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Des tests génétiques pour dépister les risques de maladies chez les enfants

Les recherches sur la génétique ne cessent de progresser. De plus en plus de parents considèrent les tests de dépistage aux risques potentiels de maladies chez leurs enfants comme un bienfait. Néanmoins, si cela peut sembler rassurant, les pédiatres et psychologues affirment que ces tests comportent des risques.

Selon ce que révèle le journal Pediatrics, certains de ces tests sont vendus directement aux consommateurs par une multitude de compagnies. Les instances professionnelles se rallient contre cette méthode de propagation de l’information. 
 
Les résultats démontrant qu’un enfant est à risque d’une maladie cardiaque peuvent encourager, chez le parent, des méthodes préventives comme l’exercice régulier et une saine alimentation. Cependant, certains tests dépistent des maladies incurables et l’impact psychologique sur les parents peut être dévastateur.
 
Kenneth P. Tercyak, psychologue à la Faculté de médecine de l’Université de Georgetown, est celui qui a mené de front cette étude et est du même avis. « La prudence est de mise quant à la distribution de ces nouveaux tests, surtout parce qu’il s’agit d’informations cruciales sur la santé de nos enfants », dit-il.
 
Les 219 parents qui ont participé à l’étude persistent à croire que les bienfaits surpassent le potentiel impact négatif. Les résultats portaient alors sur l’identification des risques, entre autres, de maladies du côlon, de cancers de la peau et des poumons ou encore de diabète de type 2.
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La magie des petites choses

Personne n’atteint à la perfection et personne ne s’en approche. Mais cela fait-il de nous de mauvais parents ? On entend souvent cette lamentation: « Il n’y a plus de bons parents… » C’est faux. Je suis entrée en contact avec des milliers de parents partout au pays, et je peux affirmer que la grande majorité d’entre eux élèvent leurs enfants du mieux qu’ils le peuvent. Voilà qui est amplement suffisant.

Vous croyez que votre voisine (encore elle !) est une bien meilleure mère que vous ? Dites-vous qu’elle pense la même chose de vous ! Idéaliser votre voisin, votre collègue de bureau ou votre épicier ne vous aidera pas à mieux équilibrer votre vie de parent en emploi.

Si vous continuez à vous précipiter sur The Joys of Much Too Much : Go for the Big Life, le best-seller signé par l’Américaine Bonnie Fuller, rédactrice en chef d’American Media Inc., c’est qu’un petit retour s’impose : relisez ce que j’ai écrit dans le dernier numéro sur le sentiment de culpabilité. Dans la vie de tous les jours, Bonnie Fuller a peut-être les moyens de s’offrir de l’aide durant ses pérégrinations internationales, mais ça ne fait pas d’elle une meilleure mère que vous. Être parent est l’aventure d’une vie.

Comme tout voyage d’exploration, la parentalité est faite d’essais et d’erreurs, de tentatives qui aboutissent et d’autres pas, de succès et d’échecs. C’est la chose la plus difficile qui soit. Et aucun diplôme ne peut nous y préparer, c’est bien connu. Dans l’essai Le Bébé et l’eau du bain, la journaliste Nathalie Collard suggère des cours de parentalité aux futurs parents : quelle aberration ! L’aptitude à être parent ne se développe que d’une façon : par la pratique, à chaque heure de chaque jour.

Il s’agit de bien cerner son objectif : vouloir un enfant ou vouloir avoir un enfant. « Vouloir avoir un enfant » relève d’un désir de possession, d’un fantasme sans ancrage dans la réalité. « Vouloir un enfant », par contre, c’est être prêt à l’élever, le consoler, le guider, c’est lui transmettre non seulement son sang, mais ses valeurs et aspirations.

Faire tout son possible en matière de parentage, c’est déjà beaucoup. Ça peut passer par la façon de parler à ses petits. Pour ma part, quand je fais quelque chose avec mes enfants, je ne crains pas l’exagération, les superlatifs : « On va te mettre ta belle robe… on va faire un super beau gâteau… on va passer une journée magnifique… »

Avez-vous remarqué à quel point on est porté à utiliser des termes comme catastrophe, drame, fin du monde ? Pourquoi ne pas mettre l’accent sur des moments heureux en en embellissant la description ? Pourquoi ne pas présenter une activité routinière comme un cadeau que nous fait la vie ? Comme l’illustre le film de Roberto Benigni, La vie est belle, la perception d’une situation, même la plus laide qui soit, dépend de la façon dont on en parle. Je suis convaincue qu’on peut insuffler de la magie au simple fait de se brosser les dents.

Chez nous, nous avons un support à épices magiques : j’ai vidé mes pots d’origan et de persil pour y placer de petites sucreries qu’on utilise normalement pour décorer des gâteaux. Je m’en sers comme de la poudre de perlimpinpin : j’en mets à l’occasion dans la purée de carottes, dans les brocolis, dans le yogourt, et le souper prend des allures de fête.

Ma fille Clara, quatre ans, a beaucoup de mal à rester assise pour manger (mais je n’abandonne pas pour autant et continue à lui apprendre à rester à table, même si c’est très difficile pour elle…). Pendant les repas, elle s’assoit toujours sur une fesse et martèle le plancher de sa jambe libre (ça vous rappelle quelque chose ?) Les journées plus difficiles pour elle ou pour moi, je saupoudre son assiette d’épices magiques ; c’est fou comme elle avale plus vite son brocoli !

Vous ne tenez pas à sucrer ainsi la nourriture de votre enfant ? Essayez d’agrémenter le menu d’aliments qu’il aime : fromage râpé, ketchup-maison, légumes gratinés, le tout servit dans de petits pots amusants qu’on lui offre comme s’il s’agissait de friandises. En présentant la réalité sous sa forme ludique et joyeuse, on a toutes les chances de rendre cette réalité… ludique et joyeuse.

 

Coupable de déraper à l’occasion : la taloche occasionnelle
Maintenant que vous venez de vous rappeler que vous n’êtes pas parfait – et que personne ne vous en demande autant –, abordons le délicat sujet de la correction physique.

Il n’est certes pas souhaitable de donner une fessée à son enfant, et aucun parent sain d’esprit n’éprouve du plaisir à le faire. En fait, quand les circonstances imposent cette punition, on est souvent envahi d’un profond sentiment de culpabilité. Normal.

Je ne veux pas banaliser ici la violence physique ou mentale faite aux enfants. Il me semble clair, toutefois, que l’expression de l’autorité passe parfois par la correction. Je me souviens d’avoir moi-même reçu quelques taloches de ma mère. Je les avais sûrement bien méritées, et cela ne faisait pas de moi une enfant maltraitée. Qui plus est, je n’ai à ce jour jamais consulté de psychanalyste pour régler des problèmes liés à un traumatisme infantile !

En 2004, l’article 43 du Code criminel du Canada était jugé constitutionnel par la Cour suprême du Canada. Cet article de loi autorise les parents (ou tuteurs légaux) à recourir à la fessée contre leur enfant avec une force raisonnable, sans utiliser d’objets comme une lanière de cuir par exemple. Les Québécois ont réprouvé massivement cette loi. Certes, encore une fois, il n’est jamais souhaitable de recourir à la violence, mais, lorsque cela arrive, il faut réfléchir à ce qui s’est passé et veiller à ce que cela ne se reproduise plus.

Si, jour après jour, votre enfant déverse le contenu de son assiette sur le plancher, vous allez lui expliquer avec toute la diplomatie dont vous êtes capable que ce comportement ne vous convient pas. Si la diplomatie n’aboutit à rien, même après plusieurs semaines, et que votre enfant continue son cirque, on peut comprendre que vous lui donniez une petite tape. Il n’en mourra pas, et vous non plus.

L’important est de ne pas confondre dérapage et autorité. La correction physique ou la violence verbale ne sont pas les seuls moyens d’exercer l’autorité parentale. Ces comportements sont et doivent rester de l’ordre de l’exception, mais, de grâce, finissons-en avec la culpabilité à la moindre pichenette ! Et concentrons-nous aussi sur l’« après-correction », sur ce qu’il faut retenir comme parent (et comme enfant) d’une situation qui a tourné au vinaigre. Comprendre pourquoi elle s’est ainsi envenimée nous permettra d’éviter de pareils dérapages à l’avenir. Et expliquer à notre enfant pourquoi son attitude nous a poussés à le discipliner physiquement, c’est aborder avec lui un problème crucial dans le but de le dénouer définitivement.

Il y a quelques années, j’ai vécu un des épisodes les plus sombres de ma vie, épisode qui aurait pu me conduire à la dépression et aux dérapages. Quand mon dernier enfant, Kristof, est arrivé, son aînée, Clara n’avait que 19 mois. Je venais d’apprendre que mon mari, cet éternel adolescent étourdi, n’était pas officiellement mon mari, puisqu’une formalité administrative émanant du pays d’origine de sa première femme ne reconnaissait pas son divorce. Il fallait que je m’occupe constamment de mon entreprise, qui s’en allait à la dérive, et les membres de ma famille me faisaient vivre le pire cauchemar de ma vie au moment où leur support aurait été crucial.

J’ai réalisé soudain que ma vie s’écroulait, qu’elle n’avait plus de fondement, que je n’aurais plus jamais la belle famille du temps où mon père vivait et que je perdais la santé à dormir trois heures par nuit. Entre mes journées pleines, les factures qui s’accumulaient et les procédures judiciaires que je devais mener, je ne trouvais plus l’énergie qui me permettrait de m’occuper adéquatement des enfants. Les devoirs, le bain, les histoires, les activités parascolaires, même les moments de détente, c’était trop. J’ai alors décidé d’arrêter cette course folle afin de faire mon bilan et mon plan de vie.

J’ai régulièrement confié Kristof à des amis pour quelques heures. J’ai donné à l’aide familiale qui vit chez nous plus de responsabilités quand cela s’imposait. J’ai demandé à mes voisins de conduire les plus vieux à leurs activités sportives. 

Bref, je me suis permis de dévier de mes objectifs parentaux, ou plutôt de « déraper » par rapport à mes idéaux de parentage : j’ai accepté l’idée de ne pas être parfaite (ce qui ne revenait pas à mettre en péril la sécurité de mes enfants, bien sûr) et de m’occuper de moi afin de mieux m’occuper d’eux. Et j’ai surtout fait un deuil de mon idéalisation de la famille parfaite, de ma mère qui serait toujours là pour moi et pour mes enfants ; j’ai nommé des parrains de cœur pour mes enfants puisque mes sœurs ne remplissaient plus ces fonctions morales. Je me suis refait une famille à moi, avec ce que la vie me donnait à ce moment-là. Et j’ai recommencé.

Je suis allée au restaurant, j’ai rencontré des amis que je n’avais pas vus depuis longtemps, question de me retrouver. Les consignes que je me suis données : bien manger, dormir, faire du sport, question de me donner l’énergie dont j’avais besoin.

Alors que j’assurais mes fonctions de mère à mi-temps, malgré les remords éprouvés, j’ai senti que ma force revenait de semaine en semaine. Ce temps d’arrêt que j’ai pris pour moi m’a permis de survivre sans dérapages pendant une période noire. Aujourd’hui, je suis fière de voir mes enfants en santé, de me voir en forme et de savoir que c’est à moi, et à moi seule, que je dois d’avoir traversé la montagne (bien que je sois encore loin du sommet !) Quant à mon conjoint, il est toujours l’éternel ado qu’il était, mais ça, c’est une autre question !

Culpabiliser, c’est se comparer négativement à un modèle idéalisé. Quand on sait que ce modèle n’existe pas, on peut en finir plus vite. Culpabiliser, c’est aussi se soucier de la désapprobation de son entourage : «Qu’est-ce que les autres vont penser de moi ? Comment me perçoivent-ils ?…» Le besoin de plaire à tout le monde semble particulièrement absurde quand on sait que, en règle générale, des gens que nous connaissons, un tiers nous aime et un autre tiers ne nous aime pas. Quant au dernier tiers, il ne cultive à notre égard que de l’indifférence.

Pourquoi vouloir charmer tout un chacun ? Pourquoi chercher des admirateurs ? Pourquoi nous coincer dans un rôle qui nous convient mal ? Afin de correspondre à un modèle d’ailleurs illusoire ? Le jour où vous cesserez de vous préoccuper de ce que pense votre voisine ou votre beau-frère, vous aurez fait un grand pas vers la déculpabilisation. Et vers l’efficacité.

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Un sourire lui fera manger ses légumes

Une récente recherche parue dans Obesity nous apprend que les parents sourient lorsqu’ils mangent un aliment qu’ils souhaitent que leur enfant mange lui aussi. Il semble que les enfants mangent en effet certains aliments sous l’influence d’émotions.

Pour en venir à cette conclusion, on a montré des photos de personnes arborant différentes émotions à des enfants qui mangeaient un de leurs aliments préférés. Il semble que les enfants en venaient à moins l’aimer si la personne sur la photo avait un visage dégoûté.
 
De plus, lorsque la personne avait un visage enjoué en mangeant un aliment que l’enfant ne connaissait pas, celui-ci était plus porté à vouloir l’essayer.
 
Une précédente étude datant de 2008 avait démontré que les parents pouvaient augmenter la quantité de fruits et de légumes que leur enfant mangeait s’ils en mangeaient eux aussi. De plus, si une personnalité connue que l’enfant aime dit ne pas aimer tel ou tel légume, il semble que l’enfant l’aimera moins.

On recommande finalement d’encourager les enfants à manger certains aliments en leur disant que c’est très bon, de ne pas en bannir et de les faire participer dans la cuisine dès le plus jeune âge.

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Mieux prévenir la mort subite du nourrisson

Selon des données présentées dans Nouvel Obs, si le nombre de décès causé par le syndrome de mort subite du nourrisson a chuté en 15 ans, il demeure encore de nombreux cas.

Nous savons déjà l’importance de coucher bébé sur le dos, car cette méthode est reconnue comme la plus efficace pour prévenir ce syndrome. La baisse de décès est fortement liée à cette façon de faire, bien que nous ne puissions encore vraiment expliquer comment la mort subite survient.
 
D’ailleurs, si l’on demande aux nouveaux parents de porter une attention particulière à la literie du bébé, il semble qu’ils devraient même le faire dormir avec eux durant ses six premiers mois de vie.
 
Ce conseil, qui n’est pas encore très répandu, serait pourtant une excellente prévention du syndrome, selon certains, et pourrait encore faire baisser le nombre de décès.

Mentionnons finalement que l’on estime que 45 % des bébés seraient exposés à des risques de mort subite quant à leur couchage.

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Le premier enfant est le plus photographié

Le Daily Mail dévoile les résultats d’un sondage auquel 1 413 participants ont répondu. 46 % des parents ont admis prendre plus de photos de leur premier enfant que des autres frères et soeurs.

Toutefois, 51 % disent que le nombre de photos de l’aîné et celui des autres sont tout de même semblables. 3 % disent clairement qu’ils ont beaucoup plus de photos de leur premier enfant dans leurs albums.

Cela pourrait tout simplement s’expliquer par le fait que les parents en ont assez de figer les mêmes images et les mêmes poses.

Selon un psychologue pour enfants, la Dre Michele Borba, cet état des choses pourrait être un facteur de l’apparition du syndrome du second enfant, qui se définit comme l’impact de l’ordre de naissance sur la personnalité.

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Les frères et soeurs d’un autiste auraient des troubles liés

Une nouvelle étude ayant porté sur près de 3 000 enfants (1 235 familles) présuppose des répercussions familiales provenant de l’autisme, comme présenté dans l’American Journal of Psychiatric.

Il en est ressorti qu’environ un enfant sur cinq ayant un frère ou une soeur autiste présente, pour sa part, des troubles du langage ou de l’élocution.

Le docteur John Constantino, professeur de pédiatrie et de psychiatrie à l’École de médecine de l’Université Washington à Saint-Louis, a dirigé cette recherche.

Pour corroborer ses découvertes, il souligne que des études plus mineures avaient déjà abordé ce point. En effet, il a été démontré que des enfants faisant partie d’une famille au sein de laquelle l’autisme avait été diagnostiqué avaient un retard de langage.

De plus, même si ces enfants ne sont pas systématiquement atteints, ils ont 22 fois plus de chances de développer des troubles et des retards.

Plus d’un enfant autiste vivait au sein de 10,9 % des familles étudiées et 20 % d’entre elles avaient des enfants non diagnostiqués, mais qui avaient un retard de langage.

Il semble donc que les recherches vont tendre de plus en plus à découvrir un réel syndrome de l’autisme.

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Les parents, meilleurs qu’avant?

Darcia Narvaez en est venue à cette conclusion surprenante, nous apprend Famili.fr. Elle a comparé les principes d’éducation de la préhistoire et du 21e siècle pour constater que le rôle de parent se serait effrité au cours de ces milliers d’années.

Les propos de la psychologue controversée ne sont pas partagés par tous. Selon elle, notre façon d’élever nos enfants a créé « une brisure dans le coeur de générations entières ».

Elle fait ici référence au fait que nous laissons nos bébés dans des sièges d’auto et des poussettes et que nous les laissons pleurer, alors qu’autrefois, il en était tout autrement.

En effet, dans la préhistoire, les bébés étaient allaités sur une très longue période, en plus d’être continuellement dans les bras de leur mère, ce qui a fait en sorte qu’ils bénéficiaient réellement de chaleur humaine.

Aujourd’hui, les parents sont, selon elle, des êtres égoïstes qui sont moins empathiques.

Par ailleurs, madame Narvaez croit que les problèmes d’hyperactivité sont dus au fait que les enfants ne vont presque plus à l’extérieur.

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Les parents homosexuels ressentent plus de pression

Les experts demandent de soutenir davantage les familles de couples du même sexe. Ces parents peuvent ressentir plus de pression sur le fait d’élever un enfant hétérosexuel.
 
Le journal Family Process affirme que les couples homosexuels sentent encore que pour prouver qu’ils sont de bons parents, leurs enfants doivent absolument être hétérosexuels. Pourtant, la fréquence de l’homosexualité n’est pas plus élevée chez un couple de même sexe qu’un couple hétérosexuel.
 
La société devrait changer de mentalité, car des recherches ont prouvé que les enfants qui grandissent au sein d’une famille avec un couple de gais, lesbiennes, bisexuels ou transgenres sont psychologiquement sains. De plus, ils sont souvent meilleurs à l’école et ont une incidence à avoir moins de problèmes sociaux que leurs pairs.
 
Ces familles différentes ne devraient donc pas être jugées aussi sévèrement ni pointées du doigt, mais plutôt recevoir le même soutien que les familles traditionnelles.
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Les jeunes parents sont plus affectés par la dépression

De nombreux parents souffrent de dépression dans les douze premières années de vie de leur enfant, mais cette maladie se fait surtout sentir dans la toute première année.
 
Ceci s’explique notamment par le stress de cette nouvelle vie, le manque de sommeil, les changements de responsabilités et la pression subie par le couple.
 
Les parents sont plus susceptibles de devenir dépressifs s’ils ont des antécédents et s’ils ont de 15 à 24 ans à la naissance de leur enfant, car ils sont souvent moins bien préparés et la grossesse peut ne pas avoir été planifiée. Ils peuvent aussi en être plus affectés s’ils sont socialement défavorisés.
 
Habituellement, dans les douze premières années de leur enfant, on évalue à 7,53 femmes sur 100 par année qui souffriront de dépression, alors que ce seront 2,69 hommes sur 100 qui seront dans la même position.
 
Dans la première année, les chercheurs ont constaté que le taux de dépression était plutôt de 13,93 femmes sur 100 contre 3,56 hommes sur 100, rapportent les Archives of Pediatrics & Adolescent Medicine.
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Les Québécois sont les moins sévères avec leurs enfants

Un sondage effectué auprès de 522 Québécois francophones, 336 Français et 398 Italiens âgés de 11 à 19 ans révèle que les Québécois sont les moins sévères avec leur progéniture.
 
Selon le Journal of Adolescence, les jeunes devaient expliquer leurs liens parentaux selon différentes affirmations : « Je peux compter sur ma mère en cas de besoin », « Mon père semble froid, émotivement, à mon égard », « Ma mère prend le temps de me parler privément », « Ma mère m’impose des corvées », etc.
 
Ainsi, on apprend que l’éducation canadienne laisse place à l’autonomie et aux négociations, alors qu’en Europe, surtout en Italie, elle impose plus d’obligations et un respect de l’autorité.
 
Les parents québécois ont été déclarés comme les moins sévères et les plus tolérants. Dans les trois pays, les mères démontrent autant d’affection, mais du côté des pères, les Français se font plus distants avec leurs adolescents.
 
« La perception de l’autorité exercée par les parents diffère grandement entre les Italiens et les Canadiens. Ce sont les mères et les pères italiens qui sont perçus comme appliquant les pratiques les plus contraignantes », dit Michel Claes, auteur et professeur en psychologie à l’Université de Montréal.
 
On a comparé ces trois pays en raison du fait qu’ils ont tous les trois des origines latines, une tradition catholique et qu’ils sont très industrialisés.