En anglais, les termes utilisés entre le partage d’une chambre (co-sleeping) et le partage du lit (bed-sharing) portent à confusion chez plusieurs femmes, puisqu’ils sont utilisés en alternance par les spécialistes, et leur signification aussi. Cependant, c’est le partage de la chambre que l’on prône.
Comme le rappelle Medical News Today, la mort subite du nourrisson représente le plus grand risque lorsqu’une mère dort avec son bébé. Il s’agit d’ailleurs de la 3e cause de décès infantile aux États-Unis.
Trina Salm Ward a de la difficulté à concevoir que les mères soient si peu craintives, mais a compris, à l’aide du sondage, que les raisons qui poussent ces femmes à partager leur lit sont nombreuses. Elles peuvent comprendre la protection du bébé contre un autre membre de la famille, l’incapacité à acheter un lit pour enfant, passer de meilleures nuits, faciliter l’allaitement et développer un lien avec l’enfant.
Ward est persuadée que plutôt que de mettre l’accent sur la notion « d’éviter cette pratique », il faut accentuer l’information sur les dangers associés.
Les résultats de l’étude ont été publiés dans la revue Maternal and Child Health Journal.