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«Juste Moi et Toi»: un court métrage à voir sur la relation père-fille

Juste Moi et Toi; un film de Sandrine Brodeur-Desrosiers écrit par Luis Molinié. J’apprécie beaucoup les courts métrages. Je trouve qu’il s’agit d’une façon très efficace de présenter une histoire ; peu de mots, mais beaucoup d’émotions. Juste Moi et Toi en est un parfait exemple. C’est l’histoire d’une jeune fille qui part avec son père vers le Mexique, dans son dix-huit roues. Un voyage non traditionnel au coeur de la relation père-fille de cette famille. Une relation pas toujours facile vu les obligations professionnelles du papa. Ce court métrage aborde des sujets d’actualité tout en restant intemporel.

Les images de ce film sont magnifiques, elles représentent à la fois la beauté des paysages entre Montréal et le Mexique tout comme la dureté du travail de camionneur. Les acteurs sont incroyables, particulièrement la jeune fille. L’actrice Dalia Binzari a un jeu très naturel, ce qui ajoute beaucoup de réalisme à l’histoire. La musique est bien choisie et les sons ambiants amènent le spectateur à être à l’intérieur du camion avec les personnages.

Ce film, récipiendaire de nombreux prix dont celui du Meilleur court métrage de la Berlinale 2019, est disponible gratuitement sur Tou.tv et sur la plateforme Vimeo.

Juste Moi et Toi
Crédit:Juste Moi et Toi via IMDb

Avez-vous des suggestions de courts métrages?

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Art de vivre

Ce que mon conjoint ignorait avant de devenir papa

Il m’arrive souvent de questionner mon conjoint à propos de la paternité et de sa perception des choses. J’ai envie de comprendre comment il voit notre vie de famille ainsi que comment il perçoit sa relation avec sa fille et son rôle de papa. Je suis toujours émue de constater à quel point ses réponses sont franches et à quel point son amour pour notre puce est pur et profond.

Je me suis donc dit qu’il serait intéressant de l’interroger « formellement » sur les aspects de la parentalité qu’il ignorait avant de devenir papa. Voici donc ce qu’il m’a répondu :

  • Qu’il allait se sentir autant à sa place lors de l’accouchement. Il n’a jamais perçu qu’il était de trop ou qu’il ne savait pas quoi faire. Que ce soit lors des contractions à la maison ou  au moment de notre arrivée rocambolesque à l’hôpital, il a toujours été parfaitement calme.  
  • Que son attachement pour notre fille serait aussi fort et aussi rapide. Évidemment, chacun vit son attachement pour son bébé à sa façon, mais à peine expulsée, il aurait déjà tout donné pour elle.
  • Qu’il allait avoir si rapidement confiance en nous et en nos moyens. Mon conjoint est un naturel. Pendant que je doutais de tout (et j’exagère à peine), il réconfortait, berçait et changeait les couches et les petits pyjamas comme s’il avait fait ça toute sa vie. Même s’il est de nature plutôt anxieuse et qu’il doutait d’être à la hauteur, il a toujours été persuadé depuis le jour 0 que nous étions faits pour être les parents de notre poulette.
  • Que les professionnels de la santé mettent beaucoup l’accent sur la maman et le bébé, ce qui normal et essentiel, mais peu d’attention est accordée au papa. Nous avons eu la chance de tomber sur une infirmière qui a pris le temps de lui poser des questions sur ses sentiments et ses inquiétudes, mais nous savons que ce n’est pas tous les parents qui ont cette chance. Bien que tout se soit bien passé pour lui, la dépression post-partum chez le papa est un enjeu bien réel, et mis de côté au profit du bien-être de maman et bébé. Avec du recul, jamais je n’aurais été capable de supporter mentalement les premières semaines sans lui. Les deux parents ont un rôle primordial à jouer quant aux soins d’un nouveau-né. Le bien-être de chacun devrait être pris en compte.
  • Que le diable est dans les détails. Mon conjoint avoue avoir sous-estimé l’importance des petits détails et de la logistique entourant un bébé. Que ce soit le fait d’avoir quatre tapis de change au lieu de trois, d’acheter les prochaines tailles de vêtement d’avance ou de gérer la stérilisation du tire-lait et des biberons, la planification est souvent la clé.

Même si nous avons le même bébé et que nous avons vécu les mêmes épreuves, il est fou de constater à quel point nos perceptions des choses sont différentes. Et vous savez quoi? C’est parfait comme ça!

Quel aspect de la parentalité a surpris votre conjointe ou votre conjoint?

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La fille de James Bond aura sa série de films

Les producteurs des films de l’agent 007 ont de nombreux projets pour la fille de l’agent secret le plus populaire du monde.

Une semaine après avoir appris que James Bond avait un enfant, voilà qu’on apprend que cet enfant ne sera pas qu’un coup de vent dans le film No Time To Die.

Selon le quotidien anglais The Mirror, la scénariste Phoebe Waller-Bridge, qui a coécrit le prochain film de James Bond, a aussi été mandatée par les producteurs de la série pour écrire un synopsis pour la fillette qui suivrait les traces de son célèbre père.

La fille de James Bond, Mathilde, 5 ans, serait née d’une relation passée avec Madeleine Swann (Lea Seydoux) dans le film Spectre. Nous allons découvrir cette nouvelle «Bond Girl» dans le prochain film de la série, No Time To Die.

Ce nouveau personnage ouvre de nombreuses possibilités pour les scénaristes et producteurs.

«Bond serait déchiré entre son rôle de père et celui d’enseigner l’art de l’assassinat», explique une source.

Le lancement du film No Time To Die a été repoussé d’avril à novembre prochain en raison de la pandémie de coronavirus. 

C’est la jeune actrice Lisa-Dorah Sonne qui interprétera Mathilde. 

Photo : Cover Images

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Divertissement

James Bond devient papa

Selon ce que rapporte le Mail on Sunday de Londres, l’agent 007 a une fille de 5 ans.

Pour ce dernier film mettant en vedette Daniel Craig dans la peau de l’agent secret, le personnage principal rencontrera Mathilde, sa fille.

Cette fillette est née d’une relation de 007 avec la Dre Madeleine Swann, interprétée par la Française Lea Seydoux, dans le film Spectre paru en 2015.

«Oui c’est vrai. Bond est père. C’est l’une des choses dont les fans seront les plus surpris», explique l’informateur du journal anglais.

James Bond en véritable tombeur aux centaines de conquêtes verra donc sa vie chambouler par une Bond Girl de 5 ans.

«Faire de Bond un père ouvre un tout nouveau monde en termes de drame et d’histoire», explique la source.

Le 25e film de la série James Bond, No Time To Die, devait paraitre ce printemps. La pandémie de coronavirus a repoussé sa sortie pour le moment à novembre 2020. Il s’agira du 7e et dernier film de Daniel Craig dans le rôle de l’agent secret.

Photo : MGM

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James Bond devient papa

Selon ce que rapporte le Mail on Sunday de Londres, l’agent 007 a une fille de 5 ans.

Pour ce dernier film mettant en vedette Daniel Craig dans la peau de l’agent secret, le personnage principal rencontrera Mathilde, sa fille.

Cette fillette est née d’une relation de 007 avec la Dre Madeleine Swann, interprétée par la Française Lea Seydoux, dans le film Spectre paru en 2015.

«Oui c’est vrai. Bond est père. C’est l’une des choses dont les fans seront les plus surpris», explique l’informateur du journal anglais.

James Bond en véritable tombeur aux centaines de conquêtes verra donc sa vie chambouler par une Bond Girl de 5 ans.

«Faire de Bond un père ouvre un tout nouveau monde en termes de drame et d’histoire», explique la source.

Le 25e film de la série James Bond, No Time To Die, devait paraitre ce printemps. La pandémie de coronavirus a repoussé sa sortie pour le moment à novembre 2020. Il s’agira du 7e et dernier film de Daniel Craig dans le rôle de l’agent secret.

Photo : MGM

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Quand le travail invisible est plus épuisant qu’un « vrai » emploi

Ça a souvent été dit, mais c’est constamment oublié : être maman à la maison, c’est un travail invisible. Les mamans à la maison ou en congé de maternité font des tonnes de tâches. Elles s’occupent des enfants en jouant avec eux, en leur faisant à manger, en s’occupant de leur hygiène. Elles s’occupent aussi de la maison en faisant le ménage, en organisant les biens, en faisant les achats nécessaires. Puis, elles s’occupent de toute la famille en prenant les rendez-vous, en planifiant des vacances, en organisant des activités. Tout ça, et beaucoup plus encore. Bref, la charge mentale est immense.

Lors de mon premier congé de maternité, me retrouvant pour la première fois maman à la maison le temps de quelques mois, j’ai trouvé ça difficile. J’avais l’impression de passer mes journées à travailler, sans vraiment travailler.

Je m’explique.

En tant que tel, je trouvais ça plus épuisant d’être mère à la maison que d’être enseignante, mon emploi habituel. Je manquais de sommeil, je passais ma journée à faire de nombreuses tâches et je me retrouvais complètement brûlée à 4h l’après-midi.

Or, ce que je trouvais le plus difficile, ce n’était pas mes grosses journées. Je savais que c’était temporaire, qu’un jour, bébé ferait ses nuits, vieillirait, et que tout ça deviendrait plus facile (ce qui fût le cas quelques mois après).

Ce que je trouvais difficile, c’était que je manquais de reconnaissance. Je faisais ce qui est, selon moi, un des plus importants travails du monde : éduquer nos enfants. Pourtant, un partie de moi se sentait inutile. Alors qu’on vit dans une société de performance, on se valorise trop souvent par rapport à notre emploi rémunéré. Ainsi, quand on fait un travail invisible, un incontournable sentiment d’inutilité vient nous envahir.

Bon, ce texte semble être un horrible constat négatif, mais détrompez-vous! Il y a quelque chose qui m’a vraiment aidée: mon chum et moi, on se dit merci.

Ça a l’air d’une solution bien simple, et ce l’est, mais son efficacité est assez incroyable. C’est simplement parce que ça provoque le sentiment que tout le travail fait est reconnu par quelqu’un. C’est parfois tout ce que ça prend pour se donner un petit boost de confiance et de sentiment d’accomplissement.

Mon chum et moi, on se remercie pour plein de choses.

« Merci d’avoir fait la vaisselle. »

« Merci d’avoir plié le linge. » (On va se le dire, le défi n’est pas de partir une brassée, mais bien de la plier!)

« Merci d’avoir fait prendre le bain aux enfants. »

C’est un effort conscient qui aide tout le monde à se sentir mieux face au travail invisible qui est fait. En prime, ça fait vraiment du bien au couple! Ça a même été confirmé scientifiquement par une étude qui a conclu que cette expression de gratitude réduit les chances de divorce!

Dites-vous merci dans votre couple?

Vous avez envie de partager votre histoire? Écrivez-nous via info@tplmag.com

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Une initiative donne la parole aux papas

Le fameux partage des tâches? Chez TPL Moms, c’est un sujet dont on parle souvent, que ce soit question de la charge mentale ou simplement des témoignages sur le quotidien de nos collaboratrices, on trouve important d’avoir une discussion ouverte et fréquente sur cette réalité que vivent les nouveaux parents.

Et si on a souvent des avis féminins sur notre plateforme (merci à toutes les mamans qui nous partagent leur quotidien et les quelques papas aussi, on ne vous oublie pas!), on était curieuses d’entendre des papas se prononcer sur le sujet (autres que ceux qui collaborent ici). L’initiative de CooPÈRE Rosemont est donc tombée à point et on se disait que c’était une bonne idée de vous en glisser un mot! L’organisme communautaire aide, entre autres, au renforcement du lien père-enfant, tout en valorisant la coparentalité. CooPÈRE Rosemont a récemment lancé le projet Équitage avec pour but de mettre de l’avant l’équilibre et le partage équitable des tâches autour de la gestion de l’enfant.

Le projet permet à plusieurs pères de témoigner de leur réalité et de leur place au sein de l’équipe parentale. Au total, 5 vidéos ont été produits sur divers sujets comme la coparentalité et la place du père dans la société. On avoue avoir été un peu réticentes au départ, car on n’avait peur que les vidéos tombent dans un discours shamant qu’on entend souvent sur le fait que les mères voudraient soit disant tout contrôler? mais au contraire! L’approche priorisée par CooPÈRE est ouverte, honnête et laisse une place sensible aux papas. On a d’ailleurs été touchées par certains témoignages!  

On se le fait souvent répéter, l’important c’est d’avoir une bonne communication dans le couple et le projet Équitage permet d’ouvrir une discussion importante sur la coparentalité.

Les 5 vidéos sont disponibles sur la page Facebook et le compte YouTube de CooPÈRE.

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Les pères profitent de plus en plus du congé parental

Depuis que la version actuelle du Régime québécois d’assurance parentale a vu le jour, en 2006, le pourcentage de pères qui a réclamé un congé d’au moins une semaine a augmenté de 56% à 70%. Juste ça, c’est déjà une bonne nouvelle! C’est important aussi pour les papas d’avoir l’occasion de prendre un moment pour connecter avec leur enfant et de s’adapter à leur nouveau rôle de parent.

Récemment, TPL Moms a appris via un article de Radio-Canada qu’au-delà de l’augmentation du nombre de pères qui prennent leur congé parental, de plus en plus d’hommes prolongent leur congé pour être auprès de leur nouveau-né plus longtemps! En plus d’être une excellente nouvelle pour les papas et qui montre que les mentalités changent, cela signifie aussi que les mamans peuvent, si elles le désirent, retourner plus tôt au travail.

On ne va pas se le cacher, tous les nouveaux parents ont des volontés et des situations différentes. Certaines mères voudront retourner plus rapidement au travail, d’autres non. Certains pères voudront prendre un congé de paternité plus long, d’autres non. Peu importe le choix de chaque parent, le plus important c’est de s’en parler et se respecter dans les envies de chacun.

Même s’il y a encore du chemin à faire du côté des entreprises et de leur vision du congé de paternité, on trouve ça vraiment super de voir que de plus en plus de pères profitent davantage du congé parental. C’est une petite révolution sociale que l’on vit présentement au Québec par rapport au partage du congé parental et on adore en être témoin!

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Pour la fête des Pères, c’est moi qui ai envie de dire « merci! »

(chronique)

La fête des Pères s’en vient. Je recevrai sûrement un coeur en soie ou un porte-crayon bricolé. Je recevrai peut-être un dessin difforme, griffonné en bas d’une feuille de papier sale avec les mots «jE T’AimE». On me remerciera d’être un bon papa et dans les quincailleries, j’aurai accès à des rabais qui ne m’intéressent pas.

Je vous assure que je suis toujours ému devant ces petites attentions, mais en fait, lors de cette journée qui célèbre les pères, j’aurais envie que rien ne tourne autour de moi. J’aimerais faire de cette fête une journée de gratitude, une occasion de remercier ma famille pour tout ce qu’elle m’offre déjà.

J’ai envie de dire merci pour le coeur qui grandit sans limites. Merci pour les étreintes et les bras juste assez longs, les cheveux qui sentent le shampoing cheap aux mangues.

Merci pour les histoires, les épaules l’une contre l’autre, le plafond étoilé et les mains qui deviennent des animaux cruels. 

Merci pour les kilomètres marchés, même ceux marchés en pleurant.

Merci pour les matins sans silence, et cette vie qui déborde partout autour de ma mauvaise humeur.

Merci pour les doigts collants dans ma face, pour les parties de hockey-balle à quatre pattes avec la musique de Space Jam qui joue fort.

Merci pour les déhanchements en écoutant Kelly Clarkson. Pour les concours de danses laides en écoutant P!nk. Pour l’espoir en écoutant Alicia Keys.

Merci pour les mauvais tours et les chicanes qui défont nos conforts.

Merci pour le dégoût devant mon couscous raté, et puis pour les deuxièmes bols demandés quand je cuisine mes nouilles FORMIDABLES.

Merci pour le respect, pour les regards perçants quand il se fait tard chez Grand-Maman.

Merci pour les rires hors de contrôle, pour les doigts enfoncés dans les côtes, et les cous fragiles offerts en toute confiance.

Merci pour la patience répétée et les soirées cinéma qui m’endorment sur le divan.

Merci de me sortir de moi à chaque moment, de me soigner de ma suffisance à chaque câlin interminable. 

Et puis merci à mon propre père.

Ses yeux bleus n’existent plus, mais ils me regardent.

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Quand la fête des Pères déclenche le syndrome post-traumatique

(chronique)

J’ai subi de la violence avant et après ma séparation. J’ai été diagnostiquée avec un syndrome de choc post-traumatique. Ça fait qu’à chaque fois que je dois voir mon ex, disons pour un échange d’enfants, ou lui écrire, disons pour une histoire de journée pédagogique, ça me prend tout mon courage. J’en shake avant et après. Chaque fois, plein de souvenirs douloureux remontent. C’est ça, un syndrome de choc post-traumatique: c’est comme après avoir vécu la guerre, sauf que mon Irak, c’est mon ex, et quand je le vois, c’est comme si des bombes tombaient sur ma maison. Tout mon corps pense que je vais mourir. Mon instinct de survie se met à high et me hurle d’aller me cacher dans un bunker. Ça me prend la journée au complet et parfois plus longtemps pour redescendre.

Quand je sais que je vais être exposée à mon trigger, je me prépare le mieux possible. Je m’entoure. Je médite. Je monte mes barrières émotionnelles. J’utilise toutes les stratégies que je connais. Je prends soin de mon sommeil la veille, parce que si j’ai fait de l’insomnie en plus, je suis encore plus fragile. J’annule mes rendez-vous, parce que je sais qu’après, tout ce que je vais vouloir faire, c’est prendre une douche et me rouler en boule dans mon lit.

Mais là, c’est la fête des Pères qui s’en vient. Avec partout les annonces de cadeaux idéaux pour papa, les textes d’ode à la paternité que j’aurais tant voulu pouvoir écrire sur le père de mes enfants, les bricolages de l’école et de la garderie qui lui sont destinés, etc. Il fut un temps où j’imaginais que si je me séparais, je lui offrirais toujours un petit cadeau à cette occasion, et qu’il ferait de même à la fête des Mères. C’était ma séparation rêvée. Mais là, les annonces et les articles me plongent chaque fois dans une sensation de panique que je n’ai pas vue venir, à laquelle je n’ai pas pu me préparer, comme si ça m’attaquait de partout. Bang! Fête des Pères ici et Paf! Fête des Pères là. Mon cerveau fait l’équation fête des Pères = mon ex = danger. Danger!!! Toutes les lumières rouges allument. C’est vraiment épuisant.

J’aurais voulu écrire des éloges aux papas formidables que je connais: il y en a plein, des papas sortis d’une cuvée de diamant brut qui me redonnent espoir en la paternité et la masculinité. La prochaine génération est entre de bonnes mains. Mais là, j’ai surtout envie d’envoyer plein d’empathie à toutes les mères pour qui cette période est un dur rappel que pour différentes raisons et malgré les incitatifs publicitaires, elles n’ont pas pantoute envie d’écrire une carte ni d’acheter la nouvelle gogosse « parfaite pour papa » du Canadian Tire. Si vous en connaissez une, c’est peut-être le temps de lui envoyer du love.

Moi j’ai surtout envie de me trouver une grotte pour aller y dormir jusqu’à ce que la fête des Pères soit passée.