Lorsqu’on est l’un des plus grands groupes anglais des 20 dernières années et que, après une pause de 7 ans, on décide de rouvrir la machine, il est normal que les attentes soient grandes et que quelques personnes viennent à s’impatienter si le nouveau matériel tarde à arriver.
C’est précisément la situation qui décrit en ce moment le groupe Blur, qui a renoué l’an dernier après avoir été, avec Oasis, l’un des plus grands porte-étendards de la Brit Pop au plus fort de la vague, vers la fin des années 1990.
Le président de Parlophone Records, Miles Leonard, avance que la réunion de l’an dernier, qui a mené à une série de spectacles tout à fait uniques donnés à guichets fermés, devrait inciter le groupe à enregistrer un nouvel album.
En entrevue à 6Music, Leonard a déclaré, après avoir entendu le nouveau matériel que le groupe a composé et mis sur disque pour le Record Store Day du 17 avril, que Blur est tout aussi bon qu’auparavant. « La guitare de Graham sonne si simpliste et facile, la basse d’Alex se faufile à merveille entre les notes, très groovy, et les paroles de Damon sont plus poignantes qu’elles ne l’ont jamais été. »
Toutefois, les voeux de Leonard n’ont pas encore trouvé écho chez la formation qui, depuis cette annonce de nouveau simple, se fait peu bavarde sur ses intentions futures. Damon Albarn, qui pilote d’autres projets en parallèle, vient tout juste de sortir un nouvel album avec Gorillaz.