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5 raisons pour lesquelles ce n’est pas une super idée de percer les oreilles d’un bébé

Les parents ont tendance à être divisés lorsqu’il s’agit de percer les oreilles de leurs enfants. Certains n’y pensent pas jusqu’à ce que l’enfant demande des boucles d’oreilles ou devienne suffisamment indépendant pour prendre ces propres. D’autres se précipitent pour percer les oreilles de leurs enfants au plus vite afin qu’ils puissent porter de belles boucles d’oreilles dès leur plus jeune âge.

Mais est-ce vraiment inoffensif de percer les oreilles des bébés ? 

Approfondissons la question…

1. Un risque d’infection

Plusieurs facteurs peuvent conduire au développement d’une infection dans les oreilles percées. Même si vous prenez bien soin des oreilles de votre bébé, des complications peuvent survenir en raison de fermoirs serrés ou d’un équipement qui n’a pas été correctement stérilisé. De plus, un nourrisson ne peut pas dire s’il ressent une gêne dans la zone percée. Vous devez constamment surveiller ses oreilles pour déceler les signes de gonflement et de rougeur.

2. Une réaction allergique potentielle

Certaines personnes sont allergiques à l’or et au nickel, qui sont largement utilisés dans la fabrication de bijoux. Les bébés n’ont aucune expérience du port de bijoux, il est donc difficile de dire s’ils sont allergiques à l’un des composants de la boucle d’oreille. La peau des nourrissons peut réagir à ces métaux en gonflant et en devenant rouge.

3. Bébés peut se faire du mal

Il est obligatoire d’éviter de toucher la zone percée et de se laver les mains avant de nettoyer les boucles d’oreilles et la peau environnante. Vous ne pouvez pas expliquer ces règles à un bébé. Ils peuvent pousser et tirer le piercing et l’enlever accidentellement. Les petites pièces de bijoux peuvent tomber dans l’oreille du nourrisson ou être avalées. Des boucles d’oreilles lâches peuvent augmenter le risque d’étouffement.

4. Les bijoux qui pendent peuvent être dangereux

Les boucles d’oreilles pendantes augmentent le risque de traumatisme pour l’enfant. Les éléments lâches peuvent facilement se coincer dans les vêtements ou la literie. Si vous vous penchez sur le bébé avec un long collier sur votre cou, vous pouvez attraper et tirer les parties pendantes du piercing du bébé. Si l’enfant est assez grand pour jouer, il peut tirer les boucles d’oreilles et se blesser le lobe. 

5. En grandissant, l’enfant peut ne pas aimer avoir les oreilles percées

Le perçage des oreilles n’est pas une procédure nécessaire. Les bébés ne décident pas s’ils veulent porter des boucles d’oreilles. Dans ce cas, il ne faut pas oublier que le processus de perçage est assez douloureux et que nous pouvons absolument l’éviter s’il n’est pas réellement nécessaire. Vous ne pouvez pas dire si c’est une bonne ou une mauvaise décision de percer les oreilles de votre bébé jusqu’à ce qu’il grandisse suffisamment pour en juger. L’enfant peut ne pas aimer ça plus tard…

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TPL Moms

L’arrivée de mon premier bébé: entre inquiétude et amour infini

L’approche de la naissance de mon enfant m’apporte beaucoup d’émotions conflictuelles…

J’accueillerai très prochainement mon premier enfant avec mon conjoint, et je suis remplie d’une myriade d’émotions à la fois douces et stressantes. Alors que j’accomplis le dernier grand droit de ma grossesse, j’en suis à 34 semaines, j’ai l’impression de prendre plus pleinement conscience de tout ce qui s’en vient et des changements que nous allons vivre.

Grâce à l’accalmie de la pandémie, j’ai eu la chance d’avoir accès à des cours prénataux en présentiel qui m’ont été des plus bénéfiques. J’ai pu en savoir plus sur le déroulement d’un accouchement ainsi que sur la réalité du postnatal pour les parents et le bébé. Ça m’a beaucoup rassurée, mais ça m’a aussi amené du stress. J’ai réalisé que j’avais peur de ne pas être un parent adéquat, peur que mon bébé ne soit pas en santé, peur de ne pas être capable de m’adapter à cette nouvelle réalité, etc. Vous l’aurez deviné, je suis d’un naturel un peu anxieux! Si je réussis assez bien à gérer cette anxiété dans mon quotidien, l’arrivée imminente de bébé chamboule mon équilibre émotionnel.

Nous sommes tellement bombardés d’informations, de modèles de parentalité sur les réseaux sociaux, de conseils de l’entourage, etc. que j’ai parfois l’impression qu’on s’en met énormément sur les épaules. La fameuse pression d’être un parent parfait… Pourtant, la parentalité n’est clairement pas un chemin droit et tout bien tracé, et à chaque enfant, le trajet est différent. En quelque sorte, c’est ce qui fait la beauté d’être un parent: notre enfant nous amène dans son univers et c’est à nous de trouver les meilleures manières de l’accompagner dans la vie.

Chris Anderson via Unsplash

En devenant maman pour la toute première fois de ma vie, je ne vais vivre que de la nouveauté. Toutes les expériences en seront des premières! C’est grandiose, mais aussi impressionnant. J’aime tout prévoir dans la vie, mais me voilà dans un moment de mon existence où je ne peux pas planifier au-delà de l’utilitaire (préparer la chambre de bébé, le sac d’hôpital, etc.) … Je ne peux pas savoir quel genre de rythme mon bébé aura ou comment la dynamique de mon conjoint et moi changera… et si ces nouveautés à venir sont excitantes, elles sont aussi effrayantes.

Au final, je crois que ce que j’essaie d’exprimer, c’est que malgré toute la hâte que j’ai de rencontrer mon enfant, cela cohabite aussi avec de la peur et du stress. Je crois que c’est normal de vivre des émotions conflictuelles à l’approche d’un nouveau-né, surtout d’un premier enfant, et si je n’ai pas nécessairement de conseil à donner pour régler la situation, je dirais qu’il est crucial de s’accueillir sans jugement dans ce qu’on ressent. Le modèle du parent parfait n’existe pas, et l’important est d’avoir toujours à cœur le bien-être de nos enfants.

Avez-vous ressenti des émotions conflictuelles à l’approche de la naissance de votre enfant?

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Vous souvenez-vous des dernières fois ?

Un des grands bonheurs de la vie de parent, ce sont les premières fois de nos petits coeurs. Premier sourire, premier bisou, premiers pas, premier mot. On n’en fait jamais le tour. Elles se succèdent à un rythme effréné, viennent nous surprendre au milieu des nuits écourtées ou entre deux bouchées de toasts froides.

Chaque première fois est unique, précieuse; chacune est un événement qu’on veut chérir à jamais. On s’empresse de prendre des photos, de texter toute la famille : « Il a mis un bout de banane dans sa bouche !!! » Ce sont de petits fragments de miracles. Des morceaux de banal pourtant extraordinaires. Parce que c’est incontestable : il n’y a rien de plus magnifique que voir un petit être évoluer, apprendre, se développer. Juste rien.

Les premières fois ont leur revers, dont on ne parle jamais : les dernières fois. Les dernières fois arrivent généralement sans prévenir, elles aussi. Comme les premières fois, elles sont parfois source de réjouissance, mais le plus souvent, elles sont source de mélancolie. Et surtout, à la différence des premières fois, on ne sait pas quand on en est témoin. On ne les constate qu’après coup.

On les banalise d’abord. Tiens, il n’a pas mouillé sa couche cette nuit. Tiens, elle a oublié de me faire un câlin avant de partir pour l’école. Puis le temps passe. La vie continue. Et un jour on y repense. Parfois longtemps après le fait. Parfois jamais. C’est peut-être pour ça qu’elles sont si cruelles : parce qu’elles nous dérobent ces derniers moments dont on aurait voulu profiter.

Le dernier « je t’aime Maman » lancé sans pudeur, en public.

Le dernier dessin offert en cadeau avec un sourire débordant de fierté.

Les dernières supplications pour se faire lire un livre à voix haute.

La dernière main tendue pour saisir la nôtre en marchant dans la rue.

Ce n’est pas un refus d’avancer, pas vraiment. C’est simplement le rêve d’une pause, le temps de dire adieu aux instants qui ne reviendront jamais. Parce qu’ils étaient si parfaits, les mots zozotés avant que le son « s » soit maîtrisé et les heures de symbiose dans la chaise berçante. On voudrait pouvoir les garder indéfiniment, ne jamais les oublier.

Les dernières fois sont toujours douloureuses. On ne s’y habitue pas, mais on n’a pas le choix de suivre le mouvement. Parce que chaque jour, les enfants changent, grandissent, se transforment en eux-mêmes.

Et il n’y a rien de plus magnifique.

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Art de vivre

La neige dans ses yeux

(CHRONIQUE)

J’adore l’hiver. C’est ma saison préférée. Enfant, c’était pour les bonshommes de neige, la douceur du froid sur mes joues, les chocolats chauds avec des guimauves. Plus grande, je me sentais revivre dès que la neige tombait, mes skis prêts à dévaler les pentes; la liberté, l’adrénaline.

C’est devenu un peu moins amusant avec une maison et une voiture. Les fenêtres givrées, les bancs de neige, le mal d’épaule d’avoir trop pelleté. Il y a 3 ans, j’ai eu ma fille. Les marches si compliquées dans beaucoup trop d’épaisseur de vêtements, les roues coincées dans la gadoue…

Puis, elle a grandi. Et maintenant, la neige est dans ses yeux. Elle la regarde les matins avec émerveillement. Elle a demandé de la neige pour sa fête (octobre!?), et me répétait sans cesse qu’elle voulait faire du patin sur la glace cet été.

Alors, l’hiver est redevenu ma saison préférée. Les bonshommes de neige, les forts, les glissades, les chocolats chauds avec des guimauves.

Avec les Fêtes, je n’ai pu que me réjouir de l’enthousiasme de ma fille à aller dehors. Cette enfant, elle est née pour l’hiver. Il faut dire que je joue avec ma fille chaque hiver depuis ses 1 an, avec le plus de joie et d’entrain possible. Je ne compte pas les heures de traîneau, de boules de neige, de château.

Ce n’est pas toujours évident de jouer dehors avec nos enfants. Avec plusieurs, ça devient un combat d’habit de neige et je ne suis pas certaine que les parents sont toujours les gagnants. À la garderie, ils jouent dehors, mais jamais autant que nous en vacances. Je peux bien comprendre le trouble d’habiller 8 enfants qui font des petites crisettes à mettre leurs mitaines! Mais c’est si beau, l’hiver.

Alors, allons jouer dehors avec nos p’tits loups et redevenons enfants, nous aussi. J’espère me sentir enfant toute ma vie lors de la première bordée de neige. J’espère que j’enfilerai encore mon habit à 60 ans pour faire un ange au sol.

Des petits moments précieux, si doux.

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Avoir des enfants rapprochés: mon constat 2 ans plus tard

Mon conjoint et moi avons un écart d’âge de 12 ans et, lorsque nous nous sommes rencontrés, il était déjà papa d’un petit garçon. Notre relation a évolué rapidement et nous avons eu notre fils, de 6 ans le cadet de son grand frère (demi-frère pour être exacte, mais chez nous, on préfère dire frère). Et puis SURPRISE! J’étais de nouveau enceinte de ma fille, qui s’est pointée le bout du nez 15 mois plus tard.  

Donc voici le topo à ce jour : un grand de 9 ans, un mini de 3 ans et une mini de bientôt 2 ans.

Je me fais souvent questionner à savoir si un court écart d’âge entre les enfants a été facile à gérer pour nous. Dans cet article, je vous livre donc un débriefing, 2 ans plus tard, de notre vécu familial, en espérant que notre expérience puisse aider à préparer un couple qui souhaite vivre une parentalité avec des enfants rapprochés en âge!

*N’oubliez pas qu’il s’agit de notre réalité, sur notre vécu familial et qu’il peut être tout à fait différent d’une famille à l’autre. Je vous invite à commenter pour nous offrir votre point de vue sur le sujet, qu’il soit différent ou similaire!*

Donc, si c’était à refaire, est-ce que j’envisagerais d’avoir des enfants rapprochés? Oui, absolument!

Et mon conjoint, lui? Pour être honnête… probablement pas aussi rapprochés!!! Notre aisance avec les enfants est différente, mon conjoint s’épanouit pleinement avec les cocos et de plus en plus lorsqu’ils grandissent et gagnent en assurance. Il a évidemment été présent et m’a énormément soutenu tout au long de la période du 0-1 an, mais croyez-moi, il était absolument hors de sa zone de confort!

Il a réellement commencé à prendre ses aises avec notre fils à ses 15 mois. La naissance de la cocotte m’obligeait évidemment à réorganiser mon temps, mais le changement s’est opéré principalement lorsque la vie nous y a obligés. À ses 3 semaines, notre fille a été hospitalisée 10 jours en soins intensifs pédiatriques : j’ai donc passé 10 jours à l’hôpital à ses côtés et, mon conjoint, 10 jours seul avec notre fils de 15 mois. J’étais morte d’inquiétude, pour ma fille évidemment, mais aussi pour mon conjoint qui devait gérer le train-train quotidien seul (les chiens, le travail, l’école, la garderie, les repas, le ménage, etc.). La beauté dans cette épreuve, c’est que mon conjoint a totalement assuré! Il a pris sa place auprès de notre 15 mois et je suis certaine que ces 10 jours ont eu un impact positif sur leur relation père/fils et sur la confiance de mon conjoint quant à son rôle de papa.

Mais, pour ma part, ce que j’ai trouvé le plus difficile durant les 4 dernières années, c’est l’obligation d’adaptation continuelle à laquelle nous avons fait face. Les périodes d’adaptation font partie de l’aventure de la parentalité, mais je crois qu’elles sont décuplées lorsqu’on a des enfants rapprochés en âge.

Je vous explique. Il y a…

L’adaptation à la 1re grossesse — toutes les aspirations, les inquiétudes, les maux, les trimestres, les craintes, l’accouchement, etc. qui bousculent le cours de notre existence.

L’adaptation à la maternité : devenir maman pour la première fois est un changement énorme, la vie fait un 360, c’est une période d’adaptation merveilleuse, mais également éprouvante. Puis, on prend ses marques et on avance de plus en plus avec assurance jusqu’à ce qu’on entre dans une nouvelle ère (allaitement, biberon, purée, DME, dodo changeant, bébé marche, bébé court partout, bébé te met au défi… Et ainsi de suite, pour… TOUJOURS!)

Eh oui, on réalise tranquillement l’ampleur que la parentalité prend avec le temps : je serai maman pour toute la vie et que je continuerai (je l’espère!) de suivre les phases de mes enfants avec intérêt tout au long de leur vie et de la mienne. Cela implique donc une ADAPTATION obligée pour le restant de ma vie!

L’adaptation du couple aussi : entre nos rôles d’amoureux, d’amants, d’amis et de parents, il y a également tout un monde. Le temps pour le couple est moindre, sans parler de mon corps, de mes envies et désirs qui avaient changé. Le tout combiné à notre charge de tâches quotidiennes qui n’allait pas en diminuant! Ouf! De mon point de vue, le couple est rudement mis à l’épreuve et, ironiquement, c’est une des choses que je trouve tellement magnifique dans la parentalité! Car traverser toutes les étapes, franchir nos seuils de tolérance, s’épauler et se soutenir dans toutes les circonstances nous a rendus plus proches que jamais (bien malgré la distance qu’un bébé peut créer dans un couple!)

L’adaptation de la fratrie : un petit bonhomme qui passait soudainement d’enfant unique à grand frère, c’est beau, mais ça passe évidemment par des hauts et des bas!  

L’adaptation dans notre vie sociale, qui englobe le temps consacré à nos loisirs, à nos amis et notre famille. Sans oublier les relations qui changent et évoluent selon différents facteurs comme le statut parental, les choix, la disponibilité, etc. de nos proches et de nous-mêmes.

Et puis, dans le cas d’une 2e grossesse rapprochée, toutes ces adaptations s’ajoutent à…

L’adaptation à la 2e grossesse, qui dans bien des cas, ne sera absolument pas identique à la première. Le tout en gérant son bébé de 6 mois qui poursuit son développement.

L’adaptation au nouveau bébé et à tous les aspects de la maternité qui reviennent (allaitement, début de l’alimentation, le sommeil, etc.).

L’adaptation de la fratrie qui revient et qui diffère, parce qu’à 15 mois, le nouveau grand frère ne comprend absolument pas pourquoi maman a un autre bébé dans les bras! Il doit apprendre à laisser de la place à sa nouvelle petite sœur, le tout en affrontant l’arrivée hâtive du terrible two!

Et je pourrais continuer à énumérer les adaptations obligatoires qui ont traversé notre chemin depuis, mais je pense que vous avez compris l’idée!

Ahh et pourquoi pas! Encore quelques-unes : l’adaptation aux couches lavables, à la propreté, aux débuts à la garderie, au retour au travail, des chiens et du chat, dans l’avancement de nos projets et j’en passe… ! Vous le voyez bien maintenant, le portrait que j’essaie de dresser?

Eh oui, je suis d’accord, l’adaptation fait évidemment partie de la vie de tous : la roue tourne et on est continuellement confrontés à de nouveaux défis. Mais, de ma jeune expérience, je me permets de constater qu’avant les enfants, je m’adaptais à une situation et je vivais ainsi pour un bout de temps avant d’en arriver à un nouveau changement. Mais depuis les enfants, c’est une avalanche de changements qui nous ensevelit! Et avec l’arrivée d’un 2e bébé rapproché, l’avalanche ne s’arrête pas : dès qu’on s’assied dans une zone de confort, une nouvelle étape arrive et on se remet à s’adapter, encore et encore! J’ose croire qu’en ayant des enfants avec un écart d’âge plus grand, même si les parents vivent fort probablement le même lot d’adaptations, ils ont un peu plus de temps pour profiter de chaque étape! 

À l’aube des 2 ans de ma fille, je constate que l’avalanche s’essouffle tranquillement, les changements s’opèrent moins rapidement et on s’installe dans des zones de confort de plus en plus durables. Ça fait du bien! Les activités que nous pouvons faire en famille sont de plus en plus nombreuses et surtout, de plus en plus simples à organiser. Je n’ai plus constamment un bébé dans les bras et j’arrive à prendre plus de temps pour moi, pour mon couple, pour mes amis et ma famille.

Malgré l’avalanche, il y a eu tellement de beau, et l’étape que nous entamons avec mon 3 ans et ma 2 ans me ravit. Tout près de la fin des couches, mes 2 cocos qui s’expriment bien, qui dorment leur nuit, qui jouent de façon autonome ensemble, etc.   En comparant ma situation à celle de mes amies qui replongent dans la maternité après 2 ans ou 3 ans et qui recommencent toutes les étapes, alors que pour nous plusieurs sont franchies et terminées, je suis convaincue que cette avenue était la bonne pour nous.

Comprenez-moi bien, je ne remets pas du tout en question leur choix! Je suis absolument heureuse pour elles et je suis certaine qu’elles sont tout à fait satisfaites de leur situation familiale. Mais de prendre le temps de comparer leur situation à la mienne me permet de réitérer ma position : Oui, je suis heureuse et reconnaissance envers la vie d’avoir eu mes 2 enfants rapprochés. Mon conjoint et moi aimons quand les choses bougent et évoluent rapidement, nous avons mille et un projets et un n’attend pas l’autre! Alors, j’imagine que pour nous, l’avalanche était simplement la continuité naturelle de notre vie! 

Est-ce que je considère que le chemin a été de tout repos? Évidemment que non. Mais je suis certaine qu’un chemin différent, qu’il soit avec des enfants ayant un plus grand écart d’âge, avec des jumeaux ou autre, apporte tout autant son lot d’épreuves. Chaque chemin a ses particularités (ses défis et ses avantages) et chaque chemin est unique et beau! Chérissez le vôtre!

Et si vous tentez de déterminer lequel est le mieux pour votre famille en devenir, sachez qu’avec du recul, peu importe votre choix ou le choix que la vie vous imposera, ce sera le bon pour vous! 

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10 indices que vous êtes un enfant des années ’90 devenu parent

Ah, les enfants des années 1990, ceux qui ont grandi à l’époque de la Nintendo, des Pokémon et de la mode plus que douteuse, tout en étant fascinés (et un peu apeurés) par Barney le dinosaure mauve.

Eh bien, pour vous donner une idée, les gens nés en 1990 ont maintenant 30 ans. Ce sont (biologiquement, du moins) des adultes! Puis, de plus en plus, les 90′s kids ont des enfants. Ce sont donc des PARENTS!

Pour s’amuser, j’ai consulté certaines de mes collègues TPL Moms, qui sont aussi des 90′s kids, pour vous pondre cette savoureuse liste de 10 indices que vous êtes un enfant des années 1990 devenu parent.

1- Vous jouez à Pokémon Go avec vos enfants, mais c’est surtout pour votre plaisir nostalgique.

2- Vous avez fait écouter à vos enfants Harry Potter alors qu’ils étaient un peu trop jeunes, ce qui leur a fait peur.

3- Vous jouez à Mario Kart avec vos enfants et prenez un malin plaisir à les battre.

4- En outre, vous refusez que vos enfants jouent sur VOTRE partie; vous ne voulez pas qu’ils gâchent votre progrès!

5- Vous cherchez désespérément les élastiques avec deux billes pour faire les parfaites lulus vintage.

6- Vos enfants écoutent très souvent (parce que c’est vous qui l’imposez) les films préférés de votre enfance tels que Histoire de jouets, Le roi lion ou, pendant les Fêtes, Maman, j’ai raté l’avion! D’ailleurs, quand la plateforme Disney+ a été lancée, vous débordiez de joie.

7- Vous êtes excités de lire vos vieux livres d’enfance à vos enfants, mais ils sont davantage attirés par les nouveaux livres aux couleurs beaucoup plus attrayantes!

Crédit:Alex Perron

8- Vous avez conservé vos Polly Pocket et vous demandez régulièrement à vos enfants d’y jouer avec vous.

9- Vous achetez des rouleaux aux fruits Fruit-O-Long en dessert spécial à vos enfants et vous pensez être le parent le plus cool au monde (vos parents ne voulaient jamais vous en acheter!).

10- Vous étiez plus excité que vos enfants quand vous avez vu en magasin le jouet Puppy Surprise.

Crédit:Walmart

En bonus, on se doit de mentionner le retour en force de Passe-Partout: depuis que cette émission est revenue en ondes, vos enfants regardent les émissions, ont les pyjamas et écoutent la playlist Spotify dans l’auto.

Vous le constatez, les 90′s kids sont connus pour être des personnes nostalgiques.

Faites-vous partie de cette bande? Vos enfants aiment-ils les classiques de votre enfance?

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Retour au travail et sentiments partagés

(CHRONIQUE)

Cet article est probablement comme mille autres articles qui ont été écrits. Je ne vais pas révolutionner le monde de la maternité aujourd’hui. Sauf que chaque fois que je lis un article qui exprime un sentiment que je ressens, ça me fait du bien, donc voilà. Mes enfants sont retournés à la garderie. C’est juste ça.

Un mélange d’émotions m’envahit. J’ai été 14 mois à la maison avec mon plus jeune. Ma grande, qui déjà n’allait à la garderie que 3 jours par semaine (son désir à elle), nous a joints à temps plein pendant le confinement.

Même si être maman à temps plein est, selon moi, un travail parmi les plus épuisants physiquement et mentalement (je suis prof et je suis plus épuisée quand je suis maman à la maison qu’à l’école à temps plein, ce n’est pas peu dire), j’étais bien. Vraiment, vraiment bien. Je me sentais à ma place, avec mes enfants. Par moments, ça m’a fait remettre en question des grandes décisions de la vie.

Est-ce que je veux retourner au travail juste parce que c’est la chose « normale » et « commune » à faire?

Est-ce que je veux retourner au travail juste parce que je suis très féministe et que je veux, inconsciemment, être une femme qui accomplit et réussit tout?

Crédit:Zubeyda Ismailova/Reshot

J’ai réfléchi longuement, tout en restant dans l’indécision. Au bout du compte, plus la date de mon retour au travail approchait, plus une partie de moi était heureuse de retourner dans le monde de l’enseignement au secondaire. J’avais envie de retrouver mes collègues, mes élèves, mon environnement professionnel.

En même temps, je n’avais pas envie de laisser mes enfants toute la semaine à la garderie. J’aurais aimé retourner travailler 4 jours par semaine. Ce serait peut-être possible, d’ailleurs! Une petite voix en moi me disait que j’avais besoin du sentiment d’accomplissement professionnel que mon travail me procure. J’ai besoin d’avoir autre chose que mes enfants dans ma vie, même s’ils en sont évidemment une immense part (la plus grande).

Finalement, je suis retournée travailler avec l’esprit et le coeur en paix. Le fait que j’adore la garderie en milieu familial que mes enfants fréquentent aide beaucoup.

Or, les premières journées de la rentrée sont des pédagogiques. J’étais donc à mon bureau toute la journée et je pensais souvent à mon garçon qui vivait une adaptation à la garderie, un monde complètement nouveau pour lui. Lui et ma fille me manquaient. Les questions sont revenues. Je me demandais si j’étais à ma place.

Puis, les jours ont passé. Chaque jour que mon garçon passait à la garderie était mieux que le précédent. Les enfants étaient heureux à leur retour, le soir. Ça m’a beaucoup rassurée.

Enfin, j’ai rencontré mes nouveaux élèves. J’ai enseigné. Ma passion s’est enflammée, comme si elle s’était un peu dissipée quand j’étais en congé de maternité, seulement pour revenir en force à mon retour.

Maintenant, 2 semaines après la rentrée, je me sens sur mon x. Je profite de chaque moment passé en famille, mais aussi de mes beaux moments d’enseignement.

Je suis aussi heureuse d’avoir un travail avec un horaire family friendly qui me permet d’être à la maison quand mes enfants le sont.

Comment avez-vous vécu votre retour au travail après votre congé parental?

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Parentalité et technologie : trop obnubilés par le téléphone intelligent?

Il n’y a pas que les enfants qui sont devenus accros aux nouvelles technologies. Les nouvelles générations de parents (et même les autres générations) accordent trop de temps et d’importance au téléphone intelligent, entre autres à cause des médias sociaux.

Éteignez le téléphone le matin

Vous devez « décrocher ». En matinée, ne vous autorisez pas à prendre vos courriels ou à mettre à jour vos profils Facebook et Twitter, puis oubliez la partie de Candy Crush. Passez ce temps avec les enfants.

Période d’utilisation

Vous ne pouvez pas espérer donner l’exemple et restreindre les périodes en ligne de vos enfants si vous-même êtes en permanence relié à votre cellulaire.

Profitez-en lorsque vous êtes seul. L’heure du dîner, après l’heure du coucher, dans le bain ou même pendant que vous attendez à un rendez-vous.

Est-ce vraiment urgent?

Le sentiment d’urgence créé par les textos et le temps réel des médias sociaux sont illusoires. À moins d’être au travail et d’avoir des échéanciers et obligations, personne n’a besoin d’une réponse « immédiate » à tout message. Si c’est urgent, on vous appellera.

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La dépression chez les mères adoptives

Il semble que les attentes irréalistes de la parentalité et la sensation de fatigue sont de loin les plus grands prédicateurs de la dépression postadoption, a déclaré Karen J. Foli de l’Université de Perdue, dont l’étude paraîtra ce mois-ci dans Advances in Nursing Science.

Pour la spécialiste, il est encore embêtant de savoir si la cause de la dépression postadoption repose réellement sur le symptôme de la fatigue en soi ou plutôt sur l’expérience parentale qui engendrerait la fatigue.

Selon le sondage réalisé auprès de 300 femmes qui avaient adopté un enfant âgé en moyenne de 4,6 ans, ce genre de dépression pourrait également être causé par le manque de soutien social, familial et d’appui du système.

Il a également été démontré que tisser des liens avec l’enfant n’est pas toujours évident pour la mère. « En investissant tant d’espoir dans cette nouvelle relation, les mères adoptives qui ne réussissent pas à se lier à leur enfant aussi rapidement qu’elles s’y attendaient peuvent développer des sentiments de honte et de culpabilité », a affirmé Mme Foli.

L’experte ajoute que l’adoption peut rimer avec problèmes de comportement ou besoins spéciaux pour l’enfant. En effet, il a été prouvé que les symptômes dépressifs étaient plus élevés chez les mères qui ont peu ou aucune information sur le passé biologique et affectif de l’enfant adopté.

Finalement, l’étude a démontré que la race ou l’ethnie du nouveau venu à la maison n’avait pas d’impact sur le taux de dépression des mères adoptives. Toutefois, ces dernières ont confirmé que cela semblait affecter la société. Les participantes ont rapporté « percevoir que la société était moins encline à accepter leur famille adoptive ».

Mme Foli prévoit se pencher prochainement sur la dépression postadoption dans une étude à long terme, afin de mieux comprendre les enjeux liés à la liaison maternelle avec l’enfant et la satisfaction conjugale.

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Les bébés éveillent des sentiments insoupçonnés chez les hommes

Pour les hommes, l’amour donne l’envie d’avoir un enfant. Des chercheurs de l’Université Bar-Ilan, en Israël, ont publié dans la revue Biological Psychiatry des résultats surprenants au sujet de la réaction de certaines régions du cerveau lorsqu’il est question de parentalité.
 
Il semblerait qu’à la vue d’un bébé, certaines zones soient davantage activées chez les hommes récemment amoureux plutôt que chez les célibataires et les femmes.
 
On a compté 65 personnes qui ont participé aux tests. Parmi eux, des couples de jeunes parents, des amoureux et des célibataires ont été soumis à l’électroencéphalographie (une technique permettant de mesurer l’activité électrique du cerveau) pendant qu’on leur montrait des photos d’enfants. Les bébés des couples de parents y figuraient également, décrit le site Futura-sciences.
 
Les chercheurs ont noté que les amoureux et les couples ont réagi davantage que les célibataires à la vue des nourrissons inconnus, puisque les électroencéphalogrammes montraient que les régions du cerveau impliquées dans la parentalité (noyau accumbens, cortex cingulaire antérieur ou amygdale) avaient une activité électrique plus intense.
 
Sans l’ombre d’un doute, cette activité s’accentuait plus encore lorsque les parents étaient devant une photo de leur nouveau-né.
Une étude plus globale exécutée sur un plus grand nombre de personnes permettrait de confirmer ou d’infirmer ces données.