À la suite d’une analyse de données concernant 189 629 jeunes filles et femmes âgées de 9 à 26 ans ayant reçu le vaccin contre le papillomavirus humain, des chercheurs ont conclu que celui-ci pouvait être considéré comme « sécuritaire » et faire partie d’une intervention clinique de routine.
Les auteurs ont toutefois noté que le vaccin était possiblement lié à un risque plus élevé d’éprouver des problèmes mineurs, soit un évanouissement le jour de l’immunisation (probabilité 6 fois plus importante) ainsi qu’une infection de la peau dans les deux semaines qui suivent (probabilité 1,8 fois plus importante).
L’étude, menée par Merck, a été réalisée à partir de la mise en marché du vaccin en 2006 et jusqu’en 2008, à la demande des autorités en santé américaines.
Les données sont parues dans la revue médicale Archives of Pediatrics & Adolescent Medicine.