Certaines personnes aiment beaucoup parler d’elles-mêmes et ce n’est pas surprenant, c’est neurologique.
Selon des neuroscientifiques de Harvard, parler de soi est une véritable source de plaisir, au même titre que le sexe, la nourriture et la musique.
Selon l’activité cérébrale observée sur certaines personnes, parler de soi active les mêmes zones du cerveau liées à la récompense.
Même en offrant de l’argent afin que les participants parlent d’autres personnes, on remarque qu’elles donnent des informations personnelles, n’ayant même aucun lien avec le sujet.
L’étude, parue dans le Harvard Crimson, démontre que nous passons de 30 à 40 % de notre expression orale à informer les autres sur nos propres expériences subjectives.
En bref, la moitié de notre temps de parole sert à parler de nous-mêmes, souvent pour éviter de parler des autres et garder l’attention de la conversation sur nous.