En fait, les particules de diesel contenues dans l’air sont nuisibles pour l’environnement, mais aussi pour la santé.
Plus de particules de diesel restent dans notre organisme que celles des autres produits nocifs contenus dans l’air ambiant. Par exemple, seulement 20 % des particules de la fumée de bois restent en nous.
C’est que les particules de diesel, plus fines, pénètrent plus profondément dans les poumons, où elles se déposent et restent coincées.
Ce qui inquiète également les scientifiques, c’est que ces particules, tout comme notre corps, absorbent la lumière. Ce phénomène a pour effet de créer dans nos poumons un réchauffement semblable à l’effet de serre.
Les chercheurs tentent donc en ce moment de déterminer les doses déposées en fonction de l’exposition au diesel, ce qui permettra aux autorités d’imposer des limites d’exposition.
D’autres experts ont aussi démontré que cette exposition pouvait entraîner des maladies respiratoires et cardiovasculaires.
Rappelons que les gaz d’échappement des moteurs diesel sont officiellement considérés comme cancérigènes.