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Évaluer le Parkinson par une biopsie du côlon?

Une biopsie du côlon permettrait de diagnostiquer l’existence et la gravité de la maladie de Parkinson chez les personnes atteintes.
 
Les chercheurs ont identifié les mêmes anomalies dans les neurones des patients et les neurones du système digestif. La sévérité des lésions du tube digestif est liée à la gravité de la maladie.
 
Selon les résultats obtenus sur 39 patients, dont 29 avaient la maladie, les anomalies du système nerveux central sont réellement similaires à celles décelées dans le tube digestif, rapporte la revue PLoS One.
 
« L’avancement de la maladie pourrait ainsi être déterminé à partir de l’analyse de simples biopsies coliques effectuées à l’hôpital lors de coloscopies ou de rectosigmoidoscopies. Si nos résultats se confirment à grande échelle, il serait possible de faire un diagnostic de sévérité de la maladie de Parkinson du vivant du patient et d’ajuster le traitement et la prise en charge », affirme le chercheur principal de cette étude, Pascal Derkinderen.
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Les cauchemars : un premier signe de Parkinson?

Le Lancet Neurology publie un article concernant un lien possible entre les mauvais rêves et le Parkinson.
 
Selon les scientifiques, les cauchemars pourraient être le premier signe avant-coureur de la maladie. On ajoute que les personnes qui crient ou pleurent durant leur sommeil seraient plus susceptibles de développer la maladie de Parkinson au cours des cinq années suivantes.
 
Ceux qui souffrent de « trouble du sommeil paradoxal », composé de cauchemars accompagnés de soudains mouvements de coups de pied, sont plus à risque également de développer le Parkinson ou d’autres formes de démence.
 
Les résultats de l’étude démontrent qu’un cinquième des gens de 60 ans et plus ayant le Parkinson avait ce type de trouble de sommeil. Après analyse, on croit donc que les cauchemars pourraient annoncer la maladie prochaine, ce qui permettrait aux médecins d’effectuer un diagnostic beaucoup plus tôt.
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Les maladies neurodégénératives auraient toutes un point en commun

Des chercheurs américains et français viennent de découvrir que les maladies neurodégénératives auraient toutes un point un commun, soit la structure de leurs protéines.
 
Ce type de maladies comme le Parkinson ou l’Alzheimer se caractérise par le dépôt de protéines qui s’accumulent dans les tissus du cerveau et causent des dommages irréversibles.
 
En ce moment, on tente d’obtenir en 3D la structure atomique de ces dépôts afin d’en comprendre le mécanisme.
 
Toutefois, avec cette découverte d’un point commun entre les maladies neurodégénératives, on espère avoir une meilleure compréhension des maladies, mais surtout pouvoir mieux diagnostiquer les risques de développer la maladie.
 
On souhaite également que cela mène à la création de nouveaux médicaments qui permettraient notamment de freiner la formation des dépôts dans les tissus.
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Un moyen de réduire les symptômes du Parkinson

La maladie de Parkinson touche le système nerveux central, provoquant ainsi des tremblements et de la rigidité musculaire. Des chercheurs français auraient trouvé le moyen de réduire ces effets indésirables.
 
Selon des équipes des universités de Bordeaux 1 et 2, en restaurant la production de la protéine GRK6 qui contrôle les récepteurs de dopamine, on réduirait les symptômes les plus fréquents de cette maladie qui touche plus de 100 000 Canadiens.
 
C’est un manque de dopamine au cerveau qui cause les troubles moteurs. En ce moment, ce manque est remplacé par la L-dopa, mais cette dernière présente, au fil des ans, des effets secondaires indésirables comme des spasmes. En augmentant la production de la GRK6, les effets indésirables seraient inexistants.
 
« Cette avancée montre que nous nous intéressons à la bonne molécule. Mais nous sommes conscients que la technique que nous avons utilisée ne sera pas rapidement accessible en routine chez l’homme. Nous avons donc d’autres idées pour proposer des solutions adaptées aux patients parkinsoniens », affirme Erwan Bezard de l’INSERM.
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Le Parkinson relié aux pesticides

Le Journal de l’Association médicale israélienne rapporte qu’une nouvelle étude locale confirme que la maladie de Parkinson est causée par une exposition aux pesticides.
 
Une étude du centre médical Sorka de Beersheva, situé au sud de l’Israël, constate que le taux de Parkinson dans la localité de Baqa al-Gharbieh, près de Tel-Aviv, est deux fois plus élevé que dans les villages voisins, soit 70 cas pour 100 000 habitants. On a pu expliquer ce phénomène par la présence, en grande quantité, de pesticides répandus dans les champs à proximité.
 
Selon l’auteur de cette étude, le Dr Rafiq Masalha, des recherches précédentes ont prouvé que l’exposition aux pesticides affecte la dopamine, le neurotransmetteur dont la déficience déclenche la maladie.
 
Ces nouveaux résultats confirment ceux de l’année dernière obtenus lors d’une étude française, chez des agriculteurs, qui établissait un lien entre les pesticides et le Parkinson. À ce moment, les chercheurs avaient même mentionné que les insecticides organochlorés étaient les plus susceptibles de déclencher la maladie.
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Une meilleure explication à la maladie de Parkinson

Des chercheurs de l’Institut et l’Hôpital neurologiques de Montréal viennent d’expliquer pour la première fois l’interruption de la communication entre les neurones pour la maladie de Parkinson.
 
Ils ont découvert le rôle central joué par le gène Parkin dans la transmission des informations entre les cellules nerveuses.
 
Le gène Parkin se lie à l’endophiline-A qui joue un rôle primordial dans la communication entre les neurones. Ceci pourrait aider à mieux comprendre la mort de celles-ci, car pour le moment, la médecine ignore encore ce qui provoque la mort de ces neurones. Par contre, nous savons qu’une mutation du gène Parkin est responsable de la forme héréditaire du Parkinson.
 
Des recherches approfondies doivent être effectuées afin de mieux cerner ce qui lie le gène Parkin et l’endophiline-A.
 
Rappelons qu’en ce moment, il n’existe aucun médicament pour traiter le Parkison, la médecine ne peut qu’en atténuer les symptômes.
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La constipation, un signe avant-coureur de Parkinson

Le magazine Neurology rapporte que la constipation pourrait être l’un des premiers signes du Parkinson.

Les chercheurs ont en effet constaté un historique de constipation important chez les personnes souffrant de la maladie de Parkinson.

Le Dr Walter A. Rocca et son équipe de la Clinique Mayo de Rochester, au Minnesota, mentionnent que l’historique de constipation est deux fois plus présent chez les personnes ayant le Parkinson que chez ceux qui ne souffrent pas de la maladie.

On a comparé les dossiers médicaux de 196 personnes, hommes et femmes, ayant eu le Parkinson à 71 ans en moyenne. 36 % d’entre elles présentaient un historique de constipation chronique. On croit donc que cela pourrait être un signe qui précède les symptômes de la maladie.

Le Parkinson est une maladie cérébrale dégénérative qui provoque des tremblements, de la rigidité musculaire et de la difficulté à marcher et à parler. De plus, elle modifie le système nerveux central autonome qui régit certaines fonctions comme la fréquence cardiaque, la digestion, la salivation et la fonction intestinale.

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Nouvelle thérapie contre le Parkinson

Des chercheurs français et britanniques ont mis au point une nouvelle thérapie génétique qui semble porter des fruits contre la maladie de Parkinson.

En injectant trois gènes essentiels à la production de dopamine dans le cerveau de singes macaques atteints de la maladie, les scientifiques ont constaté qu’il y avait une nette amélioration des mouvements et un meilleur contrôle de ceux-ci, sans les effets indésirables que provoque la L-dopa, qui finit par créer des mouvements incontrôlés.

Quelques patients ont aussi reçu la même thérapie que les macaques et après un an, les résultats étaient tout aussi prometteurs.

Rappelons que le Parkinson est une dégénérescence des neurones producteurs de la dopamine, le neurotransmetteur essentiel aux mouvements, qui provoque des tremblements et des raideurs.

Ces premiers résultats publiés dans le Science Translational Medicine sont donc encourageants.

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Nouvelle percée pour freiner le Parkinson

D’après une étude publiée dans le New England Journal of Medicine, la rasagiline arriverait à freiner la maladie de Parkinson.

Depuis la découverte d’un premier traitement en 1950, jamais on n’avait réussi à trouver un médicament qui agissait directement sur la maladie, celle-ci continuait donc d’évoluer. La rasagiline semble la freiner.

D’après des essais cliniques réalisés sur des humains, cette molécule n’agit pas seulement sur les symptômes, comme les tremblements ou les raideurs, mais elle ralentirait également la progression de la maladie.

La rasagiline a été testée sur 1 200 patients américains et européens pendant 18 mois. Au terme de l’étude, on a constaté que les personnes qui avaient reçu la rasagiline en faible dose, mais dès le début de l’essai, avaient obtenu de meilleurs résultats à l’évaluation de la progression du Parkinson.

Il s’agit donc d’un nouvel espoir pour des milliers de personnes atteintes.

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La dépression, un signe annonciateur du Parkinson

Une nouvelle étude démontre que les symptômes dépressifs seraient le premier élément de la maladie de Parkinson. Ils précèderaient les tremblements et la rigidité des muscles.

Les chercheurs ont découvert qu’une thérapie avec antidépresseurs était associée à un risque accru de développer le Parkinson dans les deux années suivantes.

Bien qu’on ait établi un lien entre les deux maladies, on ignore si l’une cause l’autre ou si elles découlent de mécanismes communs.

Sur les patients observés qui avaient commencé à prendre des antidépresseurs, les risques d’avoir le Parkinson augmentaient de 85 %.

On suggère aux personnes qui présentent des signes de dépression et qui commencent à avoir des problèmes de circulation de consulter afin d’écarter la possibilité d’un début de Parkinson.