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Trop peu de médicaments adaptés aux enfants

En fait, l’Académie souhaiterait voir en vente plus de médicaments spécialement adaptés aux enfants dans le traitement de pathologies graves. Dans certains domaines, le manque se fait plus criant.

« Il manque énormément de médicaments pédiatriques, il en manque surtout dans certaines classes particulières, comme les anticancéreux, les psychotropes et en cardiologie », explique une membre de l’Académie et chef du service de pharmacie pédiatrique de l’hôpital Dedré, la Pr Françoise Brion.

En Europe, plus de 100 millions d’enfants bénéficient de médicaments pour de petits problèmes de santé comme les gastro-entérites. Toutefois, plus le problème est grave, moins de médicaments sont disponibles. 400 tumeurs solides extra-crâniennes ne sont pas traitées par des médicaments adaptés aux petits.

Certains docteurs iront même, faute d’options, prescrire des médicaments qui ne sont pas autorisés sur le marché et approuvés pour les adultes.

Il faudrait donc, selon les experts, harmoniser la préparation de médicaments et faciliter l’approvisionnement en ingrédients nécessaires pour les fabriquer.

Rappelons aussi que les enfants sont plus susceptibles d’être malades que les adultes, car il y a peu d’essais cliniques qui sont effectués pour mettre au point des médicaments pour les guérir.

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Tumeur du cerveau : Un regroupement de pathologies

La tumeur du cerveau la plus fréquente, le glioblastome multiforme (GBM), est formée non pas d’une seule maladie, mais plutôt d’un ensemble de pathologies. Chacune d’elles possède son origine moléculaire distincte, selon des chercheurs américains.

Le magazine Cell Press, qui publie les résultats de la recherche, affirme que cette découverte pourrait finalement mener à de meilleurs traitements contre la maladie, mais surtout à de meilleurs pronostics. Malheureusement, il n’existe pas de test de dépistage pour ce cancer et lorsqu’il est diagnostiqué, la majorité des gens meurent dans les quatorze mois qui suivent. Le taux de survie est donc minime.

Les chercheurs ont analysé des centaines de prélèvements de GBM grâce à des techniques d’identification des différents gènes. Ils ont découvert que ce type de cancer du cerveau est formé de quatre sous-groupes moléculaires distincts, ce qui rend donc les traitements peu efficaces également.

Espérons que cette nouvelle découverte permettra de mieux cibler les défaillances de la maladie afin de pouvoir l’attaquer et l’enrayer pour que le taux de survivants s’améliore dans le futur.