Des chercheurs de l’Université de la Californie ont découvert que les vaccins contre le virus du papillome humain (VPH) pouvaient prévenir les lésions cancéreuses anales.
Les essais faits auprès de 601 homosexuels de 16 à 26 ans ont permis de conclure que les vaccins pouvaient protéger de ce type de cancer.
En fait, ils offrent une protection contre les lésions de 50 % chez ceux atteints de VPH et de 77 % pour ceux qui ne sont pas malades, comparativement au groupe témoin traité avec un placebo.
Contre les infections anales VPH-6, 11, 16 et 18, la protection était de 59,4 % chez les malades, et de 94,9 % pour ceux qui n’avaient pas de VPH.
« Le vaccin anti-papillomavirus est efficace pour réduire la fréquence d’infections anales persistantes et de lésions prétumorales de l’anus dues aux VPH-6, 11, 16 ou 18. Ce vaccin pourrait être la meilleure approche à long terme pour réduire le risque de cancer anal », explique l’auteur principal des travaux, le Dr Joel Palesky, au New England Journal of Medicine.