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Des infections à l’origine de cancers

Une étude du Centre international de recherche sur le cancer de Lyon démontre qu’un cancer sur six serait causé par une infection d’origine bactérienne ou virale.
 
Ces cancers pourraient donc être évités simplement avec des actions de prévention et des traitements simples et efficaces comme des vaccins.
 
L’étude s’est penchée sur 13 millions de nouveaux cas de cancer dans le monde en 2008.
 
Selon The Lancet Oncology, on évalue maintenant que les infections causeraient deux millions de nouveaux cas de cancer chaque année.
 
Quatre bactéries, virus ou parasites seraient principalement liés à des cancers, comme la bactérie Helicobacter pylori qui causerait le cancer de l’estomac, l’hépatite B et C qui sont liées au cancer du foie, et le papillomavirus qui est associé au cancer du col de l’utérus.
 
De nombreux vaccins et traitements peuvent facilement enrayer ces infections et ainsi éviter bien des problèmes aux patients.
 
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Un duo de parasites responsable de la toxoplasmose infantile

Durant les 3 dernières décennies, la toxoplasmose congénitale aux États-Unis provient de deux sous-types de Toxoplasma gondii, tous deux améliorés par un traitement, selon cette étude.

Le sérotypage de 200 patients infectés congénitalement a prouvé que le sérotype II et le sérotype non exclusivement II (NE-II) étaient responsables de proportions similaires d’infection.

Le développement d’un test immuno-enzymatique (ELISA) a permis de relier l’infection par les parasites de type II et de type non-II. Les experts ont donc observé la distribution de ces parasites dans deux cohortes bien précises de patients atteints de toxoplasmose congénitale.

Aux États-Unis, plus de 61 % des patients atteints de la maladie portaient le parasite NE-II.

« Les sérotypes NE-II sont souvent plus présents que les sérotypes II chez les enfants nés prématurément ou atteints de maladies graves ainsi que dans certains groupes démographiques », explique la coauteure et docteure à l’Université de Chicago, Rima McLeod.

Lorsque la toxoplasmose n’est pas diagnostiquée à la naissance, elle cause des dysfonctions motrices et cognitives ainsi que des convulsions plus tard dans la vie du patient, en plus d’augmenter de plus de 90 % les risques d’infections oculaires à l’adolescence.

Rappelons que les traitements avec de la pyriméthamine et de la sulfadiazine ont montré des résultats positifs, selon un article du Clinical Infectious Diseases publié en ligne.