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Le Parkinson relié aux pesticides
Le magazine Neurology rapporte que la constipation pourrait être l’un des premiers signes du Parkinson.
Les chercheurs ont en effet constaté un historique de constipation important chez les personnes souffrant de la maladie de Parkinson.
Le Dr Walter A. Rocca et son équipe de la Clinique Mayo de Rochester, au Minnesota, mentionnent que l’historique de constipation est deux fois plus présent chez les personnes ayant le Parkinson que chez ceux qui ne souffrent pas de la maladie.
On a comparé les dossiers médicaux de 196 personnes, hommes et femmes, ayant eu le Parkinson à 71 ans en moyenne. 36 % d’entre elles présentaient un historique de constipation chronique. On croit donc que cela pourrait être un signe qui précède les symptômes de la maladie.
Le Parkinson est une maladie cérébrale dégénérative qui provoque des tremblements, de la rigidité musculaire et de la difficulté à marcher et à parler. De plus, elle modifie le système nerveux central autonome qui régit certaines fonctions comme la fréquence cardiaque, la digestion, la salivation et la fonction intestinale.
Des chercheurs français et britanniques ont mis au point une nouvelle thérapie génétique qui semble porter des fruits contre la maladie de Parkinson.
En injectant trois gènes essentiels à la production de dopamine dans le cerveau de singes macaques atteints de la maladie, les scientifiques ont constaté qu’il y avait une nette amélioration des mouvements et un meilleur contrôle de ceux-ci, sans les effets indésirables que provoque la L-dopa, qui finit par créer des mouvements incontrôlés.
Quelques patients ont aussi reçu la même thérapie que les macaques et après un an, les résultats étaient tout aussi prometteurs.
Rappelons que le Parkinson est une dégénérescence des neurones producteurs de la dopamine, le neurotransmetteur essentiel aux mouvements, qui provoque des tremblements et des raideurs.
Ces premiers résultats publiés dans le Science Translational Medicine sont donc encourageants.
D’après une étude publiée dans le New England Journal of Medicine, la rasagiline arriverait à freiner la maladie de Parkinson.
Depuis la découverte d’un premier traitement en 1950, jamais on n’avait réussi à trouver un médicament qui agissait directement sur la maladie, celle-ci continuait donc d’évoluer. La rasagiline semble la freiner.
D’après des essais cliniques réalisés sur des humains, cette molécule n’agit pas seulement sur les symptômes, comme les tremblements ou les raideurs, mais elle ralentirait également la progression de la maladie.
La rasagiline a été testée sur 1 200 patients américains et européens pendant 18 mois. Au terme de l’étude, on a constaté que les personnes qui avaient reçu la rasagiline en faible dose, mais dès le début de l’essai, avaient obtenu de meilleurs résultats à l’évaluation de la progression du Parkinson.
Il s’agit donc d’un nouvel espoir pour des milliers de personnes atteintes.
Une nouvelle étude démontre que les symptômes dépressifs seraient le premier élément de la maladie de Parkinson. Ils précèderaient les tremblements et la rigidité des muscles.
Les chercheurs ont découvert qu’une thérapie avec antidépresseurs était associée à un risque accru de développer le Parkinson dans les deux années suivantes.
Bien qu’on ait établi un lien entre les deux maladies, on ignore si l’une cause l’autre ou si elles découlent de mécanismes communs.
Sur les patients observés qui avaient commencé à prendre des antidépresseurs, les risques d’avoir le Parkinson augmentaient de 85 %.
On suggère aux personnes qui présentent des signes de dépression et qui commencent à avoir des problèmes de circulation de consulter afin d’écarter la possibilité d’un début de Parkinson.