Une alternative au fameux PAP test vient d’être approuvée par la FDA aux États-Unis, rapporte notamment le New York Times.
Il s’agit d’une manœuvre controversée visant à remplacer un test déjà controversé, comme quoi on ne s’en sort pas dans ce dossier.
Créé par la compagnie Roche, le nouveau test de dépistage serait capable de détecter la présence et l’ADN du VPH, qui mène souvent au cancer de l’utérus, par un simple échantillon prélevé du col de l’utérus d’une patiente.
La FDA croit que les essais et études menés par Roche sont concluants, et approuve donc l’alternative au PAP test, qui utilise pour sa part un bon vieux microscope afin de détecter des anomalies.
Mais comme dans le dossier du PAP test, un regroupement de femmes et de consommateurs s’opposent à l’approbation de la FDA, que l’on juge hâtive et non fondée. Les spécialistes de la FDA semblent toutefois sûrs de leur évaluation, même si les essais sont menés par la même compagnie qui produit le nouveau test.
Une pratique qui serait peut-être à revoir, d’ailleurs, ne serait-ce que pour calmer les doutes d’une population de plus en plus méfiante envers l’industrie pharmaceutique et le système de santé.
Le cancer de l’utérus ferait environ encore 4000 morts annuellement, aux États-Unis seulement, selon l’American Cancer Society.