement, n’a pas décidé de muer trop vite. Voici ce que nous avons fait grâce à une équipe et des comédiens courageux, extraordinaires et résolus. Comme diraient certains :  » c’est dans l’adversité que l’on devient plus fort » », explique le réalisateur.

Brain Freeze est l’histoire d’une multinationale sans morale qui veut modifier génétiquement son gazon d’un terrain de golf afin de rester ouvert à l’année. L’eau de l’Île-aux-Paons devient ainsi contaminée par un fertilisant « révolutionnaire » qui a l’avantage de faire fondre la neige, mais transforme ses habitants en mutants.

Maintenant que le tournage est complété, le travail de postproduction de Brain Freeze pourra commencer. La sortie du film est prévue pour l’hiver 2021.

Photo : Courtoisie

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La pandémie a affecté la sociabilité de mon bébé

La pandémie qu’on vit actuellement est tragique pour bien des familles qui ont à vivre avec la perte d’un être cher ou encore des problèmes importants de santé. La gestion de la crise est aussi extrêmement difficile pour toutes les personnes travaillant dans les services essentiels. La COVID-19 s’immisce partout et ses répercussions vont nous suivre longtemps. Pour ma part, j’ai remarqué que le confinement et la distanciation sociale ont affecté la sociabilité de mon fils d’à peine un an.

Je vois le confinement de manière positive à plusieurs égards. Cela m’a permis de ralentir, de me concentrer sur les choses qui me font du bien. Nous avons renforcé les liens de notre cocon familial et avons travaillé sur la routine de notre coco. Toutefois, le déconfinement nous montre les impacts de son manque de sociabilisation durant plusieurs mois.

Nous avons été sages de notre côté et n’avons vu personne durant ce temps, mis à part ma mère, lors de deux journées de beau temps et à quelques mètres de distance. Ensuite, quand les règles se sont assouplies, nous n’avons pas permis tout de suite aux autres de prendre fiston dans leurs bras. Nous avons été prudents. Reste que là, il refuse que d’autres personnes le prennent dans leurs bras et fait une crise quand nous ne sommes plus dans son champ de vision. Je sais qu’il est au stade de développement où c’est difficile de s’éloigner de papa et maman, mais là, c’est quelque chose…

J’aurais voulu que mon fils ait au moins confiance en ses mamies et son papi. J’aurais voulu le partager davantage avec nos proches. J’aurais voulu pouvoir avoir plus confiance que ça aille bien quand je le laisse à quelqu’un d’autre. J’aurais voulu ne pas me sentir « poche » dans de nombreuses situations parce qu’il refuse d’aller vers les autres. Je me sens si impuissante.

La bonne nouvelle, c’est que ça s’améliore rapidement puisque mon fils était bien sociable dans les premiers mois de sa vie. Déjà, avec la présence d’un de ses parents, il va vers les autres, leur sourit ou leur fait une grimace. Je ne peux même pas m’imaginer le défi à surmonter avec un bébé ou un enfant qui avait déjà des problèmes de sociabilité. Ça nous brise le coeur de n’avoir aucun contrôle sur cette situation.

Je me demande bien quelles seront les répercussions sur le comportement de mon fils plus tard. Est-ce que les enfants d’aujourd’hui auront davantage peur des autres, d’après vous? Seront-ils plus anxieux et hésiteront-ils à s’ouvrir facilement à l’inconnu? Ou est-ce que nos enfants sont assez résilients pour passer à travers la crise sans séquelles?

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