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Les futurs papas ont des questions particulières

Un service de santé anglais a mené une étude sur la préparation des parents quant à la venue de leur enfant. Un rapport de recommandations a même été produit, selon ce que rapporte The Telegraph.

Si la future maman voit le jour de l’accouchement comme une journée remplie d’émotions, son conjoint se préoccuperait plus de détails pratiques, comme trouver une place de stationnement une fois à l’hôpital et où se procurer du thé.
 
Le guide en question suggère donc que la visite habituelle de la salle d’accouchement soit proposée en soirée ou les week-ends afin que le père puisse s’y rendre seul. Des conseils médicaux et sur la vie de famille en fonction des différences culturelles devraient alors être offerts.
 
Puisqu’il appert que le papa développera sa relation avec son enfant à partir de six mois, il devrait mieux comprendre les émotions entourant la naissance.

En somme, selon le rapport, les parents devraient en général recevoir plus de soutien émotif quant à la venue de leur enfant.

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Le postpartum, pour les papas aussi

Nous savons déjà que la mère peut présenter de réels signes de dépression après son accouchement. Or, il semble que le phénomène du postpartum touche aussi le nouveau papa.

C’est ce qu’a remarqué une équipe de l’Université du Michigan en étudiant le cas de 1 746 pères d’enfants âgés de 1 an nés entre 1998 et 2000. Environ 7 % de ces papas étaient dépressifs, à différents degrés.

Il semble que les pédiatres pourraient jouer un rôle important dans la résolution de ce problème, car parmi les pères dépressifs, 77 % en avaient parlé au médecin de leur enfant durant la dernière année.

D’autre part, on a pu remarquer quelques liens avec l’attention que portait un père à son enfant et les punitions qu’il pouvait lui infliger avec l’apparition de symptômes dépressifs. Par exemple, 41 % des dépressifs avaient donné une fessée à leur enfant, comparativement à 13 % pour les autres.

Il semble que le plus grand rôle joué par les pères d’aujourd’hui les rapproche ainsi des problèmes que peuvent vivre les nouvelles mamans. Les résultats complets de cette recherche sont parus dernièrement dans Pediatrics.

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Papa est plus souvent le premier mot des bébés

Un sondage relaté dans le Daily Telegraph de Londres révèle que dans 15 % des cas, c’est le mot « papa » que les bébés prononcent en premier.

« Maman » est le premier mot dans 10 % des cas, mais on retrouve certains mots plutôt insolites parfois pour les premières paroles de bébés. Certains parents disent que leur enfant a dit soit « chat » ou « bière ».

95 % des parents disent se souvenir du premier mot que leur enfant a dit et en moyenne, c’est entre l’âge de 10 et 11 mois que cela se produit. Apparemment, les petites filles sont souvent plus rapides et ont moins de difficulté à apprendre à parler. De plus, ce sont les premières à arriver à assembler deux mots. 22 % des filles y parviennent pour leur premier anniversaire comparativement à 16 % des garçons.

Selon le sondage, 6 parents sur 10 croient que parler, comprendre et écouter sont les compétences les plus importantes que les jeunes enfants devraient développer, bien avant de savoir interagir avec les autres (26 %), lire (11 %), compter (2 %) ou écrire (1 %). Cela s’explique par le fait que de savoir s’exprimer est fondamental dans notre société et que tout le reste en découle.

Afin d’aider leur enfant à développer ses capacités de communication, les parents regardent des livres d’images avec lui, jouent à des jeux de mots, lui racontent des histoires ou encore récitent des comptines.

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Les valeurs en héritage

Des chercheurs de l’École universitaire de médecine de Boston ont découvert que les pères transmettent à leur progéniture leurs valeurs et certains comportements issus des expériences qui les ont marqués, et ce, même s’ils n’entrent pas en contact avec leur bébé après sa naissance.

Pour ce faire, les scientifiques ont administré de la morphine à des rats mâles, jusqu’à les rendre dépendants de cette substance. Ensuite, ils les ont accouplés à des femelles. Les souriceaux qui sont nés avaient un faible poids, des problèmes de comportement, comme si leur mère avait pris de la morphine durant la grossesse.

Selon la Dre Gladys Friedler, auteure de l’étude, le mâle transmettrait à ses petits une altération dans l’expression de ses gènes, sans qu’il n’y ait de changement dans les gènes eux-mêmes. « Mes collègues trouvaient que ça ressemblait trop aux thèses de Lamarck, zoologiste français du début du XIXe siècle, qui croyait que les traits acquis pouvaient être transmis aux générations futures tout autant que les traits innés. Si tel était le cas, l’évolution irait beaucoup plus vite », a avoué Dre Friedler.

Cette théorie a été confirmée par plusieurs autres recherches sur les transmissions épigénétiques de génération en génération.